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 Il y a des roses qui vous blessent et d'autres qui vous empoisonnent... [Maleficent]

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MessageSujet: Il y a des roses qui vous blessent et d'autres qui vous empoisonnent... [Maleficent]   Il y a des roses qui vous blessent et d'autres qui vous empoisonnent... [Maleficent] EmptyLun 6 Juil - 4:03


     


Mali & Adam


- LE SEIGNEUR EST DE RETOUR! LEVEZ LA HERSE!

Approchant à dos de cheval du pont construit en pierre couleur sable, je levais mes yeux vers mon château qui sous les reflets de la lune presque pleine, scintillait tel un astre dans le ciel. Le bruit des torrents tourbillonnants en contre bas m’apaisaient, me procurant un sentiment de retour chez soi. Majestueux, Redcastle était l'un des châteaux les plus difficiles à prendre dans tout slumberland. Juché en haut d'un des plus hauts pics de woodey Valley, il fallait traverser à découvert, un pont  qui n'offrait qu'un vide mortel pour échappatoire, où les dépouilles emportées par les flots finissaient dans les diverses rivières traversant les forets de cette contrée aussi magnifique que sauvage. La difficulté de la prise de redcastle, résidait également dans l'apport technique de chacun de mes ancêtres... Chacun laissant un piège, une stratégie défensive, offensive ou de siège contribuant à la grandeur de ce lieu. J'étais fière d'en être le seigneur, autant que je haïssais les souvenirs qui y étaient liés.

Deux ponts donnaient accès à la bâtisse... Le principal sur lequel je m'aventurais d'ou l'on venait par la ville, et un autre donnant sur un flan montagneux impossible d'accès sur les flans, et difficilement accessible par son pan de foret. Et pour cause, celle ci marécageuse et roncées empêchait toute traversée de cavalerie ou armements lourd. Située en hauteur, une brume épaisse y régnait constamment cachant à plus de trois coudées visibilité sur ce qui nous entourait. Aussi cela était il à notre avantage, sachant que nous excellions au corps à corps, et que depuis petits nous étions habitués à évoluer dans les forets denses, marécageuses, roncées ou brumeuses de Woodey Valley.

Six tours de gardes, quatre tourelles, une bâtisse principale de trois étages et deux autres de deux ou logeaient chevaliers et domestiques. Il y avait également tous les corps de métier en relation avec l'art de la guerre. La ville en contre bas, offrait tout ce qui était d'ordre alimentaire et artisanal... Bien évidement, il était prévu de quoi palier à un siège, secret bien gardé des seigneurs de redcastle. Délaissant ma monture, je pris nouvelle des affaires du duché et buvant à la hâte tout en marchant, une coupe de vin tendue par un valet, je congédiais tout le monde une fois dans mes appartements. Lasse, je me glissais nu dans un bain d'eau chaude regard perdu dans les flammes dansant dans l’âtre de la cheminée.

Belle était partie en ville pour passer quelques jours auprès de sa famille. Et que pouvais je lui dire?! Jeune mariée, elle n'avait eu la joie de gouter aux bonheur conjugal. Notre nuit de noce avait été gâché par l'arrivé du messager de Thornvall annonçant le réveil de phillip. De suite, j'étais parti voir de quoi il en retournait, et depuis je n'avais eu de cesse de voyager dans les contrées voisines et visiter mes divers comtés. Il me fallait de nouveau nouer des alliances, renouveler les alliances d'antan, fournir les preuves de ma neutralité dans le conflit arago-phillipien et surtout, faire taire toute rumeur sur le loup garou de woodey valley. Combien de loups tués? De monstres abattus pour calmer les choses?! Trop! Avec le temps, j'en étais venu à avoir une certaine empathie pour les animaux fantastiques ou normaux de mes terres, et c'était pour moi un déchirement d’ôter la vie à un innocent pour cacher mes méfaits. Qui aurais cru qu'adam le rouge, éprouvait de l'empathie pour autre chose que lui même?! Souriant, je me dis qu'ils pouvaient bien parler ces gaston et autres acolytes, ces faux comtes et autres paysans. Tous ces ignares qui piaillaient telles des oiseaux, n'ayant que du venin en bouche et la déloyauté en le cœur. Grimaçant, je me jurais de tous les faire tomber en temps et en heure!

Une heure plus tard, peut être deux, je poussais la porte donnant sur le vaste jardin de rose en plein air de ma mère. Celui ci se trouvait  à l'ouest, au dernier étage de la bâtisse principale. Couvert par un grand traversin en pierre, ayant à des espaces régulier des ouvertures d'aérations laissant soleil et pluie filtrer avec parcimonie; le lieu était ouvert au vent, sur son coté nord et sud. Baigné par les rayons de la lune, les roses du jardin scintillaient telles des perles d'or et de sang. Je ne me lassais jamais de contempler ce spectacle, que ma mère m'avait fait découvrir à mes six ans. Depuis lors, je venais tous les dimanche jardiner avec elle, et tous les soirs me délecter du jeu de lumière. A présent qu'elle n'était plus, je n'y venais que dans mes moments de troubles ou grandes fatigues. Belle avait pris le relais quand à l'entretient du lieu, et je dois dire qu'elle s'y prenait à merveille. Poussant un profond soupir, je me couchais au milieu des roses, laissant mon regard se perdre dans ce ciel bleu nuit sans nuages. Demain à la même heure, j'arpenterai la foret de redcastle laissant le loup se dégourdir les jambes et espérant qu'il ne chasse que du gibier. C'est dans un profond soupir de fatigue que je fermais mes yeux, rêvant d'une délivrance à venir.

Picotements, sensations étranges, douces caresses... c'est un léger sourire aux lèvres que je portais mes mains à la chevelure de celle que je prenais pour belle. Je pouvais sentir son souffle chaud sur mon visage, et je sus à son contact qu'elle s'était couchée a l'opposé de mon corps, sa tête vers le bas? arrivant à hauteur de la mienne. M'approchant sans ouvrir mes yeux, je déposais un baiser sur son front qui était à hauteur de mes lèvres. Souriant, je remontais légèrement mon corps afin que mes lèvres atteignent le nez, puis les lèvres de celle que je prenais pour ma femme. Et dans un tendre baiser, je goutais au plaisir simple que procurait le sentiment d’être aimé....

CHOC... Fronçant les sourcils sous la douleur ressentie à ma poitrine, je ne rompis pourtant pas l'échange. Belle arborait une odeur que je ne connaissais que trop bien, celle des bois. Non pas les embruns perceptibles dans les sous bois, mais ceux présent dans les hauts bois ou forets profondes de Woodey Valley. De plus ses lèvres étaient plus pulpeuses, son baiser plus ardant bien que d'une certaine manière froid. Troublé, je glissais mes doigts dans sa chevelure que je trouvais plus touffu et ondulée, et ce n'est que lorsque je ressentis un violent désir de mordre au sang mon épouse que j'ouvris grand mes yeux de stupeur pour tomber sur un visage que je ne pensais plus jamais revoir. Sursautant, je m'éloignais avec rapidité et force ressentant un mélange de surprise, haine, incompréhension, espoir, et envie de meurtre. Haletant, je me mis debout non sans difficulté sentant mes jambes frêles et c'est la voix chargée en émotions que je m'adressais à celle qui m'avait volé vingt ans de vie...

- Primrose?! (ma gorge se serrant) Tu...?! Quand?! (sentant la rage poindre)Comment oses tu!

Comment osait elle, après tout ce qu'elle m'avait fait, tout ce qu'elle m'avait condamné à faire, tout ce qu'elle m'avait volé! Comment osait elle paraitre devant moi après tant d'années?


     
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Scylla Blackwater

Scylla Blackwater

Admin Cauchemardesque
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MessageSujet: Re: Il y a des roses qui vous blessent et d'autres qui vous empoisonnent... [Maleficent]   Il y a des roses qui vous blessent et d'autres qui vous empoisonnent... [Maleficent] EmptyMar 7 Juil - 15:03


Il y a des roses qui vous blessent et d'autres qui vous empoisonnent...


MALEFICENT & ADAM OF REDCASTLE
Il y a ses doigts qui parcourent la pierre fraiche et polie par le vent et les années. Il y a son regard qui se perd dans le dédale de couloir. Et puis il y a sa respiration qui s’accélère alors que des pas résonnent à ses oreilles. Un battement de cils, un geste vif, et la voilà cachée derrière le recoin d’un mur, tandis qu’une domestique passe à quelques mètres d’elle avec son panier à légumes sans la voir. Il y a ensuite un silence, et puis Maleficent reprend son exploration. Le château de Redcastle est comme dans ses souvenirs. Quoi que peut-être aux allures plus vieilles, aux relents d’abandon. Signe que sa malédiction a tout de même fait effet et que le Seigneur de ces lieux a vécu en reclus. Bien que pendant qu’un temps. Parce qu’il y a de ça quelques semaines, Maleficent a eu la mauvaise surprise d’apprendre qu’Adam s’était marié. Et pas avec n’importe qui. Enfin, quoi que si justement : avec une moins que rien, une fille de rien. Une fille comme elle. Belle, qu’on l’appelle. Un nom à l’image de sa propriétaire ? Maleficent est curieuse, alors elle a fait le déplacement. Elle a laissé de côté la quête menant à son enfant pour faire un détour à Redcastle. Juste pour en avoir le cœur net. Juste pour jauger la concurrente. Celle qui lui a volé sa place. Celle qui va donc surement en payer les conséquences. Adam, jusque là, était prostré, vivant en reclus et en paria dans son grand château laissé à l’abandon. Mais depuis que cette paysanne est arrivée, depuis qu’elle lui a ouvert son cœur et qu’ils se sont mariés, les choses changent. Ça empeste le bonheur dans ces murs. Et Maleficent, elle n’aime pas ça. Adam devait payer pour tout ce qu’il lui avait fait par le passé. Et le mariage ne faisait pas parti des punitions accordées par la fée déchue. Alors il fallait qu’elle s’en mêle, il fallait qu’elle y mette son grain de sel. Qu’elle perce cette bulle d’illusions pour le ramener à une réalité bien moins reluisante.

La pleine lune est pour le lendemain, et Maleficent, elle est curieuse de voir le résultat. Aux dernières nouvelles, Adam est toujours maudit, condamné à se transformer en loup-garou. Mais est-ce toujours le cas ? Est-ce que cette Belle n’a pas réussi à rompre le maléfice ? Maleficent en doute, mais elle souhaite tout de même vérifier. Juste pour pouvoir dormir tranquille en se disant qu’Adam continue de payer. Qu’à défaut d’être toujours un paria, au moins garde-t-il en lui sa monstruosité sanguinaire. Belle est-elle seulement au courant ? Sait-elle avec qui elle a noué sa vie ? Pour le meilleur et pour le pire ? Des tas de questions qui se mêlent et s’emmêlent dans sa tête. Questions qu’elle se doit de trouver une réponse. D’où sa venue, ou plutôt sa revenue, en ces lieux aux souvenirs nostalgiques. Ses pas l’emmènent jusqu’au jardin de Redcastle. Jardin empli de roses aussi rouge que le sang. De magnifiques fleurs, dont elle a pendant longtemps espéré en glisser une dans ses cheveux. Elle sait qu’Adam y est entré peu avant elle, parce qu’elle le suit depuis qu’il est rentré dans son château. La Belle en est absente, ce qui est fort regrettable. Mais au moins lui est-il toujours présent. Maleficent le découvre endormi dans son parterre de roses, et y’a comme un pincement au niveau de son cœur qui la fait grimacer. Adam. Après toutes ses années, il n’a pas changé. Toujours cette même allure, ce charme qui l’a fait sombrer dans ses bras alors que tout lui en interdisait le droit. Elle pousse un discret soupire, la fée déchue, tandis qu’elle rode telle un prédateur autour de sa proie. Elle se penche à quelques centimètres de son visage, remet délicatement une des mèches de ses cheveux en place avant de frôler sa joue avec son index blafard. Adam. Cet homme qu’elle a tant aimé et qui lui a tout pris. Elle pourrait lui arracher son cœur pourri, là, tout de suite. Il pourrait mourir de sa main, sans que personne ne le sache. Mais Maleficent, elle s’y refuse. Parce que ce n’est pas l’avenir qu’elle lui souhaite. Il serait trop facile de le tuer, d’en faire un martyre. Non, si sa vie doit s’arrêter, ce ne sera pas de cette manière. Car Adam n’a pas tout perdu. Il lui reste encore son château, ses loyaux sujets, sa Belle. Trop de choses qui méritent encore d’être détruites. Et après, seulement après, quand il sera seul, le cœur en lambeaux, alors peut-être seulement lui abrègera-t-elle ses souffrances.

S’allongeant sur le parterre de roses en face de lui, sa tête à quelques millimètres de la sienne, Maleficient observe le ciel. Elle se laisse bercer par le souffle régulier d’Adam, en vient presque à fermer les yeux, se délectant de son odeur qui contre toute attente lui avait manqué. Les minutes passent, inlassablement, et Maleficent, elle se sent bien. Jusqu’à ce que le Seigneur sorte de son sommeil, et qu’il lui embrasse le front, puis ses lèvres. La fée déchue, si elle tente en première attention de se détacher de lui, se laisse cependant prendre au jeu. Un baiser passionné, écho d’un passé révolu. Un baiser volé. Très vite, Adam reprend ses esprits, et se rend compte de sa mégarde. Maleficent ne peut s’empêcher d’orner un sourire moqueur, lorsqu’elle voit Adam avec ses yeux exorbités tandis qu’il tente désespérément de s’éloigner d’elle. Elle se délecte de sa confusion, approchant ses mains devant sa bouche pour retenir un rire amusé. « Maleficent. » qu’elle tranche d’un ton sec, cassant. Parce qu’il n’y a plus de Primrose. Envolée, brûlée, brisée. Certes, il n’y a plus les cornes, il n’y a plus la peau translucide ou les pommettes saillantes. Mais il reste tout de même, malgré son apparence d’humaine, ce regard froid et dénué de sentiments. « Comment j’ose quoi ? C’est toi qui m’a embrassé. J’ai bien essayé de reculer, mais tu m’as serré tellement fort dans tes bras que je n’ai pu me résoudre à fuir. » qu’elle le nargue avec un ton mielleux. Elle sait très bien qu’il ne parle pas du baiser, mais plutôt de son irruption dans son château. Mais elle choisit de balayer ce sujet pour un autre bien plus délectant. Histoire de remuer le couteau dans le plaie. Se levant à son tour, lentement, Maleficent parcoure du bout des doigts une des roses à proximité, perdant son regard dans sa couleur rougeoyante. Puis elle reporte son attention vers Adam. « Je dois avouer que j’ai été fort déçue d’apprendre ton mariage avec Belle. Moi qui espérais recevoir un carton d’invitation… » qu’elle ajoute en ponctuant la fin de sa phrase d’une petite mou boudeuse. D’un coup sec, la voilà qui l’arrache de sa tige, avant de la porter avec provocation à ses narines, puis dans ses cheveux. 

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MessageSujet: Re: Il y a des roses qui vous blessent et d'autres qui vous empoisonnent... [Maleficent]   Il y a des roses qui vous blessent et d'autres qui vous empoisonnent... [Maleficent] EmptyMar 7 Juil - 18:09


     


Mali & Adam




- Primrose?! (ma gorge se serrant)

« Maleficent. »

Sa réplique avait été cinglante, son ton froid et mesquin résonnant dans le lieu.

- Tu...?! Quand?! (sentant la rage poindre) Comment oses tu!

« Comment j’ose quoi ? C’est toi qui m’a embrassé. J’ai bien essayé de reculer, mais tu m’as serré tellement fort dans tes bras que je n’ai pu me résoudre à fuir. »

Légèrement accoudée à l'endroit même ou je l'avais fui, je pouvais voir dans son regard froid que cette situation l'amusait. J'en rageais! Non seulement elle s'introduisait dans mon château sans aucune invitation, mais elle se permettait de me narguer ouvertement faisant de moi adam, le bouffon d'une chose qui portait un nom aussi hideux que pouvait l’être le cœur de sa propriétaire. Se levant lentement, primerose laissa ses doigts courir sur une des roses montée en lierre. Quand à moi sur mes gardes,  je ne la quittais pas du regard... Elle avait beau s'auto nommer maleficent, je ne voyais quand à moi qu'une primrose plus âgée, et bien que cela m'irritait de l'avouer, plus belle et ayant meilleure prestance qu'auparavant. Il ne m'aurait guère valu de temps pour combler l'espace qu'il y avait entre nous et pourfendre celle qui était à l'origine de mon malheur, mais cela n'aurait servi à rien... Baignant dans la magie, il se disait que maléficent était une puissante et cruelle sorcière; aussi l'attaque de front ne servirait qu'a me ridiculiser...

« Je dois avouer que j’ai été fort déçue d’apprendre ton mariage avec Belle. Moi qui espérais recevoir un carton d’invitation… »

Je l'observais jouer, se délecter de sa petite surprise, me menacant implicitement ou du moins ma femme belle. Belle... Heureusement qu'elle avait décidé de passer la soirée chez ses parents. Je ne sais ce qu'aurait pu faire primrose si elle était tombée nez à nez avec mon épouse... Surement l'aurait elle arraché à la vie, aussi sèchement qu'elle venait d'arracher cette rose pour s'en orner ses cheveux. je me retins de la lui arracher me contentant de la dévisager, et tenter de réfréner toutes ces images de mise à mort qui défilaient à grande vitesse dans mon esprit. Prenant un instant pour contenir ma rage, j'offris un sourire froid teinté de mesquinerie à primrose...

- Et comment aurais je pu te convier à mon mariage, alors qu'après notre petite dispute lors de mes dix huit ans;  Tu t'en es allée je ne sais ou, faire je ne sais quoi?! (me mouvant lentement sans la quitter du regard) D'ailleurs ce ne serait pas le premier grand événement que tu aurais manqué!! (faisant mine de réfléchir) Il y a eu... humm... les funérailles de mon père que tu as d'ailleurs tué, donc (souriant) en y réfléchissant, cela n'aurait guère été séant que tu y assistes. (Élargissant mon sourire) quoi qu'en matière de bien séance on a vu mieux qu'une fille saoule s'offrant à un inconnu dans un auberge! 

Fermant un instant les yeux arborant un visage de félicité tete légèrement penchée vers le bas, je les ré-ouvris dans les yeux sombres de primrose...

ta manière de t'agripper à moi, ton regard dégoulinant de sentiments et d'admiration comme si j'étais ton putain d'heros! Oui PRIMROSE, si beaucoup tremble devant toi moi je sais qui tu es! (regard dur) Oui je sais qui tu es, aussi profondément as tu enterré cette part de toi, aussi fortement as tu cherché à tuer cette part de toi! (arrivant face à elle) Tu n'es qu'une candide fille de basse extraction qui s'est imaginée princesse, enjolivée par les belles paroles d'un jeune seigneur. Et tu auras beau faire pleuvoir des malédictions, faire trembler paysans et seigneurs, tu resteras celle que j'ai prise un soir de juillet, et qui a aimé se donner à moi entièrement.

A présent que nous étions face à face, que m'importait qu'elle mette fin à une existance sombre et chaotique! Je lui cracherai mon venin sans retenue ne l'en lui déplaise!!

     
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MessageSujet: Re: Il y a des roses qui vous blessent et d'autres qui vous empoisonnent... [Maleficent]   Il y a des roses qui vous blessent et d'autres qui vous empoisonnent... [Maleficent] EmptyMer 8 Juil - 16:39


Il y a des roses qui vous blessent et d'autres qui vous empoisonnent...


MALEFICENT & ADAM OF REDCASTLE
Il bouillonne de rage. Il n’y a qu’à voir son regard enflammé, ses mains crispés et sa mâchoire contractée pour le savoir. Maleficent jubile. Elle prend la pose, en posant avec nonchalance cette rose défendue dans ses cheveux. Elle prend même le temps de se recoiffer, d’enlever les quelques pétales qui jonchaient ses cheveux depuis qu’elle s’était allongée. Puis elle pose les mains sur ses hanches, ultime signe de provocation. Elle le lit clairement dans son regard qu’elle n’est pas la bienvenue par ici. Et elle ne regrette décidemment par sa décision de venir lui rendre une petite visite surprise. Qu’il n’oublie pas qu’elle le tient à sa merci, qu’elle ne l’a pas oublié, et qu’elle lui a juré de faire de sa vie un véritable enfer. Si jusqu’alors ces derniers mois ont été plus légers que ces dernières années, la présence de la fée déchue ne fait que prédire de mauvais augures. Maintenant qu’elle sait qu’il a une chance d’avoir sa fin heureuse, Maleficent n’est plus prête de la lâcher. Pas tant qu’il ne sera pas retourner à la case départ. Seul. La fée déchue retient un sourire amusé, alors qu’elle s’imagine très bien les divers scénarios meurtriers qui doivent passer en boucle devant les yeux du Seigneur de Redcastle. Elle le sent, qu’il hésite à lui sauter dessus. À la mordre à la gorge, lui arracher le cœur avec ses doigts, l’étrangler, la transpercer de son épée… Les possibilités sont tellement nombreuses… Mais Maleficent ne bouche pas, pire, ne montre aucun signe de panique. Parce qu’elle sait qu’il ne fera rien. Parce qu’il l’a déjà sous-estimé une fois, et vu comment l’histoire s’est terminée, il a retenu la leçon. Ne jamais sous-estimer une fée déchue. Non, quoi qu’il s’imagine, Adam ne tentera rien. Parce que dès qu’il bougera son petit doigt, les foudres de Maleficent s’abattront sur lui.

Elle l’écoute parler, redressant le buste et la tête avec fierté. Oui, c’est vrai, du jour au lendemain, elle a disparu de son entourage. Envolée, la fée déchue. Ne restant derrière elle qu’une malédiction, des larmes et des cris de rage. Combien de temps, Adam l’a-t-elle cherché ? Pendant combien de semaines, de mois, s’est-elle délectée de voir tous ces soldats, toutes ces patrouilles arpenter Slumberland tout entier ? C’était le bon vieux temps. Celui où elle profitait pleinement de sa vengeance, où elle se délectait de la détresse du jeune Seigneur. Il l’avait cherché partout, sauf en l’endroit le plus évident : devant lui. En réalité, Maleficent n’était jamais partie. Transformée en corbeau, elle avait continué à épier Adam, se ravissant de son idée de génie. Elle avait même été présente le jour de sa première transformation, regrettant que sa mère intervienne et qu’elle le dirige vers la forêt. Dommage qu’il ne se transforme pas dans son propre château. Quel carnage cela aurait fait… La suite du discours d’Adam est cependant bien moins reluisante, et Maleficent déchante vite. Comment ose-t-il ? Lui parler sur ce ton ? La ridiculiser ? La provoquer ? Elle a ses lèvres qui se pincent, ses yeux qui se plissent. Et une vague meurtrière qui découle de tout son être. Pendant un instant, la fée déchue reste sans voix. Médusée, hébétée. Jamais on ne lui avait tant manqué de respect. Jamais d’ailleurs on avait osé la contrarier. Il n’y avait eu qu’Adam. Encore et toujours lui. Elle l’écoute la rabaisser sans broncher, sa cage thoracique se soulevant de plus en plus rapidement, seule preuve de sa déstabilisation. Elle l’observe se rapprocher, encore et toujours.

Le sombre idiot. « ASSEZ ! » qu’elle trouve la force d’hurler. Et de ce cri, Maleficent reprend contenance. Elle en a assez de lui, assez de son discours des plus dégradants. « N’as-tu donc toujours pas compris ? » qu’elle souffle, sa voix étant ampli de déception et d’incompréhension. Pendant un instant, elle a ce regard désolé, dépité que l’on pose sur les cas désespérés. Et puis Maleficent se reprend, et ses yeux se durcissent. Elle se ferme comme une huître, laisse derrière elle toutes les insultes qui ont fusé et qui ne l’atteindront plus à présent. Des flammes verdâtres s’échappent de son être, dégoulinant autour de son corps. De son index, la fée déchue pointe Adam. Un mot dans une langue oubliée, et voilà toutes les flammes qui se déchainent sur ce dernier. S’enroulant autour de son corps, jusqu’à le faire suffoquer et l’envelopper totalement. Lorsque les flammes se dispersent, ne reste de lui qu’un petit chiot recroquevillé sur lui-même. « Tu ne sais rien, Adam de Redcastle. Tu crois savoir, mais tu es aussi ignare qu’un chiot. Tu n'es plus rien à mes yeux, qu'un jouet qu'il m'est facile de détruire, alors ne me tente pas. Ton arrogance et ton orgueil t'aveuglent, et j'espère que ce petit tour de passe-passe te fera ouvrir les yeux. » Sa voix est ferme, tranchante. Les traits de son visage déformés par la rage. Il voulait la voir sortir de ses gongs ? La tester pour voir de quoi elle est capable ? Et bien il va être servi. « En attendant, laisse-moi te rafraîchir la mémoire. Revenons au jour de tes dix-huit ans, au jour où d’un claquement de doigt je t’ai tout pris. Je t’ai juré ce jour-là de te faire souffrir, et ce jusqu’à ton dernier souffle. Alors il y a eu la malédiction, la perdition de ton peuple, la perte de ton père, puis de ta chère mère. » Elle insiste bien sur la mère d'Adam, car elle sait Ô combien sa perte l'a affecté. « Et tu croyais qu’après ça je te laisserais libre, vivant d’amour et d’eau fraîche avec cette Belle ? » Un rire malsain s’échappe de sa gorge. « Tu es à moi. Et quoi que tu fasses, tu n’y changeras rien. Tu m’as tout pris, alors à moi de te rendre la pareille. » qu’elle conclut en se penchant vers le chiot avec un sourire machiavélique. Et d’un claquement de doigts, l’animal reprend sa forme humaine. Ultime avertissement.  

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