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 (Belle) Ce que nous appelons rose, par n'importe quel autre nom, sentirait aussi bon.

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MessageSujet: (Belle) Ce que nous appelons rose, par n'importe quel autre nom, sentirait aussi bon.   (Belle) Ce que nous appelons rose, par n'importe quel autre nom, sentirait aussi bon. EmptyLun 27 Juil - 10:09





Belle of Redcastle


L'amour est un sentiment étrange, qui parfois naît dans la perversion.
NOM & APPELLATION ◈ Belle of Redcastle... autrefois elle n'était que Belle, la fille du maréchal-ferrant, aujourd'hui, elle est bien plus par la force d'un destin étant parvenu à faire naître en elle de tendres sentiments vis-à-vis de celui étant devenu son époux. AGE ET DATE DE NAISSANCE ◈ 23 ans, depuis le 16 juin 1039. LIEU DE NAISSANCE ◈ Woodey Valley, Slumberland. Dans le village près du château de Redcastle. RACE ◈ délicieusement humaine. ROYAUME ◈ Duché de Woodey Valley, dans le royaume de Slumberland. ALLÉGEANCE ◈ unifying halo : si son mari n'a pas pris de parti, Belle est secrètement pour Phillip the Great Uniter. PROFESSION ◈ Dame du château de Redcastle. STATUT SOCIAL ◈ mariée au Duc de Woodey Valley. CONTE ◈ La Belle et la Bête. FAMILLE ◈ Sa famille est précieuse à ses yeux, elle regrettera toujours que par sa faute, son père ait perdu une main pour une misérable rose. Elle aurait supplié pour les protéger. Elle s'est d'ailleurs sacrifiée en acceptant de rester au château du Duc pour leur éviter tout malheur. S'ils n'avaient ni titre, ni couronne, s'ils ne possédaient pas les richesses des grands, ils étaient heureux dans leur simplicité. Aujourd'hui sa position et son mariage lui permettent de palier à la main manquante de son père, alors que le sors s'acharnait visiblement contre eux.
Inside your mind

◈ Que pensez-vous du conflit entre le roi Charming et l'empereur Phillip ? Belle est intelligente, nul n'oserait prétendre le contraire. Elle est cultivée, bien que trop douce et gentille, ainsi il n'est guère surprenant que même si son époux n'a rallié aucun camp, le sien va au droit et noble Phillip. Elle lui reconnaît une noblesse de cœur et une force qui lui donne l'espoir d'un avenir moins sombre que la réalité de ses terres. Et s'il parvenait à pourfendre ensuite la bête qui terrifie Woodey Valley, et qui finira forcément par réapparaître ? Car Phillip est ce digne héro des livres d'aventure qu'elle aime tant parcourir, de ces histoires qu'elle adorait raconter aux enfants. Il est l'espoir de soigner les contrées de sa noirceur.

◈ Qu'est-ce que représente pour vous la magie ? En avez-vous peur ? L'utilisez-vous ? La magie peut être belle autant qu'elle peut être laide, mais Belle n'en est pas très amatrice et s'en méfie. Elle-même ne saurait en faire usage, elle n'est qu'humaine après tout, et elle considère qu'elle n'en a pas besoin pour être heureuse. Et les manifestations les plus sombres semblent se décliner dans le royaume où elle vit, refuge laissé trop longtemps à l'abandon. Alors non, elle n'a pas confiance, la magie est quelque chose de dangereux, elle en a bien conscience et préfère s'en passer si c'est possible.


Behind the Screen

PSEUDO & PRENOM ◈ Weirdlaine. AGE & RÉGION ◈ Majeure depuis plusieurs années, et la région risque de prochainement changer si j'obtiens un boulot. FRÉQUENCE DE CONNEXION ◈ Disons que ça risque d'osciller, d'autant plus si je déménage... (5/7j). COMMENT AVEZ-VOUS CONNU SUR LE FORUM ◈ PRD je crois. VOTRE AVIS ◈ Je n'aime pas les forums sur les contes d'habitude, mais celui-ci est différent, ça change, c'est frais, les histoires... OMG quoi ! AVATAR ◈ Natalie Dormer. CREDITS ◈ Des créateurs sur tumblr, pour les retrouver, il suffit d'y faire une recherche. UN DERNIER MOT ◈  leche


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MessageSujet: Re: (Belle) Ce que nous appelons rose, par n'importe quel autre nom, sentirait aussi bon.   (Belle) Ce que nous appelons rose, par n'importe quel autre nom, sentirait aussi bon. EmptyLun 27 Juil - 10:10



Belle


Les plus belles roses doivent rester à l’abri du regard des ténèbres, sous risque qu'elles ne soient perverties.
Elle vivait... de livres, de romances, de musiques, et d'un rien.

Belle porte si bien son nom, tant elle possède une beauté délicate et fascinante. A vrai dire, elle l'était autant à l'extérieur qu'à l'intérieur de son être, comme si son âme était d'une pureté délicieuse. Elle possède bon nombre de qualités et de défauts... secourable, serviable, gentille, douce, souriante, passionnée, caractérielle, rêveuse, protectrice, intrépide, aimante, érudite/cultivée, intelligente, attentionnée, aimable, sociable, vive d'esprit, honnête, loyale, n'aime pas faire du mal aux autres, compréhensive, spontanée, à l'écoute, charitable, triste, fragile, entêtée, perspicace, sincère, attachante, curieuse, ...

Belle est née dans le village au pied du château de Redcastle, à Woodey Valley, dans le royaume du Slumberland. Ravissant bébé sur le berceau de laquelle une fée capricieuse se pencha dans le plus pur secret. Belle... le serait, tant par son apparence que par son âme. Cherchait-on à offrir un doux avenir à la paysanne à le rendre plus compliqué ? Était-ce une bonne ou une mauvaise fée qui venait de se pencher sur son berceau à la faveur d'une nuit trop silencieuse ? Les yeux si bleus du nouveau-né et ses sourires avaient-ils convaincu l'être ailé de lui accorder la faveur de conserver certains traits de l'innocence ? Nul ne le sut jamais, Belle n'était que cela, une petite fille souriante courant à perdre haleine pour se laisser tomber en riant parmi les fleurs des champs avec d'autres enfants. Mais plus que cela, si ses parents voyaient en la benjamine une fleur rare, plus ravissante encore que ses deux sœurs ainées, elle possédait cette âme charitable, proposant son aide lorsqu'elle croisait quelqu'un en difficulté, elle racontait des histoires fabuleuses, sorties tout droit de son imagination, ou bien se perdait dans des histoires qu'elle dévorait dans les livres qu'elle empruntait. Très tôt, elle les conta, les écrivit, ces récits imaginaires, à tous ceux qui n'avaient de cesse de l'écouter, et elle rendait service... aidait les plus misérables en offrant un morceau de pain, un fruit, ou de panser des plaies gratuitement. Et au-delà de tout cela, elle trouvait le temps de suivre l'éducation que ses parents désiraient pour elle, lecture, écriture, jouer de la lyre, ou s'adonner à faire les comptes de son père. Ainsi, même si elle grandissait, embellissant au fil du temps s'égrenant, jamais ses parents ne cherchèrent à promettre sa main à qui que ce soit, la préservant dans leur chaumière comme un joyau, et la laissant décidé si elle désirait ou non promettre sa vie à quelqu'un.

« Belle, t'avais pas fini de nous raconter l'histoire hier ! » s'écria Anselme, un petit garçon de 7 ans qui la regardait de ses grands yeux verts, les autres gamins hochèrent mollement la tête. Leurs vêtements étaient misérables, cela se voyait qu'ils n'étaient pas très propres, mais cela n'y faisait rien. « Je croyais que je devais vous apprendre à lire un nouveau mot aujourd'hui ? » dit-elle remarquer en plaçant ses mains sur ses hanches, pour tenter d'être plus impressionnantes, une moue contrariée cherchant à faire disparaître le sourire amusé que les enfants devinaient derrière. « Oh allez Belle ! S'il te plaît ! S'il te plaît ! » commença Anselme, rejoint bientôt par tout le reste de la mauvaise troupe. Elle leva la main pour réclamer le silence, alors que les enfants obéissaient plus rapidement que jamais, impatient d'écouter l'histoire. « Oh et puis non. » fit-elle en se détournant pour esquisser quelques pas, provoquant une vague de déception parmi les garçons qui baissèrent leurs nez en direction du sol, avant que ne pivote finalement sur elle-même, levant son bras comme si elle tenait réellement une épée. « Le pirate brandit son sabre, et hurla à la princesse emprisonnée : "Je vous libérerai !" Le rire du capitaine de l'autre navire traversa la mer déchaînée qui semblait prête à les avaler. Il doutait de la détermination et de la force de l'amour, et il allait le regretter. Le cœur brûlant, il ne désirait que rejoindre son aimée, qu'importait les tempêtes et les défis qu'il devrait surmonter pour la retrouver, il le ferait. » Elle s'interrompit brusquement, les regardant d'un air espiègle. « Et si vous voulez connaître la suite, il faudra la lire. » Forcément, cette nouvelle n'obtint pas l'approbation de ses petits élèves, et pourtant, ils se firent plus assidus, cherchant à apprendre le plus rapidement possible pour parvenir à connaître la suite de l'histoire. Puis il fut l'heure du repas, et elle le mena à Gaston, l'apprenti de son père dont elle appréciait la présence et son esprit intelligent, volontaire, et sensible. Elle qui pensait ne jamais s'éprendre que de ses livres, de ses histoires, et du reste, elle laissa son regard brûler d'un premier amour pour l'apprenti maréchal-ferrant. Elle se plaisait à l'observer, à lui apporter de quoi manger, à lui déposer des couronnes d'herbes et de fleurs tressées sur la tête, comme s'il était un prince ayant égaré celle faite d'or.

Le père de Belle remarqua l'intérêt de sa fille pour Gaston, le temps qu'elle passait avec ce garçon, et puis, il l'apprit des lèvres de l'intéressé. Il l'incita à faire sa demande... « Tu m'épouserais si je te le demandais ? » lui demanda-t-il un jour, faisant naître un large sourire sur les lèvres de Belle, alors qu'ils marchaient ensemble à l'orée de la forêt, le vent charriant les doux parfums de cette fin d'après-midi. « Demande et tu verras ? » répondit-elle, espiègle, tandis qu'elle le laissait capturer sa main dans la sienne pour la mener à ses lèvres. « Belle, je n'ai ni couronne, ni royaume, pas même le moindre monstre à tuer pour t'atteindre, mais je serai tellement heureux si tu acceptais de devenir ma femme. Le veux-tu ? » ... et le rayon de soleil du village accepta de se fiancer avec celui que le père de Belle considérait comme un fils.

Tout le village fêta cette nouvelle, les couvrant de leur bénédiction et de leur félicitation. Vivre heureux semblait être leur destinée, et Belle n'en doutait pas un seul instant. Pas même lorsque son père fut mandé pour travailler durant un mois au château, il avait confiance en Gaston pour tenir la forge et pour veiller sur sa famille. Belle aurait pourtant tellement aimé pouvoir venir avec lui, l'accompagner là-haut, mais peut-être n'était-ce pas une très bonne idée, et puis qu'y ferait-elle ? Sa place était ici, au village, auprès de son futur époux. « Père, on me dit que les roses de Redcastle sont les plus belles du Royaume, ramenez-m'en une pour mon bouquet, juste une, même la plus laide parmi toutes m'irait. » demanda-t-elle, ne réclamant nullement la plus belle ou la plus intouchable... juste une rose pour ses noces, une qu'elle pourrait faire sécher et conserverait. « Promis mon enfant. » répondit son père avant de la serrer dans ses bras. « Revenez-nous vite. » souffla-t-elle avant de déposer un chaste baiser sur sa joue. Puis elle ne put que le regarder partir si longtemps et si loin d'elle, tandis que Gaston passait ses bras autour d'elle, protecteur, sécurisant. « Il reviendra vite. »

Le loup la vit... huma sa fragrance, et la protégea.


« Pèèèèère ! » s'écria-t-elle en se rapprochant des cavaliers qui venaient de jeter son père au sol, alors qu'il se tenait un poignet ensanglanté. « Que vous est-il arrivé ? » Il hoqueta légèrement, retenant les larmes de douleur qui tentaient de percer ses paupières qu'il tenait closes. « C'est ainsi que le Duc punit les voleurs. » ricana l'un des gardes, toujours sur sa monture, avant de s'en aller, alors qu'elle levait un regard où brillait sa culpabilité. Son père n'était pas un voleur, mais il n'était pas l'heure de plaider cette vérité, il fallait avant tout le soigner avant qu'il n'ait perdu trop de sang. Aussi se fit-elle aider par quelques hommes forts du village pour le transporter à l'intérieur... panser la plaie, la cautériser à l'aide d'un fer chaud qui le fit hurler et perdre connaissance. Tandis qu'elle restait à ses côtés, tenant sa main indemne entre les siennes, ne pouvant imaginer qu'un être pouvait être si cruel avec le brave homme que son père était. Silencieuse, le visage lové contre son flanc, ses lèvres posées sur la peau de sa main, elle attendait qu'il reprenne connaissance. La nuit tomba rapidement, se fanant pour offrir une veille de pleine lune, alors qu'il ouvrait finalement les yeux lorsque de nouvelles ténèbres nocturnes commençaient à pourchasser le jour éclatant. Il observa son moignon, puis le doux visage de sa fille, capturée par l'étreinte sournoise de Morphée. Elle était la fleur la plus belle qu'il lui avait été donné de voir, plus magnifique que l'était sa mère, plus séduisante que les autres filles du village. La ravissante engeance qu'il ne voulait pas éveiller, s'éveilla pourtant en le sentant se redresser sous elle, portant une main à son visage comme pour chasser les songes persistants, repousser une mèche barrant ses traits. Et puis elle réalisa qu'il avait repris connaissance, enfin.

« Mon dieu, Père, j'ai eu si peur ! » s'exclama-t-elle, l'enlaçant avec tendresse et précaution pour le garder contre elle. Les doigts fripés et burinés par le temps vinrent s'égarer dans la douce chevelure de Belle, alors qu'il s'inclinait pour déposer un baiser au sommet de son crâne. « Il ne fallait pas... » « Est-ce vrai ? Est-ce le duc qui vous a fait cela ? Est-ce... par ma faute ? » s'enquit-elle, le cœur au bord des lèvres, ses doigts se crispant sur les vêtements de son père. Elle connaissait la réputation du Seigneur de ces terres, l'abandon de sa contrée, son désintérêt pour la bête, et puis cette réputation sanglante... mais comment y croire réellement avant cet instant. Comment pouvoir imaginer qu'un cœur soit si noir que nulle lumière ne vienne l'adoucir ? « Ce n'est pas de ta faute, sans doute aurais-je dû lui demander la permission avant de me servir. » marmonna le maréchal-ferrant en caressant doucement les cheveux de celle qui était la prunelle de ses yeux et qu'il protégerait toujours. Mais elle sentait peser le poids de sa culpabilité pour lui avoir réclamé une rose... qu'est-ce qu'une rose pour un homme tel que lui ? En quoi en perdre une était un tel outrage qu'il excusait le fait d'arracher l'une de ses mains à un homme qui ne vivait que par elles ? « Il va te falloir être forte mon enfant... le Duc a réclamé que je le rejoigne dans les bois ce soir, près de la clairière à la fontaine argenté, et que je lui offre ma vie. » Elle se crispa à ses mots. Pour une rose ? « Nous pourrions fuir, ailleurs. » proposa-t-elle pleine d'espoir en relevant ses traits pour affronter le regard de son père. Mais il secoua mollement son visage de gauche à droite pour exprimer la négation de cette possibilité. « Il a été clair, Belle. Lorsque la lune sera pleine, je devrai dire adieu à ma vie. Et si je m'y refuse, toute notre famille y perdra la vie. Il s'agit de ma responsabilité. C'est à moi de m'y rendre. » Elle n'était pas d'accord, peut-être pourrait-elle plaider leur cause auprès du Duc, même si elle ne pouvait qu'être certaine que sa réputation n'était pas surfaite à présent ? Mais il ne fallait pas que son père s'y rende, elle le ferait, qu'importe que cela en vienne à lui coûter la vie. Il valait mieux elle que lui. « Laissez-moi vous faire un thé avant que vous ne partiez. » souffla-t-elle en se relevant, s'attelant déjà dans ce qui se trouvait être une modeste cuisine, la laissant verser dans la tasse qu'elle lui destinait quelques herbes aidant à l'endormissement. « Non, c'est à moi. » souffla-t-elle alors que son père commençait à ronfler du sommeil du juste. Il n'avait fallut que quelques gorgées pour l'attirer dans les sombres aspérités des songes. Puis elle se para d'un châle avant de s'esquiver de leur demeure pour prendre la direction des bois.

« Seigneur, pardonnez-moi, car tout ceci est de ma faute. Mon père n'a rien d'un voleur, il pensait bien faire... Je n'avais demandé qu'une rose. C'est un homme bon qui ne méritait pas votre geste... Non. » marmonna-t-elle tout en avançant dans les bois, pénétrant dans la clairière où personne ne se trouvait encore, les bras serrés autour de sa poitrine, cherchant à se préserver de la fraicheur nocturne. « Seigneur, je vous en prie, épargnez la vie de mon père. C'est un homme bon et travailleur, il ne voulait pas vous déplaire, ni vous voler, je vous en fais la promesse. Il cherchait juste à me faire plaisir en me ramenant la rose que je désirais avoir pour seul bouquet. » Plutôt satisfaite de cette version, elle allait poursuivre, lorsqu'un bruit la fit sursauter et pivoter sur elle-même, mais seule les ténèbres lui faisait face. Elle avala vivement sa salive... « Pardonnez mon audace de vous supplier ainsi, mais je pourrais rembourser sa dette... » Oui, voilà, elle ne savait comment, sans doute en devenant lingère au château, peut-être en le servant, ou en prenant soin de ses roses. Et maintenant, elle devait réfléchir à autre chose... « Tu le regardes droit dans les yeux ! » Non... fit sa voix intérieure, tandis qu'elle secourait la tête. « Non, Non, Non... Il risque de mal le prendre ! N'oublies pas qu'il est fou, psychopathe et sanguinaire ! » marmonna-t-elle pour elle-même en faisant la moue, nul doute qu'il prendrait ça pour l'audace de trop alors qu'il avait coupé la main de son père. « Et bien, tu le regardes dans les pieds ! Oui dans les pieds ! » C'était sans doute le seul endroit où il ne dirait rien, et puis au moins elle résisterait à l'idée de chercher l'expression de ses traits à le fixer le plus bas possible. « Les pieds, c'est mieux, et... » Un grondement la fit sursauter une nouvelle fois qui recula d'un pas à peine face à la bête aux babines dégoulinantes et retroussées sur des dents effilées. Mais elle n'eut pas le temps d'en faire un autre, qu'un second loup se précipita sur le premier pour le tuer, tandis qu'elle restait finalement immobile. Le monstre, si grand et puissant, s'approcha d'elle, son museau ensanglanté si proche de ses traits qu'elle en frissonnait de terreur. Allait-il la dévorer à présent ? La tuer comme les autres ères ayant eu le malheur de tomber sous ses crocs ? A la place, il s'écarta, comme pour lui intimer de disparaître... trop heureuse d'en réchapper, elle se mit à courir en direction de la ville, délaissant son châle qui s'envola de ses épaules, derrière elle. Il n'était pas dit que le monstre soit clément une seconde fois pour un morceau de tissu.

Il l'enferma... pour une rose, pour une vie, pour la séduire.


Le lendemain la vit se présenter devant le château, réclamant une audience auprès du Duc pour lui demander grâce. Oui, elle réclamait cette possibilité de défendre leur cause, après tout, elle ne l'avait pas vu la veille, et elle craignait qu'il se venge contre sa famille, ou à défaut, ne réclame la tête de son père sur une pique. Elle n'était pas certaine qu'il accepte de la recevoir, mais sa poitrine se gorgea d'espoir lorsqu'on la mena à lui. Esquissant une délicate révérence, elle garda son regard obstinément braqué sur ses chaussures, alors que les mots de la veille s'esquivaient de ses lèvres. « Seigneur, je vous en prie, épargnez la vie de mon père. C'est un homme bon et travailleur, il ne voulait pas vous déplaire, ni vous voler, je vous le jure. Il ne cherchait qu'à me faire plaisir en me ramenant la rose que je lui avais demandée. Pardonnez mon audace de vous supplier ainsi, mais je pourrais rembourser sa dette... » Elle allait poursuivre, soulevant le panier de fruits et légumes qu'elle tenait pour preuve de ses bonnes dispositions, de son labeur gratuit jusqu'à ce qu'il juge que tout ceci était suffisant. Mais il éclata de rire, la laissant se figer dans cette même posture, comme une biche ayant repéré un prédateur et s'apprêtant à fuir à la moindre menace. Son cœur battait d'ailleurs si fort dans sa poitrine. Plus encore lorsqu'elle sentit sa main sur son épaule... elle avait bien vu ses pieds se rapprocher, mais elle frissonna lorsque son souffle s'écrasa près de son oreille. - Je n'accepterai cela qu'à une condition... Que vous restiez deux mois entiers en ma compagnie sans possibilité de voir vos proches. Elle sursauta à cette étrange contrepartie, hésitante, se retrouver coupée du monde, entre ces murs, auprès du... monstre. Sa gorge sembla s’assécher, mais il ne parlait que de compagnie. Deux mois valaient-ils la mort de son père ? Certainement pas. « J'accepte. Je resterai ici jusqu'à ce que ma dette soit payée. » murmura-t-elle d'une voix d'où elle chassa le moindre tremblement.

Il sembla satisfait, et malgré qu'elle s'attendait à dormir dans une chambre misérable, il la conduisit à des appartements magnifiques. Ses yeux, pailletés d'étoiles, scrutèrent les lieux, alors qu'il poursuivait, l'autorisant à explorer le château à l'exception d'une seule et unique porte. A la vérité, les lieux étaient magnifiques, intrigants, attisant sa curiosité, mais elle comptait les jours, tout en se montrant aimable avec son hôte, bien qu'insensible à son charme. Toujours cordiale et respectueuse, mais elle ne s'autorisait aucun écart. Le temps s'égrenait comme une évidence, alors qu'elle n'avait pour compagnie que lui, et quelques uns des domestiques œuvrant entre ces murs. Jusqu'au jour fatidique... où deux lunes avaient été rondes. Elle le rejoignit pour souper, le cœur gonflé de l'espoir de revoir les siens, Gaston, de retrouver son existence, de se marier prochainement et de s'éloigner d'ici, de lui. Ils dînaient lorsqu'elle entrouvrit les lèvres, tout en portant sa cuillère à sa soupe.

« Mon Seigneur, quand pourrais-je quitter le château, voilà deux mois, ma promesse... » - Vous ne partirez pas. la coupa Adam, alors qu'elle ne faisait que remettre en mot l'accord qu'ils avaient passé. « Mais vous aviez dit... » chercha-t-elle à argumenter, mais il l'interrompit une nouvelle fois. - Votre dette n'est pas payée, deux mois n'y ont pas suffi. Vous resterez ici tant que je n'en aurai pas décidé autrement. ordonna-t-il d'un ton assez tranchant pour signifier qu'il n'y avait pas de discussion possible. Que si elle partait maintenant, leur accord serait nul et que les deux mois passés n'auraient aucun poids. Le cœur tambourinant dans sa poitrine, une moue colérique aux lèvres, elle releva les yeux en direction du Duc pour l'affronter... « Bien. » répondit-elle, avant de reposer sa cuillère, l'estomac brusquement noué. « Veuillez m'excuser, je ne me sens pas très bien. » prit-elle la peine de prétendre, avant de quitter la table rapidement et sans un mot de plus pour rejoindre sa chambre, sur le lit de laquelle elle noya ses larmes. Prisonnière... elle était prisonnière... la laisserait-il seulement partir un jour ? Elle ne pouvait même pas revoir les siens, car c'était l'accord, celui qui n'aurait dû durer que deux mois et qu'il avait prolongé.

Quelques jours plus tard, alors qu'elle avait décidé de ne plus adresser la parole au maître des lieux, un serviteur s'approcha d'elle sans en informer Adam. « Mademoiselle Belle... » Elle soupira à cette appellation, signe qu'elle l'avait entendu et qui sembla lui suffire puisqu'il reprit. « Gaston et d'autres villageois vous cherchent. Son père et votre beau-frère sont morts lors de la dernière battue... » Il fallait que cela cesse, elle ignorait combien de temps elle serait prisonnière de ces murs et de leur Seigneur, combien de temps il ferait durer sa promesse... Aussi écrivit-elle une courte missive au maréchal-ferrant, de sa plus belle écriture cependant.

« Gaston,

Je vous prie de cesser vos recherches, je suis en sécurité à Redcastle, aux côtés du Seigneur Adam. Il m'a sauvée du loup, a veillé sur moi, et je lui en suis reconnaissante. Plus encore, je l'aime. Vous souvenez-vous de ces récits qui me faisaient tant rêver ? J'en vis un à cet instant, Adam est un véritable prince charmant, un homme bon malgré ce qu'il peut se dire à son sujet, et il a su capturer mon cœur. Pardonnez-moi de ne pas vous avoir prévenu plus tôt, et de mettre un terme si abruptement à notre engagement. Pardonnez-moi...

Prenez soin de vous,

Belle. »


Les mots étaient venus rapidement, odieux mensonges pour les mettre en sécurité, que la folie des battues cesse, et que personne n'ait l'idée de vouloir la délivrer de sa geôle. Elle tendit la missive pliée au servant, avec pour consigne qu'elle arrive à Gaston pour que tout ceci s'arrête, et qu'elle puisse tenir parole envers celui auquel elle n'adressait plus la parole. Auprès de lui, elle se murait dans un mutisme parfaitement agaçant, ne descendant parfois même pas manger avec lui, désireuse de ne plus être agréable pour le pousser à mettre un terme à cette comédie... Tout ceci provoquait peu à peu des conséquences multiples : il lui arrivait de l'enfermer deux jours de suite dans ses appartements, ou bien encore de détruire chaque meuble composant sa chambre sans lui en allouer une autre, la laissant dormir parmi les décombres, pleurer sur son sort... Pour mieux la voir redécorée le lendemain, la laissant devenir plus somptueuse encore. Leurs relations houleuses s’aggravaient en vérité, au fil du temps. Et puis un jour, elle eut l'opportunité de fuir, les gens du château ne lui prêtait aucune attention, Adam ne se trouvait pas là non plus... elle partit, jusque chez elle, allant se lover dans ses bras de ses parents, d'eux nuits où elle resta avec eux, à leur raconter que tout se passait bien, qu'elle était heureuse, mais ils étaient inquiets. Pourtant, elle revint au château, quelques livres avec elle, pour s'évader et rêver d'autres mondes. La seconde fois, elle croisa Gaston, à qui elle mentit de cette même assurance, tout allait bien, il l’exhortait à dire la vérité, à prétendre qu'elle ne pouvait aimer un tel monstre, qu'ils pourraient partir. Mais elle revint dans sa geôle sans se douter un seul instant que quelqu'un la suivait. Peut-être Adam, s'il avait su qu'elle fuyait réellement, ne l'aurait pas permis, mais elle l'ignorait.

Puis, peu à peu, le mensonge se farda de réalité, sa prison incita la jeune femme à s'éprendre de son geôlier... syndrome de Stockholm prétendraient la modernité, elle, elle n'y vit que son cœur s'emballant en sa présence, et ces sentiments pour l'homme qui dirigeait son duché avec cruauté, qui avait coupé la main de son père sans l'ombre d'un remord, et qui la gardait prisonnière depuis des mois. Qu'espérait-il ? Qu'attendait-il ? Que voulait-il ? Elle s'en voulait, mais elle aimait passer du temps auprès de lui, elle lui parlait de ses lectures, de ses promenades, elle l'écoutait également, elle lui adressait ces sourires discrets, elle cherchait sa présence, elle osait croiser son regard sans l'ombre d'une hésitation. Et maintenant ?

Elle s'introduisit dans ce lieu interdit du château, découvrant ce magnifique jardin secret, celui où se trouvaient des roses si belles qu'elle ne résista pas à l'envie d'en couper une pour en humer le parfum. Peut-être, au fond, n'était-ce que la sensation de découvrir et d'emporter un morceau d'Adam avec elle, mais au lieu de cela, en la découvrant ici, ainsi, il entra dans une colère noire, lui ordonnant de partir, la traitant de voleuse, avant de la bousculer jusqu'à ce qu'elle en tombe au sol. Les larmes glissèrent sur ses joues délicates, les mots se firent agressifs, rancuniers, chargés d'une vérité qu'elle lui jetait au visage, le poussant à reculer, à écraser une rose sur son passage, avant de le voir se précipiter pour tenter de la préserver. Une rose... ce n'était qu'une fleur ! « [...] JE VOUS HAIS ! Ce n'est qu'une maudite rose ! Les fleurs sont faites pour fleurir et mourir ! Elles ne valent aucune de vos bassesses, elles ne rachètent pas votre cruauté ! Vous devriez vous préoccuper de VOS sujets plutôt que de ces fleurs ! » Elle s'emportait, furieuse, avant de se précipiter sur les autres roses pour les arracher à mains nues, s'écorchant avec indifférence sous la rage qui la possédait. Il la percuta rudement, la faisant tomber au sol, avant de hurler, une rougeur sanguine éclatait sur ses traits, alors qu'il n'avait jamais été dans une telle fureur... elle en resta figée, terrifiée, ne s'attendant pas à une telle réaction pour des... roses. Il se releva, commençant à faire les cents pas... elle, se releva, prête à partir, à quitter cet endroit maudit, et lui... lui qu'elle aimait alors qu'elle n'aurait jamais dû. Mais aux sanglots contenus dans sa voix, elle s'immobilisa... puis pivota.

- Je vais arranger tout ça... je vais arranger tout ça... Je vais arranger tout ça... je vais ... Je vais... Je vais arranger tout ça.... Je vais arranger tout ça.... Je vais arranger tout ça.... termina-t-il en tombant à genoux sur le sol, elle fut incapable de partir. Elle le voulut pourtant, mais elle parti dans sa direction, s'approchant doucement de lui, venant poser une main hésitant sur son épaule. Mais elle sursauta de crainte et de surprise lorsqu'il l'attira contre lui, enlaçant sa taille, posant son visage contre son ventre. Elle vint glisser ses doigts tremblant dans sa chevelure... Il pleurait contre elle, lui qu'elle pensait incapable de ressentir quoique ce soit, il s'agrippait à elle comme à une planche de salut. « Tout ira bien... cet endroit sera encore plus beau qu'avant. » lui souffla-t-elle avec douceur, observant ce que sa colère avait produit comme carnage dans cet endroit qu'elle avait trouvé tellement magnifique. Elle poursuivit ainsi, contrant ces seules et mêmes paroles qui s'esquivaient des lèvres d'Adam.

Jusqu'à ce qu'il relâche sa prise, sans lui permettre de s'esquiver, mais au moins de tomber à genoux à son tour, effleurer ses traits de ses doigts délicats et tremblants, craignant une autre réaction violente. Au lieu de cela, ils finirent par s'allonger au milieu des roses, les vivantes et les cadavres qui jonchaient le sol, elle le garda contre elle, continuant à l'apaiser doucement. Jusqu'à ce qu'ils s'endorment, Morphée venant dérober les larmes et les rancœurs au profit de certains songes. Elle s'éveilla la première, un éclat d'or tombant sur sa joue. Belle avait ouvert les yeux sur l'endroit, puis sur l'être qui dormait encore à ses côtés, celui qui n'avait rien eu du monstre, qui avait prouvé être capable de larmes, de ressentir quelque chose. Et pour une fois... elle se pardonna de l'aimer, de s'être éprise de celui qui avait quelque chose de bon battant dans sa poitrine. Il ouvrit les yeux, avant que leurs regards se croisent enfin, elle ne sut ce qu'il y découvrit, mais il fit mine de vouloir se relever. Aussi leva-t-elle une main pour venir effleurer sa joue avec douceur, sans le quitter des yeux, sans parvenir à se détourner de lui. Ses doigts chutèrent, venant gagner sa nuque et ses cheveux, elle approcha ses lèvres des siennes pour y déposer un baiser. Peut-être... Mais la passion de ce qu'ils ressentaient se glissa à leurs lèvres, le tendre baiser se fit plus ardant, plus brûlant, ne s'interrompant que lorsqu'ils n'eurent plus de souffle. Peut-être que c'était cela qu'il attendait... et bien plus encore. « Épousez-moi. » souffla-t-elle à son oreille, certaine de savoir ce qu'il avait attendu et ce qu'elle souhaitait plus que tout à cet instant : lui appartenir.

Elle s'éprit de lui... fragile papillon prisonnier de sa toile.


Les paysans ne voulaient pas d'elle pour Dame de leur duché. Ils ne voulurent accorder le soutien à cette grande fête qui se profilait, et Belle en entendit parler. Déçue, elle comprit rapidement qu'ils agissaient ainsi parce qu'elle ne devrait pas devenir l'épouse du tyran, mais celle du Maréchal-ferrant tant aimé d'eux. Pourtant, Adam ne recula pas, désireux de l'épouser, il rejeta l'hostilité en l'épousant en petit comité, mettant le peuple devant le fait accompli. Elle était la Dame de Redcastle, bien que ce n'était pas tant cette position qu'elle aimait que son nouvel époux. Tout du moins, s'ils dansèrent, s'embrassèrent et eurent la bénédiction forcée d'un peuple, une missive interrompit les festivités et leur prochain départ vers la chambre qui devait voir l'innocence de la jeune femme dérobée par son époux, consommant ainsi leur mariage. Mais il n'y eut rien, le sort levé lui arracha son nouvel époux, et elle s'y fit, parce que la nouvelle était trop belle, Phillip avait toujours été un espoir, tant par les lèvres de son père, que dans les livres relatant ses exploits. Elle l'attendit, continuant à lire, à profiter du confort du château, à aller se promener sur les terres l'entourant, cueillir des fleurs, aider les miséreux... malgré les tenues outrancièrement chères qui la couvraient. Pourtant, lorsque Adam revint un mois plus tard, il ne semblait pas impatient de consommer son amour avec Belle...

Amoureuse, mais blessée, son comportement lui rappela la propre dualité de ses sentiments, cette lâcheté d'avoir appris à l'aimer plutôt que devenir l'épouse de celui à qui elle avait dit oui en premier. Briser une promesse, se découvrir une vie plus solitaire, se rappelant la noirceur de son aimé... il arrivait que la duchesse pleure dans la solitude de son lit glacé, qu'elle s'égare dans la pièce où elle aimait lire, enfoncée dans le fauteuil qui lui servait de lit temporaire. Il avait voulu l'épouser, et à présent, il n'avait de cesse de voyager, de s'éloigner, de consolider ses positions, de guerroyer... au détriment total de leur union. Peut-être aurait-elle été plus heureuse auprès de Gaston, bien que son amour pour Adam était plus fort, plus puissant, plus dévastateur et contre-nature. Elle avait aimé sa noirceur avant de découvrir l'étincelle lumineuse qu'elle avait cru voir pulser en lui, cette fragilité auprès de ces roses dont elle prenait soin en son absence. Il lui arrivait de quitter le château parfois, pour retourner passer nuits ou un instants auprès de ses parents, se sentant trop seule au milieu de ces pierres froides. Dans cette chambre, alors que ses doigts effleuraient le miroir où son reflet l'observait fixement. « Peut-être... n'aurions-nous pas dû nous marier... qu'en dis-tu ? » se questionnait-elle parfois, les larmes si proches de se déverser, indécise quant à la vie qui était la sienne. Amoureuse d'un tyran, éprise de tout son être de celui qu'elle ignorait être le loup qui terrifiait la région il y avait encore si peu de temps, et qui reviendrait peut-être plus tard. Délaissée par cet époux trop occupé et trop absent, avec lequel elle n'échangeait que quelques baisers qui faisaient pourtant battre son cœur si fort qu'elle ne pouvait nier ses sentiments. Elle espérait son contact, sa présence, mais il n'avait pas de temps pour elle, à croire que oui, tout cela n'avait été qu'une erreur.

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Talya Blackraven

Talya Blackraven

Admin Shippeuse
Premier Voyage : 02/09/2014
Missives : 446
Pseudo : riddermark (florence)
Occupation : capitaine de l'Oriel's Jewel, tueuse, voleuse et pilleuse, croqueuse d'hommes, traitresse...
Localisation : sur toutes les eaux de Vanàrillion.

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MessageSujet: Re: (Belle) Ce que nous appelons rose, par n'importe quel autre nom, sentirait aussi bon.   (Belle) Ce que nous appelons rose, par n'importe quel autre nom, sentirait aussi bon. EmptyLun 27 Juil - 10:33

Bienvenue parmi nous ma jolie I love you
Si tu as des questions, n'hésite pas à contacter un membre du staff Smile
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MessageSujet: Re: (Belle) Ce que nous appelons rose, par n'importe quel autre nom, sentirait aussi bon.   (Belle) Ce que nous appelons rose, par n'importe quel autre nom, sentirait aussi bon. EmptyLun 27 Juil - 10:37

Merci beaucoup Talya gaah leche calin
Je suis déjà en train de lire tout ce qui pourrait concerner Belle, fiches, PV... study Si j'en ai, j'hésiterai pas coquin
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Scylla Blackwater

Scylla Blackwater

Admin Cauchemardesque
Premier Voyage : 02/05/2015
Missives : 346
Pseudo : fauve. (charlotte)
Occupation : prostituée, mendiante, mangeuse d'âmes
Localisation : là où le vent l'emporte, laissant une traînée de cadavres après son passage

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MessageSujet: Re: (Belle) Ce que nous appelons rose, par n'importe quel autre nom, sentirait aussi bon.   (Belle) Ce que nous appelons rose, par n'importe quel autre nom, sentirait aussi bon. EmptyLun 27 Juil - 14:04

Oh Belle... me gusta Excellent choix ! love
Bienvenue parmi nous, et garde-moi un lien au chaud... coquin fire
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MessageSujet: Re: (Belle) Ce que nous appelons rose, par n'importe quel autre nom, sentirait aussi bon.   (Belle) Ce que nous appelons rose, par n'importe quel autre nom, sentirait aussi bon. EmptyLun 27 Juil - 16:39

Merci maléfique fée qui veut détruire mon couple déjà bien compliqué hay
calin
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MessageSujet: Re: (Belle) Ce que nous appelons rose, par n'importe quel autre nom, sentirait aussi bon.   (Belle) Ce que nous appelons rose, par n'importe quel autre nom, sentirait aussi bon. EmptyLun 27 Juil - 17:48

Bienvenue jolie Belle, bon courage pour ta fichette Smile petit coeur
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MessageSujet: Re: (Belle) Ce que nous appelons rose, par n'importe quel autre nom, sentirait aussi bon.   (Belle) Ce que nous appelons rose, par n'importe quel autre nom, sentirait aussi bon. EmptyLun 27 Juil - 18:20

Merci Perséphone cute
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Wilhem Wolfdregil

Wilhem Wolfdregil

my own savior
Premier Voyage : 02/05/2015
Missives : 305
Pseudo : ☾ windsouth. (alizée)
Occupation : ☾être le chien-chien à une demoiselle qui porte souvent un chaperon rouge, wouf.
Localisation : ☾silverdims à mistyland, là où les loups dominent, wouf.

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MessageSujet: Re: (Belle) Ce que nous appelons rose, par n'importe quel autre nom, sentirait aussi bon.   (Belle) Ce que nous appelons rose, par n'importe quel autre nom, sentirait aussi bon. EmptyLun 27 Juil - 22:44



félicitations, tu es validé(e)

Très bon choix de pv. sniff sniff sniff sniff Tu sembles bien avoir cerné le personnage, je te valide avec grand plaisir. petit coeur Bienvenue parmi nous. cute




Tu peux donc désormais te promener librement sur le forum, tel un voyageur en quête d'aventures toujours plus palpitantes les unes que les autres ! Dans un premier temps, nous te demandons d'aller recencer ton avatar, afin d'éviter tout problème de doublon ou autre ! Si tu es un personnage non poste-vacant il faudra que tu recense ton conte. Si tu as soif de RP et de nouvelles rencontres, nous te conseillons d'ouvrir ta fiche de liens, histoire de pouvoir papoter lien avec les autre membres validés du forum.. Il t'est également possible de créer ton carnet de bord, autrement dit un sujet totalement libre où tu pourras poster absolument tout ce que tu souhaites sur ton personnage (graphismes, journal intime, chronologie, etc..) si le cœur t'en dit !
Enfin, nous t'encourageons à venir flooder dans la partie faite pour (ici on aime bien les gens bavards ) et également à participer à la vie de la CB (il y aura toujours quelqu'un pour t'accueillir dignement ).


Bon jeu et bonne aventure sur AIT !


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MessageSujet: Re: (Belle) Ce que nous appelons rose, par n'importe quel autre nom, sentirait aussi bon.   (Belle) Ce que nous appelons rose, par n'importe quel autre nom, sentirait aussi bon. EmptyMar 28 Juil - 10:10

Merci beaucoup cute petit coeur
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MessageSujet: Re: (Belle) Ce que nous appelons rose, par n'importe quel autre nom, sentirait aussi bon.   (Belle) Ce que nous appelons rose, par n'importe quel autre nom, sentirait aussi bon. EmptyMer 29 Juil - 3:52

BIENVENUE FEMME DE MOI!!!! cheers

je vais m'occuper de toi maintenant c'est promis Laughing I love you
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MessageSujet: Re: (Belle) Ce que nous appelons rose, par n'importe quel autre nom, sentirait aussi bon.   (Belle) Ce que nous appelons rose, par n'importe quel autre nom, sentirait aussi bon. EmptyMer 29 Juil - 8:40

Merci marie de moi calin loove leche
Mdr, d'accord siffle
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MessageSujet: Re: (Belle) Ce que nous appelons rose, par n'importe quel autre nom, sentirait aussi bon.   (Belle) Ce que nous appelons rose, par n'importe quel autre nom, sentirait aussi bon. Empty

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