AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

Le Deal du moment : -28%
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 ...
Voir le deal
279.99 €

Partagez
 

 La noirceur de l'histoire a laissé des traces sur moi et je tremble, victime d'un étrange épuisement. ϟ Maléficent

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage


Invité

Invité

La noirceur de l'histoire a laissé des traces sur moi et je tremble, victime d'un étrange épuisement. ϟ Maléficent Empty
MessageSujet: La noirceur de l'histoire a laissé des traces sur moi et je tremble, victime d'un étrange épuisement. ϟ Maléficent   La noirceur de l'histoire a laissé des traces sur moi et je tremble, victime d'un étrange épuisement. ϟ Maléficent EmptyLun 22 Juin - 15:56

La noirceur de l'histoire a laissé des traces sur moi et je tremble, victime d'un étrange épuisement.
Hécate & Maléficent
Hécate poussa délicatement les couvertures au bord du lit. Regardant le plafond de son jolie manoir, elle se releva dans un nouveau soupire avant d'arpenter la pièce du regard. Toujours le même rêve, toujours le même cauchemar. Elle se retrouvait dans le noir complet, ne pouvant ni parler, ni bouger. Elle se sentait angoissée, avait envie de crier mais rien n'y faisait, ses lèvres refusaient de bouger. Alors, comme a chaque fois, elle entendait une voix répéter en boucle la même phrase, de plus en plus fort, de plus en plus rapidement. « Celle qui a été bénie par le soleil viendra au secours des âmes sœurs, amies de la nuit. L'obscurité toutefois exigera son prix et la guettera, menaçant de l'emporter à chaque faux pas. » et puis, le son devenant de plus en plus insupportable, elle se réveillait en sueur. La nuit était à son comble, le jour était bien loin et pourtant, la jeune femme n'avait plus sommeil. Elle balança ses pieds au bord du lit et sentit la fraîcheur du sol. Se levant chancelante, elle se dirigea vers le balcon afin de sentir la lumière de la lune sur son visage. Sans savoir pourquoi, la jeune femme s'était toujours sentie attirée par cette dernière, comme si elle faisait partie de la nuit et non du jour. La lune la rassurait, lui donnait cette sensation de sécurité alors que le soleil l'affolait. Perdue dans ses pensées, Hécate caressa machinalement son ventre bien arrondi. Elle était enceinte d'environ quatre mois et son petit ventre commençait à se voir. Elle n'avait pas voulu cet enfant, elle ne l'avait pas désiré elle qui n'avait pas de place pour aimer. Comme de nombreuse fois, elle avait passé la nuit avec un noble, dans l'espoir de gagner de l'argent mais surtout, pour gagner en influence auprès de la haut société. Elle avait su au fil des mois, s'immiscer tel un serpent auprès de ces hommes, chuchotant des mots doux à leurs oreilles afin d'avoir une emprise sur eux. Mais elle n'avait pas prévu que le piège se refermerait sur elle. Dans un premier temps, quand elle avait appris sa grossesse, elle s'était sentie désemparée et Perséphone en avait profité pour l'obliger à avorter, elle ne voulait pas d'un autre bâtard dans la famille. Mais Hécate avait ressenti le besoin, peut-être même l'envie de garder cet enfant. Elle s'était violemment opposée à sa sœur et pour une fois, l'enfant de la lune avait pris le dessus. Mais depuis, Perséphone ne lui laissait aucun répit, Hécate ne dormait que d'un seul œil, de peur de découvrir sa sœur l'enchaîner afin de lui enlever l'enfant. Perséphone savait qu'il y avait beaucoup de risque pour que sa jeune sœur ne survive pas à l'avortement mais elle s'en moquait, elle ne voulait pas voir naître cet enfant à Icewell et surtout, elle ne voulait pas qu'Hécate arrête de travailler. Car bien évidemment, la jeune femme ne pouvait plus exercer son métier de courtisane, elle était bien moins séduisante avec son ventre arrondi. Le craquement du feu de cheminée fit sortir la jeune femme de ses pensées. Elle se mordilla la lèvre et décida à la hâte de sortir faire une balade nocturne dans le jardin. En chemise de nuit, la jeune femme prit une fine robe de chambre, elle n'avait que très rarement froid dans ce pays de glace. Elle ouvrit discrètement la porte de sa chambre dans l'espoir de ne pas réveiller ses sœurs, elle ne voulait voir personne. Elle descendit deux par deux les marches de l’escalier central et atteignit bien vite la porte d'entrée. Elle sortit toujours en silence et referma la porte derrière elle. Elle se retrouva dans la nuit noire, simplement éclairée par la pleine lune. Autour d'elle, il n'y avait que neige et glace. Refermant les pends de sa chemise de nuit en enserrant ses bras, elle avança petit à petit vers le fond du jardin. Elle s'éloigna du manoir sans réellement savoir ce qu'elle cherchait. Enfoncée dans la petite forêt, elle entendit soudainement le hurlement des loups, un hurlement qui lui glaça le sang. Hécate avait développé une phobie des loups depuis son enfance où elle avait du prier dans sa pauvre cabane pour ne pas se faire manger. Elle avait été traumatisé d'entendre leurs hurlements et leurs pattes gratter sur les murs de la demeure. Elle sentit sa respiration s’accélérer et décida rapidement de retourner au manoir, elle avait été idiote de s'éloigner autant de la bâtisse. Mais perdue dans ses pensées, elle n'avait pas vu la distance parcouru. Elle commença tout d'abord à marcher d'un pas rapide puis, en entendant une nouvelle fois les hurlements des loups se rapprocher, la panique avait pris le dessus et la jeune femme s'était mise à courir à en perdre la tête. Elle s'écorchait le visage sur des branches, s'accrochait les vêtements mais elle n'y faisait pas attention, elle voulait juste retourner dans la demeure familiale. Soudain, elle perdit l'équilibre, son pied se prit dans une racine et elle tomba les deux mains en avant. Quand elle releva la tête, elle regarda derrière elle, il n'y avait rien. Rassurée, elle tourna la tête devant elle et vit deux yeux lumineux. Elle poussa un cris et se releva. Un loup sortit du buisson en grognant, seul. Elle fit quelques pas en arrière mais la jeune femme savait que cela ne servait à rien. Elle avala difficilement sa salive et chuchota.  « Tout doux le chien, tranquille. T'es un gentil petit chien hein ? Tu vas me laisser partir. » Le loup grogna comme simple réponse. Il n'était peut-être pas si gentil que ça.
crackle bones
Revenir en haut Aller en bas

Scylla Blackwater

Scylla Blackwater

Admin Cauchemardesque
Premier Voyage : 02/05/2015
Missives : 346
Pseudo : fauve. (charlotte)
Occupation : prostituée, mendiante, mangeuse d'âmes
Localisation : là où le vent l'emporte, laissant une traînée de cadavres après son passage

La noirceur de l'histoire a laissé des traces sur moi et je tremble, victime d'un étrange épuisement. ϟ Maléficent Empty
MessageSujet: Re: La noirceur de l'histoire a laissé des traces sur moi et je tremble, victime d'un étrange épuisement. ϟ Maléficent   La noirceur de l'histoire a laissé des traces sur moi et je tremble, victime d'un étrange épuisement. ϟ Maléficent EmptyLun 22 Juin - 21:38


La noirceur de l'histoire a laissé des traces sur moi et je tremble, victime d'un étrange épuisement.


MALEFICENT & HÉCATE OF ICEWELL
Des murmures craintifs, le drap qui tombe au sol, et bientôt les yeux qui s’ouvrent dans la pénombre. Maleficent observe à travers la vitre d’une fenêtre une jeune femme qui vraisemblablement vient de faire un cauchemar. Une femme aux traits encore enfantins, qui lui rappellent une enfant qu’elle a connu il y a de ça plusieurs années. Presque une éternité, lorsqu’elle repense à tout ce qu’elle a enduré pendant tout ce temps. Les traits sont tirés, le regard encore apeuré des songes qui l’ont tourmenté. Mais elle reconnaitrait cette silhouette avec aisance. Hécate. La petite pipelette, la gamine affamée qui courait à travers la forêt lorsque Maleficent passait dans les parages. Comment arrivait-elle à savoir qu’elle était près de chez elle ? Excellente question qu’elle n’a pourtant jamais posé par manque d’intérêt. La gamine était là, à chaque fois, et elle parlait, parlait, parlait. De tout, mais surtout de rien. De sa vie, de ses sœurs, de ses rêves, de ses déceptions. Des coups dures, des sacrifices, de la souffrance, de la peur. Petite enfant qui au fil du temps a changé, s’est métamorphosée, pour laisser place à une femme qui a grandi trop vite parce que la vie l’imposait. Maleficent, si au début, ne supportait pas cette gamine, s’était néanmoins à la longue prise d’une certaine affection pour elle. Parce qu’elle n’avait pas peur d’elle ou de la réputation qui la précédait. La fée déchue n’était pas restée insensible à la lueur dans les yeux de la petite : de l’admiration. Chose qu’elle n’avait pas vu depuis des lustres. Depuis que tout avait chaviré. Inconsciemment, Maleficent, avec les années, avait continué à passer près de chez Hécate. Pour voir si la gamine était toujours là. Pour voir si elle était toujours aussi bavarde. Ces quatre dernières années avaient été l’exception. Trop occupée à retrouver son enfant, Maleficent n’avait pas trouvé le temps de surveiller la gamine. Temps qu’elle rattrapait aujourd’hui.

La fée déchue fut surprise, lorsqu’elle arriva devant la cabane de la gamine et de ses sœurs, de ne voir plus personne. Plus âme qui vive. Un instant, elle avait cru qu’elles étaient mortes. De faim, de froid, de maladie. Aux vues de l’insalubrité des lieux et de la précarité de leurs vies, cela n’aurait pas été étonnant. Intriguée de connaitre le fin mot de l’histoire, Maleficent s’était alors rendue dans le village, et avait posé quelques questions. La réponse qu’elle avait obtenu l’avait étonnée. Ainsi, les sœurs étaient toujours en vie. Et plus original, elles vivaient à présent dans un luxueux manoir aux abords de la ville. Comment ces petites souillons en étaient arrivées là ? Excellente question, une nouvelle fois. Et voilà que Maleficent s’était laissée tenter d’aller vérifier par elle-même. Juste par curiosité, toujours. Alors, quand elle aperçoit la gamine devenue grande par la vitre, la fée déchue, elle peut pas retenir un petit sourire. Elle a bien changé, mais paradoxalement elle reste toujours la même. Quoi que y’a cet éclat dans les yeux qu’elle ne lui reconnait pas. Mais pas le temps de s’interroger plus longtemps, voilà Hécate qui se dirige vers la baie vitrée. Rapidement, Maleficent se métamorphose en corbeau, allant se percher sur un arbre non loin de là. D’un battement d’ailes, la voilà sur son perchoir alors qu’Hécate apparait sous les filets argentés de la lune. Ravissante. C’est le mot qui lui vient en premier à l’esprit. Et puis il y a cette caresse, au niveau de son ventre, qui fait froncer les sourcils de la fée déchue. Même de là où elle se trouve, elle le remarque aisément, ce petit ventre arrondi. La gamine, engrossée ? Maleficent, elle va de surprises en surprises.

Et puis la gamine disparait, à nouveau, pour réapparaitre quelques minutes plus tard dans le jardin. En pleine nuit. Étrange. Un rendez-vous caché peut-être ? Maleficent, toujours emplumée, la suit dans la forêt, pendant ce qui parait être une éternité. Où cours-tu comme ça ? qu’elle se demande. Nulle part, visiblement. Quoi qu’il se passe dans sa petite tête, forcée de constater qu’elle est bien remplie, et surtout bien emmêlée. Parce que la gamine, elle se rend pas compte qu’elle s’enfonce de plus en plus dans la forêt. Elle n’entend pas les hurlements des loups, toujours plus près, toujours plus affamés. Une suicidaire ? Maleficent piaille, et c’est ce piaillement qui semble réveiller la gamine, accompagné quelques secondes plus tard par le hurlement d’un loup. Les choses vont décidément se corser… Hécate tremble de peur, elle a les yeux qui parcourent l’obscurité, les sens en alerte. Elle rebrousse chemin, rapidement. Jusqu’à se prendre les pieds dans une racine et s’étaler au sol. Attention au bébé… qu’elle commente intérieurement. Le loup se rapproche, et finit par apparaître dans le champ de vision de la gamine. Bingo… Que va-t-elle faire ? Comment va-t-elle réagir ? La décision d’Hécate déçoit Maleficent, qui secoue la tête dans un profond soupire. Sérieusement ? La fée déchue observe la scène de son perchoir, analyse la situation. Hécate est en bien mauvaise posture, et va surement servir de repas au loup. Est-ce que Maleficent doit intervenir ? Est-ce qu’elle doit sauver cette pauvre fille ? C’est déjà un miracle qu’elle ait bravé les hivers et les privations, alors laisser la mort la délivrer de l’enfer qu’a du être sa vie serait surement une bonne chose. Mais elle repense à ce qu’elle vient de voir, Maleficent. À ce manoir, à cette gamine enceinte. Elle a survécu, elle s’est battue, et de ce que les paysans lui ont dit, elle s’est même dégotée un titre. Une belle réussite. Alors peut-être qu’elle le mérite, de survivre. Maleficent hésite de longues secondes, laisse le loup s’approcher toujours plus près, renifler sa proie avec envie. Jusqu’à ce qu’elle se métamorphose derrière Hécate, dans son dos, et que cette apparition fasse fuir le loup. « Très mauvaise idée. » qu’elle se contente de dire pour s’annoncer. Parler à un loup comme si c’était un gentil petit chiot… Quelle naïveté.

Revenir en haut Aller en bas
 

La noirceur de l'histoire a laissé des traces sur moi et je tremble, victime d'un étrange épuisement. ϟ Maléficent

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» ⊰ traces d'infortune (jacob)
» this is my design. (maleficent)
» disturbia (maleficent)
» Il y a des roses qui vous blessent et d'autres qui vous empoisonnent... [Maleficent]
» disturbia (maleficent)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
AERLINN IN TUR ::  :: Archives AIT-