NOM & APPELLATION ◈ Sherkan Rasha & Sherkan, le Khan. AGE ET DATE DE NAISSANCE ◈ trente-deux ans révolus, trente et deux vies, trente et deux éternités dans la chasse vitale et perfide. Trente-deux marques dans la chair, sous-cutanés. LIEU DE NAISSANCE ◈ Il dit être originaire de Turleroc, et si il y a effectivement passé le plus clair de sa vie, il est en réalité né dans le Royaume d'Agrabah. RACE ◈ Humain, mais selon ses dires, il est tantôt croisé avec des êtres divins, tantôt l'hybridation avec des sirènes, ce qui explique selon lui sa beauté et son charme. Il est maudit, et dès la nuit tombée, revêt l'apparence d'un tigre féroce, sans réel contrôle sur l'animal.ROYAUME ◈ Les mers, sans Royaume Précis ; là où le mènent vent et marées. Mais il aurait tendance à traîner dans le coin de Neverland. ALLÉGEANCE ◈ Son allégeance, il la porte à lui-même. Il ne ploiera jamais le genou envers quiconque. (sovereign flame) PROFESSION ◈ capitaine pirate de la Mandragore. STATUT SOCIAL ◈ célibataire. CONTE ◈ Le Livre de la Jungle. (SHERKAN). FAMILLE ◈ Les disparitions dissolues du passé. Les fers et la mer. Il n'a plus de famille. Cette dernière l'ayant vendue, il ne se souvient plus d'elle et ne souhaite rien apprendre, de toute façon. Mais il considère son équipage comme tel.

◈ Que pensez-vous du conflit entre le roi Charming et l'empereur Phillip ? Pour être totalement franc, cela ne me touche pas. Je veux dire - je suis pirate, la mer est mon Royaume. En quoi cela me regarde que deux nobles se fassent la guerre ? Ils ont du sang sur les mains, celui de leurs peuples. Grand bien leur fasse. Tant que l'on ne touche pas à mon vaisseau, ou qu'on ne me demande pas de ployer un genou devant l'un de ces emplumés, je me refuse à m'intéresser à la politiquer des terriens.

◈ Qu'est-ce que représente pour vous la magie ? En avez-vous peur ? L'utilisez-vous ? La magie. Un vaste sujet. Et qui m'intéresse au plus haut point. Entre nous, j'aime me donner des origines surnaturelles alors que je ne suis qu'humain. Ca donne un charme mystérieux qui plaît beaucoup aux demoiselles. (clin d'oeil appuyé.) Je cherche des êtres capables de magie, et qui voudraient m'apprendre ou rejoindre mon équipage. Ces êtres, ces créatures possèdent des dons que je désire. Et quand je veux, j'ai, ou alors je prend. J'ai besoin de cette magie, pour faire disparaître ma malédiction. C'est aussi simple que cela. La magie est mon but - ses limites sont indéfinies, et je serai sûrement capable d'en faire beaucoup de choses. Il ne faut pas avoir peur de ce qu'on ne comprend pas. C'est une part de notre monde. Il faut l'accepter.

PSEUDO & PRENOM ◈ Sherkan. AGE & RÉGION ◈ 24 ans ; france. FRÉQUENCE DE CONNEXION ◈ 5/7j, selon les dispos.  COMMENT AVEZ-VOUS CONNU SUR LE FORUM ◈ bazzart, il me semble. VOTRE AVIS ◈ Magnifique graphiquement, le contexte à la fois mature et tiré de l'enfance fait juste rêver. Enorme coup de coeur. AVATAR ◈ Santiago Cabrera. CREDITS ◈ Wildworld & Infinite ; tumblr pour les images. UN DERNIER MOT ◈ Promis, je ne mords pas. Je dévore tout rond.  

Hébété. Les dents serrées. La colère vomie sous le masque d'insultes. Les cris sauvages, l'impulsion féroce de la rage. Mais seul le désert me répond. Et leurs regards railleurs. Deux de ces yeux, aux reflets d'encre et de sable, appartiennent à celui qui fût mon géniteur. Le fer aux poignets. La maigreur d'une enfance. La douleur du fouet. Esclavagisme du corps, liberté farouche du coeur. L'argent est roi en ce monde ; les hommes ne se soumettent qu'à lui, et qu'est-ce que l'honneur ou l'amour, quand on peut recouvrir un homme d'or ? Leçon bien apprise. Aux baisers mordants du cuir, aux ordres dans les dunes de sable. Jusquà la mer. L'étendue salée, où mon esprit flâne parfois, glanant l'idée même d'une mort douce. Tout mieux que leurs coups, que les ecchymoses qui éclosent comme des fleurs noires sur ma peau, que les os brisés, les cicatrices qui creusent la chair. Tout mieux que la terreur et la rage.

« Tu ferais mieux de manger, petit. » « Taisez-vous » je crache, comme un félin. Je ferme les yeux, pour mieux sentir le feu de Mêht me pénétrer. Les nuits sont froides, surtout sous le vent des côtes salées. Je frissonne. « Tu ferais mieux de manger, petit. » répète le vieil homme près de moi et je fronce le nez dans sa direction. Quand on a dix ans, tout nous semble stupide, hormis nous-même, quand la seule chose imbécile c'est uniquement cette façon de penser. Il me sourit, me regarde de ses yeux plissés. « Demain sera une rude journée. Tu auras besoin de tes forces. » « Qu'est-ce que vous en savez d'abord ? » Grognements primordiaux. Sauvagerie grandissante. Rébellion. Mais je mange, je porte à ma bouche cet amas gluant, couvert en partie de sable qui crisse sous mes dents. Je déteste ce goût écoeurant ; je déteste le sable ; je déteste les bracelets de fer qui cliquètent à mes poignets et mes chevilles, y gravant leur marque ; je les déteste tous, et je me déteste encore plus de ne plus m'enfuir. J'ai bien essayé, et j'en porte encore les sceaux sur ma peau. « Les jeunes pensent tout savoir. » Il émet un rire aigrelet, et après avoir fini mon bol, je me couche près du feu, le plus proche possible, là où même les plus frigorifiés ne vont pas de peur de se brûler. Mais Mêht protège son peuple. Et sa chaleur me permet de m'endormir malgré mes questions, mes interrogations, mes peurs enfantines. Et sa lumière chasse cauchemars. Si seulement elle pouvait chasser aussi facilement les hommes que ces monstres peuplant mes nuits.

Les bris de ma vie éclatée. Le sang qui tâche le sable. Le désert qui rougit sous les coups de sabres. Je tente de me cacher, de m'enfouir sous les dunes. Rires. Une silhouette énorme, massive. Le monstre qui m'attrape par la peau du coup. Je me débats et il rit plus fort encore. Un aboiement, un rugissement, qui me remplit de colère plutôt que de peur. Je crache, feule, et il me glisse un regard amusé. « Voilà un sacré fauve ! Tu es à moitié tigre du désert, petit ? » Les hommes joignent son rire. Leurs sabres dégoûtent des fluides des moribonds. Certains esclaves sont entassés derrière eux. Des femmes, la plupart, sanglotent. Le vieillard est là, m'observe de ses yeux aux éclats tranchants. Je me débats encore, et un coup de poing m'immobilise. Souffle qui se perd sur ses lèvres asséchées. La langue qui crache salive et bile. « Celui-là est à moi. Prenez ce qui vous plaira. » La rage fait place à la peur la plus primale. Je ne suis à personne d'autre qu'à moi-même.

« Tu n'as jamais été mon maître. Et tu ne pleureras pas longtemps ma domination. » L'épée qui tranche. Le coup d'état. L'émeute au coeur du vaisseau. Le jeune esclave a prit du galon - mousse, puis apprenti, puis corsaire. Le corps qui s'étoffe sous les coups qu'il rend, à présent. L'agilité d'un fauve, la férocité d'une bête, la rage et la cruauté du tigre. L'intelligence qui prime sur la bestialité ancestrale. Le pouvoir au bout des doigts, qu'il saisit, soulevant les foules et les autres marins. La trahison que récompense les morts. Le voilà maître, de ce mot qu'il a si longtemps haï. Capitaine. A lui qui a souvent été malmené, à qui on a apprit à contrecoeur la lecture d'une carte, et qui s'est enseigné à lui-même le charisme, le charme, les mots qui font mouche. Et si le savoir est précieux, l'or domine tout. Il le sait, oh que oui, il le sait.

« Trouves-moi un véritable équipage, Merle. » La seule personne en qui il peut avoir confiance. Son frère d'épée, son confident, son ami. Son second. Neverland, Turtleroc. Les auberges à l'odeur de mauvaise bière. Les hommes qui vont et viennent, et finalement les bons qui restent. Les chasses en mer, son nouveau royaume. Sa réputation de tigre, d'homme cruel et malicieux, charmeur et bagarreur. Sa traque de la magie - son obsession. La démence d'une déraison. « Merle. Mon bon. Regarde ce que je nous ai trouvé. Une sorcière. » Le quartier-maître plisse les yeux, surpris. La femme est belle - d'une grâce létale, mortelle. Mais Sherkan est trop ivre pour s'en apercevoir. Il a son bras passé à sa taille. Les regards qu'il lance sont éloquents. La demoiselle ne semble pas avoir d'âge précis - le temps est arrêté, parfois elle a vingt ans, parfois cinquante, le temps d'un clignement d'yeux. « Cette lady est très curieuse de voir notre Mandragore dont je lui ai tant vanté les mérites. » Merle fait l'écho de la conscience, seul à seul, sur les quais, alors que la magicienne erre près des flots, ombre parmi les ténèbres. « Sherkan, fais attention à toi. Si elle est réellement ce qu'elle prétend être, ne joue pas avec elle. Ou tu t'en mordras les doigts. » « Tout ira bien » le rassure t-il avec un air négligent.

Et rien n'alla bien.

Bafouée, humiliée, utilisée. La malédiction lancée ; « A toi qui porte un déguisement humain sur une bête fauve, que l'obscurité révèle ta vraie nature animale. » Et sans le savoir, Sherkan venait tout simplement d'intégrer cette magie qu'il recherchait pour son propre bien. Maudit par la nuit - dès que le soleil se couche, il devient un tigre. Un animal presque incapable de se maîtriser. Il haït les ombres. Et sa chasse se forme à présent sur ce dessein - trouver quelqu'un qui saura le soigner de cette marque plus profondément ancrée en lui que n'importe quelle marque d'esclavage. Le tigre s'est vêtu de fourrure sous les lumières pâles des étoiles.

« Laissez-moi seul. Avec lui. » Refus de la pauvre victime. Il s'approche d'un pas félin. Son visage exprime le dédain, le mépris le plus total. Portes closes au bruit cliquetant. « Dis-moi tout ce que tu sais sur la Sorcière qui m'a maudit. Quel est son nom ? » Rugissement. Le temps presse. Le soleil couche déjà ses rayons paresseux derrière l'horizon salé. « Vous ne comprenez pas, si elle l'apprend, elle me tuera ! » « Si tu ne me révèles rien, je te dévorerais. » Torsion de l'âme. Le corps qui se braque sous la douleur. L'ombre le gagne. Les yeux qui s'illuminent de l'or fauve. « DIS-MOI » mais les derniers mots sont un cri sous les os qui se transforment. La magie est un mal, un péché, sous cette malédiction du tigre. L'homme fait bête. Et l'animal dévore, sans se soucier des pensées humaines sous son crâne. Ce n'est pas aujourd'hui qu'il aura ses réponses. L'aurore le révèle blottit dans son drap, nu, couvert de sang. Habitudes primales. Merle secoue la tête - parfois, il se dit que les nuits et les jours se ressemblent, quand le capitaine se montre aussi féroce que la nuit dans ses mouvements et ses paroles. « Paraîtrait que y'a une sorcière près d'Agrabah qui n- » « Non. » Merle a connu l'adolescent ; il n'a pas connu l'enfant malmené. Il a vu grandir et s'épanouir son ami, sous les lacérations de son corps et les traitements cruels. Des souvenirs qu'il vaudrait mieux effacer. Tout comme Agrabah. « Direction Turtleroc. » Ses ordres sont ses lois. Son regard flotte sur la mer comme une bannière, et son être cri tout entier. Il retrouvera cette femme, et la malédiction prendra fin, dans les larmes et le sang. Il se le promet.

un gros chaton avec un gros bateau Alors j'aime beaucoup, beaucoup l'histoire c'est vraiment chouette. Un gros félin qui chasse les ombres et qui terrifie (avec un merle sur son épaule ) Sherkan et Jacob ont beaucoup en commun héhé, ils sont tous les deux à Agrabah afin de chercher leur sorcière pour briser leur malédiction

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