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NOM & APPELLATION ◈ James , c'était tout ce qu'il savait de lui-même, de son passé perdu, un prénom gravé sur le médaillon d'or qu'il garde toujours à son cou. Durant ses années à Neverland parmi les garçons perdus, il arrivait qu'on le surnomme Jas, mais il fut perdu en même temps que sa jeunesse. Il n'a jamais su d'où il venait, qui il était, mais aujourd'hui cela ne lui fait plus rien. Car il a un nom : Le Capitaine James Hook , un nom qui fait frémir de peur et que l'on murmure dans tous les royaumes. AGE ET DATE DE NAISSANCE ◈ Hook ne connaît pas le jour de sa naissance, et ment lorsqu'on lui demande l'année. Car personne ne doit savoir ce qu'il est réellement : un gamin maudit, un enfant perdu à qui on a volé sa jeunesse. Seul une poignée de personnes savent que James est en fait né il y a douze ans, en 1059, et qu'il est aujourd'hui âgé de trente ans, physiquement et moralement. LIEU DE NAISSANCE ◈ Inconnu – il a été trouvé par Peter Pan dans les flots, a peine âgé de quelques jours. Personne ne sait comment un nouveau né fragile ait pu survivre ainsi à la violence de l'océan.
La vérité que lui-même ignore est pourtant celle-ci : il est né au château de Fortroyal, il est l'héritier de Sandcliffs perdu. RACE ◈ Humain, et pourtant sans le savoir, il ne l'est pas uniquement. Celle qui la mit au monde est une sirène, la princesse d'Atlantis Ariel. Il se sait lié à la mer depuis toujours, mais il n'a pas conscience de l'importance de ce lien ni de son origine. ROYAUME ◈ Hook écume les mers de tous les royaumes, bien qu'il ne fasse souvent escale à Turtleroc. ALLÉGEANCE ◈ Lui même – James ne courbera l'échine devant personne. Il est son propre maître, le capitaine de son destin. PROFESSION ◈ Pirate, voleur, pilleur ; Hook est un criminel dont la tête est mise à prix. STATUT SOCIAL ◈  L'amour romantique lui est impossible ; il n'y a jamais goûté. Seuls la passion et les plaisirs de la chair lui sont connus, et bien connus. CONTE ◈ Peter Pan, et par extension, La petite sirène. FAMILLE ◈ Si Hook était celui qui répondait à votre question, il vous dirait que seuls les pirates du Jolly Roger sont ce qui se rapprocherait le plus d'une famille. Avant, peut être, il y avait les garçons perdus, mais ce temps là est banni de ses pensées. Mais à son insu, James a une famille bien plus grande et illustre que tout ce qu'il pourrait imaginer : il est fils de seigneur, héritier de Sandcliffs. Il est le fils d'Eric et Ariel of Sandcliffs, celui qui fut enlevé après sa naissance par sa tante Ursula et jeté à la mer. Il est ainsi par extension un membre de la famille royale de Silvershell, le neveu d'Aragon of Silverdims, de Mealla of Silvershell et de Phillip of Thornvall.
   

◈ Que pensez-vous du conflit entre le roi Charming et l'empereur Phillip ? Les conflits des nobles? Je n'en ai absolument rien à faire. Qu'ils s'étripent entre eux dans leurs tours d'ivoires, je ne les regretterai certainement pas. Le conflit actuel est même plutôt une bonne chose; plus il y a de chaos chez eux, et moins ils mettront le nez dans nos affaires. Il n'y a rien au monde que je déteste plus que ces lâches qui se réfugient derrière leurs armées et je n'ai aucun intérêt à soutenir l'un de ces deux guignols. D'ailleurs, si le crocodile pouvait malencontreusement se retrouver du mauvais côté de la bataille, je n'en serai pas mécontent....
   ◈ Qu'est-ce que représente pour vous la magie ? En avez-vous peur ? L'utilisez-vous ? Autrefois, la magie était mon quotidien. Je vivais parmi les fées et les garçons volants, et c'était quelque chose que j'avais même appris à apprécier. Maintenant? Je l'exècre. J'en ai fini avec ces malédictions et ces sorts, elle m'a beaucoup trop pris pour que je ne veuille encore y toucher. Je ne crois qu'en la valeur d'un homme et ce qu'il a dans les tripes, que les fées et autres chimères aillent au diable. Je ne laisse aucune créature magique s'approcher de mon navire, et les seules avec qui j'ai jamais fraternisé sont les sirènes - de par nos intérêts communs.

   

PSEUDO & PRENOM ◈ wanderess. AGE & RÉGION ◈ Ile de France FRÉQUENCE DE CONNEXION ◈5/7j environ. COMMENT AVEZ-VOUS CONNU SUR LE FORUM ◈ par Bazzart. VOTRE AVIS ◈ Superbe & très bien construit, je crois que je suis amoureuse   Et MERCI pour ce PV   . AVATAR ◈ Colin O'Donoghue (mon mari   ). CREDITS ◈ eternal lust & tumblr. UN DERNIER MOT ◈ Où est mon Rhum?  
   

Le village perdu de Neverland était beaucoup de choses à la fois. Le paradis et l'enfer, la beauté et l'horreur, la magie et le cauchemar. Mais s'il y avait une chose qu'il n'était pas, c'était bien le silence. Que le soleil soit au zénith ou que la lune soit au plus haut, jamais le calme ne prenait place. Il y avait toujours un rire, un écho, un chant ou un cri de guerre qui retentissait, comme si c'était dans la nature elle-même de l'île. Jamais les garçons perdus ne dormaient tous en même temps : la nuit était bien trop attrayante pour qu'on ne la laisse filer à chaque fois, et puis il était bien trop banal de dormir la nuit. Non, il y avait toujours ce tambour endiablé ou cette flûte mélodieuse pour rythmer leurs vies, et aucun garçon ne pouvait prétendre savoir ce qu'était que le silence, si bien que la rumeur se répandit qu'il s'agissait d'une maladie semblable à la vieillesse et l'ennui.  Décrire la vie au village perdu serait chose impossible, car rien n'était jamais pareil ; leur vie changeait au rythme des jeux de Pan, au vol de son imagination, et ces aventures étaient bien trop extraordinaires pour qu'on ne les capture dans des mots. Et eux, les garçons perdus, se perdaient corps et âme dans l'éternel amusement qu'était leur existence, à l'aise dans leurs rôles de pions dans l'échiquier du roi de l'île. Car, après tout, ils n'avaient jamais rien connus d'autre ou du moins ils ne s'en souvenaient pas, et pourquoi donc en ressentiraient-ils l'envie? Qu'est ce qu'un garçon perdu pouvait bien vouloir d'autre que ce qu'il avait ? Baignés dans la magie de l'île et les infinies possibilités qu'elle leur offrait, rien n'avait de limites. Pas à leurs désirs, mais pas, non plus, à leur violence. Car leurs jeux étaient loin d'être innocents et sages ; et leurs mains étaient vite teintés de rouge sans ressentir la moindre pitié. C'était le règne de l'enfance dans sa version la plus cruelle qui soit, celle de l'enfant roi, sans jamais aucune règle autre que celle d'obéir à Pan. James n'avait, pendant la majeure partie de son enfance, pas fait exception. Lorsqu'il avait commencé à être en âge de poser des questions, il avait demandé comment il était arrivé à Neverland. Et Peter lui répondit qu'il l'avait trouvé parmi les flots, nouveau né, avec seulement un médaillon d'or portant son nom autour du cou. James n'avait plus jamais voulu savoir d'où il venait, car Peter avait raison : ses parents l'avaient jeté à l'océan, ne voulant pas de lui, sa place était à Neverland où il ne serait jamais abandonné. Il avait donc grandi parmi les garçons perdus, pendant longtemps le plus jeune d'entre eux, et s'était adonné avec plaisir aux jeux de Pan. Mais c'est à dix ans qu'il attrapa la maladie qui allait bouleverser cet équilibre qui avait duré pendant tant de siècles. Car c'est a cet âge là qu'il se mit à penser, chose qui n'était pas commune au village perdu. Pourquoi réfléchir quand on a pas à se soucier d'autre chose que du jeu pendant toute son existence ? Quand on sait que l'amusement ne prendre jamais fin, qu'il durera éternellement ? Dans l'échiquier de Peter, James était pourtant l'une des pièces les plus importantes : c'était lui qui, au dessus de tous les autres, s'était élevé au rang de second, de bras droit, de quartier maître du capitaine. Parmi tous les enfants perdus, certains étant sur l'île depuis bien plus longtemps que ses dix jeunes années, c'était lui qui s'était illustré au terme d'un duel épique contre l'ancien second  [b]Rufio[ /b], qui avait périt transpercé par son épée devant le regard satisfait de Peter. Tous enviaient sa place et le craignaient d'une certaine façon, mais personne n'aurait contesté le choix de Pan. Malgré ce statut le plus haut qu'aucun d'entre eux ait pu atteindre, c'était lui qui s'était mis pour la première fois à se demander s'il n'y avait pas plus. Plus que la loi de Pan, plus que le simple statut de garçon perdu. Pourquoi Peter était-il le seul à décider des règles du jeu ? Pourquoi eux n'avaient-ils pas accès à sa magie si puissante qu'elle le rendait presque invincible ? Et plus il pensait, plus les choses autour de lui parurent fausses et injustes ; comme si un voile d'illusion s'était envolé après dix ans d'aveuglement. Après tout, n'avait-il pas lui aussi le même mérite ? Pourquoi se contenter d'obéir quand il pourrait lui aussi régner sur Neverland ? C'était lui qui était arrivé, nouveau né sur l'île, plus jeune qu'aucun autre garçon perdu. Lui qui avait survécu par miracle à son errance sur les flots, à peine âgé de quelques jours. Il était le roi Jas, comme il avait décidé de se faire appeler. Et il en avait fini d'être un simple pion.

James avait réalisé que tout était perdu au moment où il vit Peter. Convaincre les garçons perdus avait été facile ; car le sort, déjà fragilisé, ne résista pas longtemps lorsqu'il fit part de ses pensées aux autres. Quelque chose avait changé dans l'air de Neverland, et à bien y regarder le village n'avait plus rien de si féerique. Le ciel avait perdu de sa clarté et les arbres eux-mêmes avaient l'air moins vivants. Sa détermination sans faille n'y laissa rien paraître, mais James le sentit : en éveillant sa conscience et celle des autres, c'était un ordre établi depuis des siècles qui avait été bouleversé, une magie ancienne qui avait connu des perturbations. En tête du groupe, il vit Pan arriver à eux avant qu'eux ne lui parviennent. Mais il n'était en rien préparé à voir ce qu'il vit à cet instant. Ce visage pourtant si familier, qu'il avait côtoyé depuis les premiers jours de sa vie, qu'il avait considéré comme le seul être digne d'être son ami n'était plus le même. Disparu, le Pan des jeux insouciants, des chants à la lumière des feux de camps. Pas même lors des chasses et des combats ne l'avait-il vu tel qu'il se tenait devant lui, pas même lorsqu'il lui avait dit d'exécuter Rufio, vaincu et blessé à ses pieds. Il n'avait plus rien d'un garçon, ni même d'un humain : c'était des yeux fous, des yeux hantés qui le transperçaient de part en part. Et la nature de Neverland, autour de lui, sembla répondre à l'appel furieux de son maître, se rendant plus hostile et menaçante qu'elle n'avait jamais été. Plus aucun des garçons ne bougeaient, comme figés devant leur chef. James sentait qu'autour de lui, leurs muscles se tendaient, prêts à fuir, mais comme lui ils n'en avaient pas la force. C'était comme être une proie devant un prédateur, conscient que chaque moment immobile rapprochait de la mort mais incapables d'esquisser le moindre mouvement. James se rappelle avoir pensé qu'il était trop tard pour faire demi-tour. Ce qu'il se passa ensuite, il ne le revit que dans ses pires cauchemars, et même là tous les détails ne lui reviennent pas. Il se souvient que tous avaient fini par courir quand Pan s'était élancé vers eux. Il se souvient des cris, de l'odeur du sang, de l'écarlate teintant le sol de ce qui fut le royaume de l'enfance, du berceau des rois du monde. Et plus que tout, il se souvient de l'attente terrible que tout cesse enfin, que la terreur et les battements désespérés de son cœur soient enfin étouffés. Mais rien ne vint, et lorsqu'il cessa d'être assourdi par la peur, il se rendit compte que le silence avait pour la première fois pris place à Neverland. Ce n'était pas un silence calme ou même désespéré. C'était un silence hurlant, un silence violent qui coupa dans sa chair comme mille éclats de verre. James releva la tête, tremblant et autour de lui gisaient ceux qu'il appela autrefois ses frères. Pan le surplombait de toute sa hauteur, ses yeux fixés dans les siens sans dire mot. Ils se fixèrent ainsi pendant quelques instants, jusqu'à ce qu'une voix s'élève par dessus les hurlements du silence. « Peter, je t'en supplies... » C'était une voix douce, beaucoup trop douce pour une scène comme celle-ci. James tourna les yeux malgré lui, attiré par ce son trop familier, et son regard se posa sur celui de Tinkerbell. Ses cheveux roux tombaient toujours sur ses épaules de la même manière que lorsqu'elle le prenait dans ses bras quand il était encore trop jeune pour suivre les autres. Mais ce n'était qu'un fantôme de la fée qui l'avait élevé – car elle ne brillait en rien comme la vraie Tink. Où étaient son sourire et son aura rayonnante à chaque fois qu'elle lui parlait ? Car même si James ne l'aurait jamais admis, lui qui n'avait besoin de rien ni personne, lui qui était bien trop exceptionnel pour avoir besoin d'une simple mère – ses yeux bleu océan étaient rivés dans ceux qui l'avaient vu grandir. Il brisa le contact, incapable de le soutenir plus longtemps, car il était bien plus douloureux que celui de Pan, aussi violent et hanté soit-il. Ses traits étaient impossibles à déchiffrer, mais lorsqu'il fixa le garçon à genoux devant lui, il était déterminé. Il leva une main, un sourire cruel se dessinant sur son visage à présent si étranger. « Adieu, James ».

Les bruits métalliques des lames qui s'entrechoquaient étaient comme une musique à ses oreilles, et les cris des corps s'écroulant lui arrachèrent un rare sourire. Ils avaient gagné si facilement ; les pirates n'avaient rien vu venir et avaient été écrasés avant même d'avoir fait passer le mot qu'une mutinerie avait vu le jour. Bientôt, un seul homme autre que lui et ceux qui s'étaient joints à sa cause respirait encore. A genoux, les mains liées derrière le dos, et une large entaille sur la poitrine, le capitaine le fixait de ses petits yeux porcins. James ne savait pas comment un imbécile comme lui avait jamais pu gagner le respect de ses hommes – mais au vu du nombre d'entre eux qui l'avaient suivi dans sa mutinerie, il avait une idée de la réponse. C'était ce genre d'homme qui enlevait au statut de pirate toute la grandeur qui lui revenait: il passait son temps, ivre, à compter son or. James avait la conviction qu'être un pirate, et, surtout un capitaine, n'avait rien à voir avec cela. Et la simple idée qu'un homme comme lui possède un navire comme celui-ci lui retournait l'estomac. Lorsqu'il avait vu le vaisseau à quai à Turtleroc, il avait immédiatement su que ce serait celui destiné à être le sien. On le disait souvent incapable d'aimer, mais il avait certainement connu le coup de foudre à ce moment là. Les hommes encerclèrent leur – ex – capitaine, leurs armes brandies et menaçantes. « Qui, parmi vous, ne veut plus des ordres d'un pauvre incapable que nous avons appelé Capitaine pendant bien trop longtemps ? » Sa voix claire et forte tonna aux oreille des marins autour de lui ; et des cris appréciateurs s'élevèrent. « Qui, parmi vous, a décidé d'inspirer autre chose que le ridicule et la honte parmi les marins de Vanarillion ? » Les cris se firent plus forts , certains brandissant même leurs armes. « Qui, enfin, veut me suivre, pour être autre chose que des bandits des mers et devenir des légendes ? » La clameur de dizaines de voix d'hommes et d'armes s'entrechoquant firent taire les grognement de colère du capitaine déchu. James balaya les pirates de son regard bleuté, jusqu'à s'arrêter devant deux yeux bruns qui le fixaient intensément. Ce n'était pas un homme qui le regardait ainsi, mais bien une femme ; une arbalète dans son dos et un sabre à la main, coincé sous la gorge de l'homme à terre. Sans échanger une seule parole, ils se comprirent. C'était un défi, un test, une question : « en es tu capable ? ». Et avec un sourire, Sajia Smee trancha la gorge du capitaine qui s'écoula à terre, son sang teintant de rouge le bois du navire. Les hommes crièrent de plus belle, et l'un d'entre eux s'écria :« Trois Hourra pour le Capitaine Jas ! » Il lui faudra un meilleur surnom, pensa-t-il tandis que le corps de son prédécesseur fut livré à l'étreinte glacée de l'Océan. Quelques mois. C'est tout ce qu'il avait suffi pour qu'il passe du statut d'erreur de la nature; de maudit , à celui de capitaine pirate. Quelques mois depuis que dix-huit années avaient passé en une seule seconde. Et ce qui rendait le châtiment encore plus terrible, ce qui avait fait de lui ce qu'il était à présent - un être cruel, froid et violent - c'est que tout semblait normal. Il n'avait pas été déstabilisé, pas effrayé ou horrifié par sa nouvelle apparence. Non, c'était comme si tout était supposé être de la sorte: il avait l'âme d'un homme de trente ans, et son enfance n'était plus qu'un lointain souvenir. En dix-huit ans, il avait oublié tout ce qui avait fait de lui un enfant, et l'insouciance, l'innocence, la jeunesse, la folie et même l'amour s'étaient envolés avant même d'avoir pu l'effleurer. Mais à présent il était à nouveau quelqu'un, il était enfin à la place qu'il méritait, et plus rien ne pouvait plus se mettre en travers de sa route. Avec un sourire en coin, il se dit qu'il était temps de nommer un quartier-maître - et il avait déjà une idée de qui il allait choisir.

Ce n'était pas uniquement la douleur, la torture de la blessure qui lui avait coupé le souffle. C'était la réalisation d'une chose que son esprit n'avait jamais voulu accepter, qu'il avait constamment démentie dans ses pensées : Il n'était pas invincible. Lui que la mer avait recueilli enfant comme son propre fils, lui qui était le dernier enfant perdu, lui qui était devenu l'un des pirates les plus craints de tous les royaumes – il avait été battu. Pire, il avait été mutilé, sali, dépossédé d'une de ses mains par un noble de la pire espèce. Son esprit embrumé par la douleur et la perte de sang avait à peine remarqué que son équipage et Sajia étaient arrivés, mettant en retraite le seigneur Eric de Sandcliffs et ses hommes. Deux pirates l'avaient soulevé et l'escorté jusqu'au navire. A présent, regagnant peu à peu le contrôle de ses mouvements et de ses pensées, il contempla avec dégoût et amertume son bras gauche, s'arrêtant désormais au poignet. La, devant ses yeux, était la preuve irréfutable et pourtant si inconcevable qu'il n'était que mortel. Il vint à la conclusion que deux choix s'offraient à présent à lui : faire de la perte de sa main un éternel rappel de sa faiblesse et de sa mortalité était le premier, aussi pitoyable soit il. Il savait cependant qu'il lui fallait opter pour le second : surpasser la faiblesse pour en faire sa plus grande force ; son symbole, son credo. Quelques jours plus tard, sur le pont du Jolly Roger, le Capitaine James Hook saisit le gouvernail avec son crochet et vira de bord, scrutant l'océan qu'il connaissait si bien. Son sang faisait peut être de lui un mortel, mais il savait que son nom resterait gravé dans les mémoires comme le métal se plantait dans la chair de ses ennemis. James mourrait peut être un jour, mais Hook, lui, serait immortel - la première étape dans cette quête étant de tuer le crocodile.

la bonne nouvelle du réveil ! Oui oui je viens de me réveiller et de lire ta fiche, autant dire que ça fait ma journée ! C'est juste parfait, exactement ce qu'on attendait de Hook voir même plus profond et puis j'aime énormément ta plume J'ai vraiment hâte de RP avec toi et de voir les sujets familiaux avec le crocodile Encore merci d'avoir pris ce prédéfinis...

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