NOM & APPELLATION ◈ Allan A'Dayle, du moins c'est ainsi qu'il se fait appeler depuis des années. Son véritable prénom, celui donné par ses premiers maîtres était Ébène, ainsi nommé de part la couleur de son plumage qui se rapprochait de celle de l'ébène rouge. Son nom humain appartenait à l'aîné de ses maîtres, décédé peu avant sa transformation. AGE ET DATE DE NAISSANCE ◈ Il n'a jamais connu sa date de naissance et ne connait pas non plus son âge réel. Ce qu'il sait en revanche, c'est que cela fait désormais une trentaine d'année qu'il est devenu humain. LIEU DE NAISSANCE ◈ Agrabah RACE ◈ Coq humanisé ROYAUME ◈ Slumberland ALLÉGEANCE ◈ C'est au roi Philipp que va l'allégeance d'Allan, bien que cela soit par défaut. En effet, c'est envers Robin que notre ami est avant tout loyal. Ce dernier servant ce roi, les choses semblent aller dans ce sens. PROFESSION ◈ Membre des Merry Men, bien qu'il ne participe que guère aux missions de ceux-ci, ne se pensant pas réellement à la hauteur du reste du groupe, il se contente la plupart du temps à vagabonder en chantant leur exploits, enjolivant bien entendu les choses. De par son passé peu reluisant, il lui arrive aussi de faire don de ses talents de voleur à cette famille qui l'a recueilli.  STATUT SOCIAL ◈ Célibataire, sans doutes le restera-t-il encore longtemps. Ayant gardé une grande partie de sa nature première, il ne cesse d'aborder plus ou moins toutes les femmes qu'il rencontre, bombant le torse, fier comme un coq.CONTE ◈ Robin des bois.FAMILLE ◈ Il y a fort longtemps, avant qu'on ne lui lance ce fameux sort, Ébène avait ce que l'on pourrait comparer à une compagne "officielle", Galinette ainsi qu'une ribambelle de petits poulets, mais est-ce que cela a encore une importance désormais? Des années plus tard, il y eut aussi cette femme, Ellen. Belle comme le jour dont il s'était amouraché, les rêves plein la tête. Si celle-ci n'avait pas tapé dans l'œil d'un noble malsain, sans doutes celle-ci serait-elle devenue sa femme. Malheureusement, le destin ne semble guère vouloir lui sourire

◈ Que pensez-vous du conflit entre le roi Charming et l'empereur Phillip ?
Pour tout vous dire, cela ne m'importe que peu. Ça ne m'intéresse pas vraiment. Peut-être est-ce dû à mes origines des plus … Simplistes mais j'ai toujours vécu comme je l'entendais sans me soucier de quoi que ce soit. Roi, reines, empereurs et autres nobles tout ça me dépasse complètement. Moi qui n'était qu'un simple ménestrel itinérant, cela change-t-il quelque chose qu'untel ou untel soit au pouvoir ? Ou gagne la guerre ou je ne sais quoi encore ? Absolument pas. Ma vie continue. De ce que j'ai vu cependant, c'est que nombres de gens hauts placés se croient tout permis, comme cet enfant de putain qui a exécuté ma bien-aimée. J'ai depuis cette rage qui habite en moi. C'est en partie pour cela que j'ai rejoint Robin. Brisé, il me faut me reconstruire et quel meilleur moyen que de mettre des bâtons dans les roues de ces gens qui se croient tout permis, se prenant même parfois pour des dieux ? Malgré mon aversion pour tout cela … Je … Suis plus ou moins dans le camp de Philipp. Cela est plus par défaut que quoi que ce soit d'autre. Notre chef est de son côté alors, dans une certaine mesure je le suis aussi. De ce que je sais, c'est un homme plutôt bon et, il se peut que cet homme est préférable plutôt qu'un autre. Ainsi, si je devais réellement me prononcer -outre le fait que de déchirer les royaumes dans des conflits inutiles- j'aiderais l'empereur. J'ignore comment mais je le ferais. Pour Robin. Pour Ellen.

◈ Qu'est-ce que représente pour vous la magie ? En avez-vous peur ? L'utilisez-vous ? La magie et la sorcellerie est sans doutes la pire chose qui ait pu descendre sur notre monde. La plus cruelle, la plus dangereuse et la plus effrayante. Il y a de nombreuses années j'étais un coq tout ce qu'il y a de plus normal, heureux avec une vie paisible et surtout, des plus simples. Vint alors cette hideuse vieille femme qui me transforma en humain. Il m'a fallu des années pour m'adapter à vous, vos coutumes, votre façon de communiquer et toutes les complications que vous mettez dans vos vies.Vous réfléchissez trop. Bien trop et sur trop de choses inutiles. Il faut apprendre à vivre plus simplement. Ce fut horrible, tout simplement. Il faut exterminer toutes ces sorcières, bonnes ou mauvaises afin que plus personne ne souffre de la même chose que moi. Il faut en avoir peur, ne pas jouer les cœurs vaillants face à elle. Nous ne sommes rien face à cette puissance. Plutôt que de se déclarer la guerre entre humains, ce sont elles qu'il faut combattre, pour l'avenir de toute votre espèce.

PSEUDO & PRENOM ◈ Aeweel AGE & RÉGION ◈ 24 ans, dans le Sud FRÉQUENCE DE CONNEXION ◈ 4-5/7  COMMENT AVEZ-VOUS CONNU SUR LE FORUM ◈ Grâce au partenariat avec Harvesting Devil VOTRE AVIS ◈ L'univers est tout simplement génial tout comme le graph du forum alors j'ai cédé ^^AVATAR ◈ Travis Fimmel CREDITS ◈ fuck yeah travis fimmel UN DERNIER MOT ◈ Aucun désolé

« D'histoires en histoires, en cycle de légendes il y en a une dans ma mémoire qui restera parmi les grandes épopées païennes. L'histoire d'un jeune coq à la destinée exceptionnelle, une destinée que sans aucun doutes, nul autre coq ne put se targuer de posséder. C'est dans le magnifique royaume d'Agrabah que son histoire commence, dans la petite ferme de la petite famille A'Dayle. De modestes paysans cultivant ce qu'ils pouvaient dans ce sol difficile, tout en élevant des bêtes pour assurer leur survie. Un matin, d'un œuf tout ce qu'il y avait des plus banal sortit un petit oisillon, qui, déjà, ne pouvait guère s'empêcher de chanter, ou tout du moins, s'égosiller en essayant d'assouvir cette pulsion qui le poussait à vouloir prouver à tous qu'il avait de la voix. Très vite, l'on nomma cette petite chose Ébène, tant sa couleur rappelait celle de l'arbre roux. En cette époque, la vie était plaisante et des plus simples. Le coq n'avait nulle obligation si ce n'était celles imposées par la nature. Vaquant à ses occupations, l'animal se contenant de manger ce qu'on lui donnait, se promener, bombant le torse pour plaire aux femelles -et accessoirement pour les ensemencer- en n'oubliant jamais de chanter tous les matins et, quelques autres fois dans la journée, lorsque l'envie devenait insoutenable. Particularité qui n'échappa guère à une vieille femme vivant non loin de son royaume fait de fumier et de courtisanes. Cette femme, en plus d'être hideuse véhiculait quelques mauvaises rumeurs à son sujet. Certains disaient à voix basse qu'elle était une sorcière. Était-ce la vérité ? Peut-être. Chose sûre cependant, c'est qu’Ébène ne s'intéressait guère à ce genre de choses à l'époque. Après tout, comment un coq pouvait-il s'en inquiéter ? Et pourtant, notre cher ami aurait dû. Nombreux furent ceux à surprendre cette vieille femme en train de pester contre l'animal tout comme les tortures qu'elle énuméra sans cesse si elle venait à l'attraper.

En attendant, lui, de son côté, était le plus heureux des coqs. Contre toute attente, l'aîné des fils de ses maîtres s'était pris d'affection pour lui, jouant en lui courant derrière ou encore en l’attrapant pour le cajoler en caressant ses plumes ou en lui donnant un peu de rab' de graines. Avec le temps, le roi sur su fumier finit par avoir une favorite, Galinette. Du moins, c'est ainsi que l'animal le perçut. La vérité était quelques peu différentes. Les fermiers avaient décidés de l'isoler avec sa femme pour avoir quelques nouveaux poussins à ajouter à leur basse-cour. Créant une ribambelle de  petits enfants, le coq était fier comme personne.

Tout se passait pour le mieux, jusqu'au petit matin où, après avoir chanté -et de fait agacé la prétendue sorcière- Ébène découvrit un trou dans l'enclos. Joueur et incroyablement curieux, le mâle s'extirpa de cage dorée pour vagabonder hors des terres de ses maîtres. Ses pattes finirent par le conduire vers un cimetière. Lieu étrange et intriguant pour le jeune oiseau qui décida de découvrir ce nouveau lieu, jusqu'à tomber bec à nez devant ses maîtres qui ne semblaient guère joyeux. Des larmes dégoulinaient le long de leur joues, signification qui lui échappa d'ailleurs sur le moment. Tout comme ce trou intriguant devant une pierre à la forme étrange. S'approchant un peu pour assouvir sa curiosité, il finit par être repéré et coursé par un des fils A'Dayle. Malheureusement pour lui, les nombreuses sessions de jeux avec l'aîné le rendirent très doué pour s'enfuir, tant et si bien qu'il s'échappa sans grand mal du jeune adolescent. Finissant par arriver devant une maison lugubre, Ébène prit une pause pour picorer les quelques insectes qui semblaient avoir élu domicile non loin des murs, piaillant joyeusement à chaque pic. Ces petits bruits alertèrent la propriétaire des lieux qui était, vous vous en doutez, cette fameuse vieille femme. Un étrange sourire sadique se dessina sur son visage, tandis que l'animal la regardait de côté, sans imaginer ce qui pouvait lui arriver. L'insultant de plus ou moins tous les noms qui lui passa par la tête, un sort finit par être jeté, à travers un rire édenté, avant de s'extasier fièrement sur le fait qu'ainsi, il ne chanterait plus pour enfin rentrer victorieuse dans sa chaumière. »

« Que se passait-il ? Que lui arrivait-il ? Ebène était perplexe devant la situation. Lui qui ne savait pas voler, s'élevait désormais. Petit à petit il sentit le bout de ses ailes prendre vie, capable de se mouvoir, comme s'ils avaient toujours été là. Ses yeux voyaient mieux, tandis que son bec n'avait plus rien d'un bec. Plus grand, plus fin, moins solide et nettement moins pointu. Comment allait-il se nourrir ? Nu comme un ver, notre cher ami se dandina jusqu'à sa demeure attirant les regards des paysans voisins qui n'y comprenaient pas grand chose. Imaginez un adolescent avec des cheveux qui ne semblaient être là que pour former une crête, piaillant comme une poule, se déplaçant de la plus étrange des façons, les mains ramenées vers son torse, lui permettant d'agiter ses coudes pour une raison inconnue. Comme si cela ne suffisait pas, il y avait sa tête qui se balançait d'avant en arrière à chaque déplacement. L'enfant était-il fou ? C'est sans aucun doutes ce que tous pensèrent ce jour-là, mais personne ne s'en préoccupa plus que cela.

Une fois arrivé chez lui, l'ancien coq tenta désespérément de regagner son royaume par le trou emprunté à l'aller, sous le regard paniqué de ses conquêtes, anciennes conquêtes et enfants. Qu'est-ce qui leur prenait ? C'était à n'y rien comprendre, le trou était le même, pourquoi diable ne passait-il plus par là ? Avant de trouver une quelconque réponse à ses tourments, une voix familière se fit entendre dans son dos, chose qui le fit se retourner tout heureux. C'était son maître. Quel bonheur ! Il allait le remettre dans sa basse-cour ! Du moins, c'est ce qu'il pensa sur l'instant. Le maître, de son côté, ne semblait guère heureux de le voir à en croire sa mine, sa voix criarde mais surtout … Surtout la pioche qu'il agitait frénétiquement tout en accourant vers lui. Inclinant la tête sur le côté afin de le regarder plus en détail, une partie de son esprit, insoupçonnée jusqu'à lors soumis l'idée de la fuite sous peine de découvrir ce que pouvait infliger la chose dans ses mains. C'est ainsi que, toujours avec sa démarche des plus étranges le gamin qui n'en était pas un, réussit à s'enfuir.

Que se passait-il enfin ? Pourquoi ne pas l'avoir accueilli ? Ébène se surprit à tant penser. Lui qui ne voyait que les choses les plus basiques de ce monde commençait à voir, percevoir et comprendre bien des choses. Qui était cette femme ? Que lui avait-elle fait? Cela, il n'arriva à se l'expliquer que bien plus tard dans la journée, après avoir couru de longs moments. Sa course finit par le conduire à un point d'eau. Certains appelaient ça Oasis, lui voyait juste un moyen pour se désaltérer. C'est là que quelque chose se produisit qui le poussa vers la dure réalité. Le visage dans son reflet n'était pas le sien. Il n'avait rien de ce dont il avait l'habitude jusqu'à lors. Reflet dont l'animal n'avait jamais réellement fait attention jusqu'à maintenant. Ce visage était humain. Le regardant avec stupéfaction durant de longues minutes, l'enfant maudit finit par vouloir donner un coup de cette nouvelle partie de son anatomie. Celle située au bout de ses ailes. Le reflet fit la même chose. C'est bel et bien là qu'il comprit ce qu'il s'était passé. Il était désormais humain. La chose ne lui fit guère plaisir, vous l'imaginerez sans problème. Être un coq était bien, facile et le rendait heureux. Désormais il n'avait plus d'endroit où dormir, ni même de nourriture. Il tenta bien de chasser quelques animaux, mais, mis à part des fourmis, cela ne mena à rien. Autant vous dire qu'une fourmi en plus de ne pas être très bonne au goût n'était pas particulièrement nutritive. C'est après son échec cuisant qu'il s'endormit dans la famine et la tristesse.

Il se réveilla, comme à son habitude, peu avant l'aube, l'espoir impossible que tout cela soit un rêve. Mais en voyant ces choses appelées mains, il comprit le sort qui lui était désormais réservé. Lorsque l'aube montra enfin le bout de son nez, le coq poussa sa chansonnette habituelle. Malheureusement, cela ne sonna guère de la même façon. Cela ressemblait plus à … Comment dire ? Imaginez la pire des tortures que l'on puisse faire à un être humain. Physiquement j’entends. Maintenant imaginez que cela soit fait à une truie à la place. Le cri de l'animal se rapprochait quelques peu de ce … « Chant », en moins horrible.

Tentant d'analyser ce qui l'entourait, notre ami finit par remarquer un regroupement de maison comme celles où vivait son maître, sans les champs ni les animaux à côté. N'arrivant pas à se nourrir de lui-même, le coq voulu s'approcher pour comprendre comment les humains s'y prenaient. Durant le trajet, son chemin croisa celui de représentants de cette étrange espèce qu'était désormais la sienne qui le regardaient étrangement. Parfois en riant, parfois choqués. Il tenta de reproduire leur démarche et, force est de constater que celle-ci semblait plus naturelle pour ce nouveau corps. Ébène remarqua aussi ces étranges tissus qui étaient sur leur corps, comme une fourrure que lui ne possédait pas. Fourrure que tous semblaient porter sans exception. Cette fameuse fourrure, notre ami en découvrit une étendue sur un fil, non loin d'une maison. Ne comprenant guère les principes de possession et de vol, l'étrange adolescent récupéra un haut et un bas. A force d'observation sur les autres Hommes, l'oiseau comprit relativement quelle partie allait où, ne lui demandant qu'une dizaine de minutes pour se vêtir. Heureux comme personne, il se balada dans la rue principale de ce petit village avant de tomber sur une jeune femme mangeant une pomme. Salivant devant le fruit, le garçon chercha où en trouver jusqu'à tomber sur l'étal d'un marchand. Sans peur et en toute innocence sa main attrapa l'un de ses fruits pour venir le porter à sa bouche et croquer à pleine dent tout en regardant ce gentil monsieur qui, semblait-il, offrait de la nourriture. La vérité le frappa rapidement en plein visage, une tartine d'os dans la joue. Chose qui lui fit venir les larmes, lui fit lâcher sa nourriture et le fit s'enfuir à pleine vitesse dans l'incompréhension la plus totale.

Une semaine passa. Durant celle-ci, l'ancien coq comprit de nombreuses choses, comme le fait que l'on ne pouvait prendre ce qui était à autrui sans « voler ». Terme qu'il mit bien du temps à réellement appréhender. A force d'observation, notre ami réussit à reproduire quelques mots que les humains employaient régulièrement. Il remarqua aussi que son chat matinal n'était plus au goût de tout le monde, tant et si bien qu'on vint le chasser de temps à autres. Malheureusement, chanter dès l'aube était plus fort que lui. Ne réussissant guère à se nourrir seul dans cette terre aride, Ébène continua à voler, comprenant rapidement qu'il ne devait pas se faire voir, mais surtout courir le plus vite possible après son larcin. Cependant, plus que tout cela, il se passa quelque chose d'étrange cette nuit-là alors que la lune était ronde. Il se transforma en coq pour vagabonder et chanter à tue-tête. Du moins, c'est ce que rêva notre ami. Mais pas n'importe quel rêve, un rêve qui semblait réalité et … Après s'être retrouvé une fois de plus nu, il s'avéra que le rêve n'en était peut être pas un. La chose s'avéra étrange, ce sentiment de liberté était inégalable plus encore peut-être que lorsqu'il était réellement animal. Pourtant, il y avait aussi cette sensation de limite. L'être humain pouvait faire tant de choses, voyait tant de choses et pensait si rapidement. Alors qu'un simple oiseau ne pouvait rien. Sans être réellement certain de ce qu'il s'était passé, Ebène commença à apprécier sa condition, même si son royaume lui manquait cruellement.

Les semaines, les mois, les années passèrent. Notre ami évolua grandement, se faisant aisément passer pour n'importe quel être humain. Le temps passé à les observer lui fit comprendre de nombreuses choses sur leur vie, mais aussi sur leur système de communication étrange et bien compliqué. Les Hommes avaient, selon lui, une tendance toute particulière à se compliquer la vie pour bien trop de choses. Ne pouvant s'empêcher de chanter tous les jours et plus particulièrement à chaque lever de soleil, l'adolescent maintenant homme avait apprit à pousser des notes agréables à l'oreille, devenant peu à peu amoureux de la musique du royaume qui l'avait vu naître et renaître. Il avait toujours été fasciné par ces … « Choses » qui créaient des sons. Pour certains l'on devait souffler dedans, pour d'autres il fallait agiter ses mains sur des cordes. Même s'il n'arrivait guère à comprendre ce fonctionnement, la chose lui plaisait. Cela lui plaisait tant que notre ami s'était mis en tête d'en voler un. Ne réussissant à survivre que grâce à ses divers larcins, ses compétences dans ce domaine finirent par devenir suffisamment bonnes pour ne plus avoir à courir comme un forcené à chaque tentative. Son premier instrument fut un luth. Instrument de torture pour l'ancien coq qui n'avait cessé de tenter de faire quelque chose sans comprendre quoi que ce soit. Une fois de plus, ce fut grâce à ses observations qu'il réussit à commencer à faire quelque chose d'un semblant audible. Il lui fallut bien du temps pour réussir à faire de jolies mélodies qui finirent par plaire aux gens. Cela lié à son don naturel et peut-être même racial pour le chant, certains finirent par lui donner quelques pièces, lui permettant ainsi pour la première fois de sa vie d'obtenir quelque chose sans le voler. Ce tout finit par pousser un villageois à souffler une idée intéressante au jeune homme, celle de voyager, de chanter sur les routes et dans les villages. Apporter les nouvelles de part le monde, bonnes comme mauvaises, cela lui apporterait argent, peut-être même une renommée, et surtout des femmes. Cette dernière récompense sembla l'intéresser plus que le reste, à tel point que cela le décida à prendre la route. Pour en finir avec ses découvertes durant ses premières années en tant qu'humain, Ébène remarqua une particularité qui lui était propre. Contrairement aux autres humains qui semblaient posséder une fourrure sur tout leur crâne, lui, n'en possédait pas sur les côtés, comme si celle-ci semblait être faite pour former une crête, tel un vestige de sa vie passée. Il y avait aussi cette sensation de bien-être une fois que sa barbe avait commencée à pousser. Il se sentait plus … Complet.

Lors de son premier long trajet, l'ancien coq découvrit la noirceur présente dans le cœur de tous les hommes. Arrivant dans un petit village, il découvrit un groupe de brigands mal intentionné en train de piller, tuer et violer. Son cœur ardent le poussa à vouloir aider, mais, ne s'étant malheureusement jamais battu de sa vie, il se fit laminer, manquant presque de mourir si un chevalier n'intervint pas pour mettre en déroute le petit groupe. Malgré sa défaite cuisante, le héros de la journée le félicita pour son geste de bravoure tout en le mettant en garder sur ses prochaines tentatives. Désormais il devrait apprendre à se défendre, tout comme à porter une arme à sa ceinture afin de ne pas mourir bêtement. Ramassant une épée abandonnée par un des brigands, l'inconnu la lui tendit. Ce n'était certes pas la meilleure des lames mais celle-ci était légère et malgré tout tranchante. C'est alors que, pour la première fois on lui demanda son nom. Comprennant bien vite que son véritable nom paraîtrait bien trop étrange pour un homme, notre ami réfléchit un bref instant, jusqu'à ce souvenir d'une relique du passé. Un enfant doux et aimable avec lui, mort depuis longtemps. Allan A'Dayle. Avec le temps, le coq finit par comprendre ce que signifiait ce trou et ces pierres. L'enfant était mort. Désormais, son nom serait le sien.

Durant de nombreuses années, Allan voyagea à travers le monde, se perfectionnant dans ses talents musicaux, ne cessant jamais de s'entraîner avec l'épée qui lui fut offerte. Ce ne fut jamais le plus doué des bretteurs, cependant -peut-être grâce à ses origines différentes- il était doué d'une agilité remarquable, lui permettant de se sortir de nombreuses situations délicates, tout comme de vaincre quelques hommes mal intentionnés. Il découvrit aussi le plaisir des femmes, le jeu de la séduction, l'admiration devant tant de beauté et enfin l'acte final. Jamais il n'aurait pu imaginer pareil délice. Tout ça, avant de rencontrer la femme. Celle qui fit battre son cœur dans des proportions inimaginable, tout en rendant fou son esprit. Une certaine Ellen. Une jeune femme d'une beauté indescriptible, tant et si bien que même Allan, devenu doué avec les mots, n'arrivait pas à trouver le moindre épithète pour la qualifier. Durant une année, notre ami vécu le bonheur le plus parfait. Tout deux s'aimaient à la folie. L'esprit empli de projets futurs mais aussi de mariage, le ménestrel itinérant semblait avoir retrouvé un chez-soi. Malheureusement, ce monde n'était fait que d'injustice. Un noble âgé, gras et malintentionné tombé lui aussi sous le charme de la belle si bien qu'il força le mariage. Désemparé et n'ayant plus rien à perdre, Allan pensa que son moment héroïque était venu. Armé de sa fidèle lame il pénétra la demeure, empli de rage et de haine. Défaisant une poignée de soldats, il fut rapidement rejoint par un groupe de pseudo hors-la-loi. Les Merry Men, menés par un certain Robin Hood. Ceux-ci combattaient pour le bien du peuple. Ayant été avertis de la chose, ils avaient décidés d'intervenir. Aux côtés de si grands guerriers qui rentreraient sûrement dans la légende, le coq se sentit bien insignifiant, malgré le sang dégoulinant joyeusement de son épée. Arrivé dans la grand-salle, il ne put qu'assister impuissant à l'exécution de sa bien-aimé, vengée rapidement par une flèche tirée d'on ne sait où qui finit plantée en plein cœur.

Cette expérience le changea à tout jamais. La joie se transforma en tristesse. L'envie de vivre en une noire dépression. Ses chansons finirent par ne parler que de guerre,de mort et de désolation. Il finit même par découvrir ce que les humains appelaient alcool pour tenter d'oublier ne serait-ce qu'un instant cette douleur insoutenable. Malgré ces souffrances, la victime de guerre finit par rejoindre le groupe qui avait tenté de l'aider. Il ne pourrait peut-être pas combattre mais, grâce à sa musique il pourrait porter leurs exploits à travers tout le royaume, les aidant à sa façon. En plus de quoi la forêt dans laquelle le groupe avait élu domicile lui était apaisante. Entouré de tant d'animaux, notre ami se sentait bien, calme et serein. La douleur ne partirait peut-être jamais mais peut-être qu'avec toute cette vie autour de lui qu'il approchait avec bien plus d'aisance que n'importe qui d'autre l'aiderait à tourner la page ... »

J'aime beaucoup tes idées par rapport à ton personnage. C'est très original, qu'il ait été un coq par le passé.   J'aime beaucoup aussi la manière dont tu écris, c'est fluide et captivant. BREF, j'ai hâte de voir ton jeune coq dans le monde d'AIT, et n'approche pas trop de Maleficent où elle risque de te jeter dans sa casserole.

PS : j'avais cru comprendre que Robin se battait pour Phillip mais que c'était "secret", enfin que tous les Merry Men ne le savaient pas. Donc faudra surement voir avec lui s'il y a moyen qu'Allan sache la vérité.

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Tu peux donc désormais te promener librement sur le forum, tel un voyageur en quête d'aventures toujours plus palpitantes les unes que les autres !   Dans un premier temps, nous te demandons d'aller recencer ton avatar, afin d'éviter tout problème de doublon ou autre ! Si tu es un personnage non poste-vacant il faudra que tu recense ton conte.  Si tu as soif de RP et de nouvelles rencontres, nous te conseillons d'ouvrir ta fiche de liens, histoire de pouvoir papoter lien avec les autre membres validés du forum..    Il t'est également possible de créer ton carnet de bord, autrement dit un sujet totalement libre où tu pourras poster absolument tout ce que tu souhaites sur ton personnage (graphismes, journal intime, chronologie, etc..) si le cœur t'en dit !
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