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 Promenons nous dans les bois, tant que le loup n'y est pas...

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MessageSujet: Promenons nous dans les bois, tant que le loup n'y est pas...    Promenons nous dans les bois, tant que le loup n'y est pas...  EmptyLun 29 Juin - 18:33





Adam Of Redcaastle


Cours, cours vite ou le loup te dévorera...
NOM & APPELLATION ◈ Adam & Duc de Woodey Valley & dit adam le rouge AGE ET DATE DE NAISSANCE ◈ 38 ans, né le 12 mai 1033. LIEU DE NAISSANCE ◈ Dans le château aux pierres rouges de Redcastle dans la région de Woodey Valley dans le royaume de Slumberland. RACE ◈ Humain/ loup garou les soirs de pleine lune...ROYAUME ◈ Je règne sur Woodey Valley, terres magnifiques et terrifiantes situées à l'ouest du royaume de Slumberland. ALLÉGEANCE ◈ sovereign flame: je ne prête allégeance qu'à moi seul! PROFESSION ◈ Duc du Duché de Woodey Valley, je règne en seigneur sur mes sujets et comtes liés à mes terres. STATUT SOCIAL ◈ marié à la jolie Belle.CONTE ◈ La belle et la bête. FAMILLE ◈ Ma famille est l'une des trois plus grandes familles de nobles de Slumberland. Nous sommes issus d'une lignée de farouches guerriers connus pour notre intrépidité et force au combat. Guerriers connus sous le nom des Redstones (chasseurs de monstres et pourfendeurs d'armures). Nous ne faisons aucun prisonnier lors des batailles, d’où notre devise " si défaite, mourir se doit". Famille assez secrète bien qu'étant connue pour son gout du luxe et ses fêtes extraordinaires, nous ne nous mélangeons que très peu aux autres et privilégions l’essor de nos contrées, aux jeux de pouvoir et autres frivolités...
Inside your mind

◈ Que pensez-vous du conflit entre le roi Charming et l'empereur Phillip ? Pour moi ces deux là ne sont que des pleutres ou des inconscients... Aragon parade partout au bras de la clé lui ayant permis de s'allouer l'amour d'incrédules et stupides. Tel le fier "roi" de pacotille d'un royaume nordique ou ses sujets ne lui prêtent allégeance que l'espace d'un coup de vent, et retournent leur veste quand celui ci change de sens, à l'instar du seigneur de Goldenbridge. Il se veut grand et fier, lorsqu'il n'est que pleutre et de peu de moralité! Il se murmure que la délivrance de la pauvre blanche neige, n'est pas venu de ce prince se voulant charmant... Et vous savez quoi? J'y crois contrairement aux sots qui peuplent Slumberland ou Mistyland puisqu'il s'agit là de son nouveau jouet.

Quand à Phillip dit Unity, il n'unit à lui que les faibles et les impressionnables. Tueur de dragon entendons nous partout ou se murmure son nom... Je vous le dit, cela ne m'étonnerait pas que lui également se soit targuer d'un exploit dont il ne serait pas l'auteur. Mais bon accordons lui tout de même le bénéfice du doute... N'est il pas l'enfant de ma tante Miriel, elle même portant en ses veines le gêne des Redstones?! Avec un peu d'espoir, il aurait pu en hériter ne serait ce qu'un 5em, 5em qui l'aurait empêché de finir comme quatre heure! Mais passons, revenons à ce bon phillip fraichement éveillé d'un sommeil de dix ans... Blondie s'éveil et croit que le monde s'est arrêté de tourner avec lui? Il veut rétablir la paix et l'ordre ou tous ne veulent que or et discorde... Il pense que ses bouclettes pourront l'aider à attendrir des cœurs qui se sont assombris aux sons des cors, des trahisons et manigances de ces petits joueurs! Trop saouls pour comprendre, trop sourds pour entendre ou vieux pour prendre les armes et choisir un camp, voila ce que sont ses ducs ou comtes, voila ce qu'est devenu le royaume de Slumberland! Dire que ces deux là sont mes cousins sans compter simplet qui se contente de suivre phillip comme un bon toutou! ERFFF

Quand à moi, je suis fatigué, fou, à la limite d'en finir avec cette misérable vie... Et on remercie qui? Merci Mali!

◈ Qu'est-ce que représente pour vous la magie ? En avez-vous peur ? L'utilisez-vous ? j’exècre la magie et tout ce qui s'en approche de près ou de loin. NON! Rectification... j’exècre maleficent, cette (marmonage long et très injurieux). Oui vous dis je, je la déteste je voudrais la (marmonage long et très violent). Je suis tout de même issu d'une famille de nobles et me voila un monstre de foire! J’exècre la magie, j'exècre ce monde, j'exècre tout le monde!! (long marmonage incompréhensible)


Behind the Screen

PSEUDO & PRENOM ◈ eryn/eryn . AGE & RÉGION ◈ 28 ans / Dom. FRÉQUENCE DE CONNEXION ◈ (5/7j). COMMENT AVEZ-VOUS CONNU SUR LE FORUM ◈ pub bazzar. VOTRE AVIS ◈ très bien fait, bonne background très détaillée. belle bannière lumineuse donnant le ton, mais fond du forum trop sombre. Fatigue la vue pour ceux portant des lunettes. AVATAR ◈ Jonathan Rhys Meyers. CREDITS ◈ Blondie. UN DERNIER MOT ◈ Raimez moi ^^.


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Promenons nous dans les bois, tant que le loup n'y est pas...  Empty
MessageSujet: Re: Promenons nous dans les bois, tant que le loup n'y est pas...    Promenons nous dans les bois, tant que le loup n'y est pas...  EmptyLun 29 Juin - 18:34



Once upon a time...


Il n'y a pas plus belle expérience qu'une enfance heureuse et une adolescence pleine de surprises... 
Il fut un temps de paix, de bravoures et d'alliances...





        Je naquis le 12 mai 1033 entre les pierres rouges et dorées de la chambre de ma mère. Mon père avait fait dorer une pierre sur deux de celles composant cette pièce intime de manière à casser le rouge omniprésent des pierres composant notre demeure. C'est donc au printemps, dans ce château bordeaux surplombant cascades et forêts avoisinantes, qu'aux premières lueurs du jour, je poussais mon premier cri résonnant dans la vallée et les alentours...

- C'est un garçon mon seigneur!


Prenant l'enfant dans les bras de sa femme...

- Un fils! J'AI UN FILS!

-----------------------------

      Situé dans la région ouest de Slumberland, Woodey Valley étend ses terres jusqu’à  l'ouest de Sandcliffs et au sud de Thornvall. Terres jonchées de diverses forets riches en minéraux, faunes, flores, bois et minerais, cette région compte également des comtés forts et précieux tels que Notting hill. Vastes forets, vastes pleines, échanges commerciaux terrestres avec les deux plus grandes régions du centre, Woodey Valley à pour seigneur Elemnir le pourfendeur.

Mon père tenait ce surnom de ses nombreuses batailles ou s'amoncelaient derrière lui les cadavres pourfendus en deux de ses ennemis. Aucune armure ne résistait à sa force colossale aussi colossale que l'était celle de son père et du père de celui ci avant lui. Les seigneurs de Woodey Valley et leurs hommes portaient d'ailleurs sur les champs de batailles, le nom de Redstones. Nom en référence au château de Redcastle et sa couleur si particulière; mais également au fait qu'on murmurait que partout ou cette armée passaient, les pierres se gorgeaient du sang de leurs ennemis. Je descendais donc non seulement d'une lignée d'hommes forts, courageux, brillants stratèges et guerriers fabuleux, mais était destiné à en être le chef. C'était avec une fierté non feinte que je me préparais auprès de mon père et ses pairs à reprendre le flambeau et assurer notre descendance.

C'est donc fort d'une histoire, d'un titre, d'un héritage que je grandis en tant que fils unique dans le luxe et l'opulence. Si de mon père j'avais hérité le gout de la chasse, du combat et de la stratégie; de ma mère je pris le gout du beau, du bon et du rare... Ainsi pouvait on me voir gambader dans la foret sale et déchiré, et l'instant d'après paraitre au château soigneusement mis, et richement vêtu. Très tôt, dès que je sus me tenir debout, mon père m'emmena avec lui partout ou il devait se rendre. Que cela soit dans la foret, dans les réunions du conseil, en ville ou dans les comtés voisins, je ne le quittais pas d'une semelle. Cela était dans un premier temps stratégique, car si mon père venait à mourir brutalement, j'étais connu et reconnu de mes pairs et mes futurs vassaux. Ainsi s'accoutumant à moi, ils leur seraient plus difficile de se mettre tous en accords pour fondre sur mon titre. Comme disait mon père, un homme se construisait dès l'age de raison, mais un seigneur dès ses premiers pas...

Alliés à la maison de silvershell, par le mariage de ma tante Miriel au futur , c'est à mes 4 ans que je fis la connaissance du futur empereur phillip. Si lors de ce premier été, je le trouvais fort agréable et allait jusqu'à éprouver une certaine amitié pour lui; les autres étés ou il vint avec sa famille à Redcastle, ne firent qu'alimenter mon antipathie à son égard. Trop différents me direz vous, et je ne pourrai qu'abonder en votre sens. Phillip était courtois là ou j'étais irrévérencieux, respectueux des règles et traditions là ou moi je les bafouais, en clair nous étions à l'opposé l'un de l'autre, bien que sur certains points nous trouvions des accords.

      De 6 à 16 ans, je connus deux sortes d'éducations.... Celle militaire, politique et forestière de mon père; et l'autre artistique, sociale et libertine de ma mère. Elle aimait à me laisser faire mes propres choix, découvrir de nouvelles saveurs, faire de multiples expériences, tout pourvu que je m'ouvre aux autres et aux choses sortant de mon ordinaire. C'est ainsi que je devins avide de mets venus d'ailleurs, de spectacles d'Agrabah et de fourrures de Mistyland, tout comme de toiles et joailleries de thornvall, et des artilleries et navires de Sandcliffs. Je voyageais, je me gorgeais de tout, apprenais les uses et coutumes de tous et surtout l'art du verbe et du charme.

De mon père j'appris l'art du combat à l'épée en duel et lors de bataille. Afin que je sois près le jour J, il créait des simulations de combats ou mes adversaires ayant droit de m'amocher, ne se privaient pas d'une telle aubaine. Il disait qu'ainsi je saurai faire fi de la douleur en temps voulu... A vrai dire, j'avais surtout mal partout et marre de me retrouver parfois avec une cote ou un autre membre casser, fracturer ou que sais je encore. J'appris et découvris les diverses routes, chemins et passages menant à Redcastle; mais également à me repérer dans les diverses forets jonchant woodey valley... Ou trouver quoi, à quoi servait quoi, qui vivait ou, et surtout ou ne pas aller. Bon chasseur, et tueur de bêtes ou monstres, je rencontrais un franc succès auprès de la gente féminine. D'ailleurs je perdis mon pucelage à 16 ans avec l'une des filles de l'aubergiste. Les autres conquêtes ne tardèrent pas suivre...

         1049 - Les thornvall entrèrent en guerre contre la evil queen et par le jeu des alliances, mon père également. Une bonne partie des hommes suivirent leur chef et parmi eux se trouvait un jeune homme de 16 ans fraichement dépucelé. Aucune des nombreuses simulations de mon père ne m'avaient préparé à cela. Tout n'était que désordre organisé, chaos, bruits, sang et cris d'agonie. Quand à moi, je ne quittais mon père d'une semelle. Luttant cote à cote, je pouvais voir dans ses yeux sa fierté à me voir ainsi batailler avec acharnement à ses cotés; mais à la veille de mes 17 ans, je fus gravement blessé. Il fut décidé par mon père que je rentrerai auprès de ma mère afin de reprendre des forces et m'assurer de la bonne gestion de nos terres. C'était sa manière de dire "j'ai eu peur, fils rentre je ne veux pas te perdre".

       1050 - Je rentrais donc et reçu les soins nécessaires à mon rétablissement. Enchainant les conquêtes afin de palier mon ennui, je promettais aux fleurs de woodey valley, qu'elles seraient princesse de Redcastle... Elles aimaient à me l'entendre dire et j'aimais à leur mentir pour leur faire plaisir. Mon père était loin d’être sur le chemin du retour, la bataille faisait rage au loin... Les missives n'étaient guère encourageantes quand à un dénouement rapide et le mal qui rongeait ma mère depuis un mois ne semble vouloir la quitter. Pour la première fois de ma vie, j'avais peur! Peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas trouver de remède pour ma mère, de devoir lui annoncer le décès de mon père, et pire que tout, de devoir accueillir mon père en noir sans sa femme à mes cotés. Je ne sortais plus, restant au chevet de celle qui m'avait tant de fois couvé, faisant défiler les médecins et autres guérisseurs à ses cotés. Perdant peu à peu espoir, celui ci renait avec les conseils d'une vieille paysanne qui m'incita à me rendre à la ville voisine pour quérir une écorce rare des contrées des villes du désert. Ni une ni deux, le lendemain je me rendis dans le comté de notting hill et me décidais à y parvenir par la foret de sherwood.

Sortant du bois, je pénétrais dans la ville animée ou cris de marchands ambulants et autres cris d'enfants, se mêlaient au brouhaha des passants. Une heure, peut être deux passèrent avant que je ne parvienne enfin a trouver ce que j'étais venu chercher. Heureux, je réalisais alors que j'étais parti sans me restaurer et que mon ventre réclamait à présent son dû... Cherchant une auberge du regard, je ressentis une étrange sensation de picotement le long de la nuque, avant qu'un onctueux frisson ne me parcours le corps lorsqu'une jeune femme à capuche et portant à son bras un panier pommes, passa devant moi. Restant un instant coi face à cette violente réaction physique, je me précipitais à sa suite et l'accostais...

- Excusez moi ma demoiselle? Pourrais je avoir une de vos merveilleuses pommes en échange d'un pièce d'or?


Surprise de la somme proposée, elle finit par accepter et me tendit le fruit. Me saisissant de celui ci en prenant soin d'effleurer les doigts de l'inconnue, je me penchais avec célérité près de son oreille droite et lui susurrait la voix suave...

- Vous avez un magnifique sourire... Quand à vos yeux, même les pierres précieuses des mines de woodey valley ne pourraient rivaliser avec leur éclat!

Nous restions un instant sans parler et c'est alors que je réalisais que pour une fois je pensais ce que je disais à une femme. Rompant le contact visuel, je la saluais et m'éloignais aussi rapidement que possible. Je n'aimais pas cette douce chaleur qui s'insinuait en mon etre, et encore moi ce sourire niait qui ne me quittait pas. Les jours qui suivirent virent ma mère se remettre peu à peu de son mal. En remerciement, j'offris du bétails et exemptais la vieille paysanne et sa famille d’impôts sur une période de dix ans. Tout rentrait dans l'ordre, excepté que mon esprit qui se refusait à effacer le visage de la jeune fille du marché. J'avais l'impression de sentir sa présence et ce à n'importe quel moment de la journée... Je me pensais fou ou surement atteint du mal de ma mère. Aussi je me mis à chasser, boire et enchainer les femmes mais rien n'y fit, elle était là ancrée dans mon esprit telle une pierre précieuse dans l'écrin d'une bague.

Un soir, alors que j'étais dans une des auberge du village ou j'avais mes habitudes, je la sentis de nouveau... Un long frisson parcouru mon corps, mon coeur se mit à battre plus vite et mes yeux sans que je leur donne l'ordre de le faire, se mirent à la recherche de  l'objet de mon émoi. Quand soudain, mon coeur manqua un battement...

Elle était là, juste en face attablée seule. Magnifique, comme étrangère à cette populace, elle paraissait irréelle ou intemporelle. Je ne détachais pas mon regard du sien, gravant chaque détails de son visage, de son corps. Restant un instant ainsi nos regards ancrés l'un à l'autre, je finis par faire le premier pas, prenant une choppe de vin et allant la rejoindre. Elle refusa de boire avec moi, j'insistais tant et si bien qu'elle céda et ses grimaces lorsque l'alcool s'insinua entre ses lèvres me firent éclater de rire. Elle n'était définitivement pas comme les autres... IL émanait d'elle de l'amour, de la sérénité et une lumière qui prenait naissance en ses prunelles. Elle avait quelque chose d'inhumain et pourtant, elle était là assise avec moi à boire du vin, quoi de plus humain que cela?!

Nous restâmes longtemps à converser, à échanger nos idées et ce même lorsque nous nous retrouvâmes ivres comme des cochons. J'aimais sa voix, sa joie de vivre, son apparente fragilité, ses lèvres si rouge comme l'étaient les roses de notre jardin familiale. Oui j'aimais moi, le fils du seigneur, l'indomptable dragueur et briseur de cœurs. J'aimais celle qui se tenait face à moi et désirais l'aimer d'avantage. C'est donc sans meme réaliser ce que je faisais, que je  me mis à lui promettre amour éternel, richesses, gloires et que sais je encore. Et c'est avec fougue que je l’embrassais dans l'un des couloirs de l'auberge menant à notre chambre. Ivre de son corps, je m'unis à elle avec passion et amour. Oui, je lui fis l'amour chose que je n'avais fait à aucune autre... Toutes ces sensations, ces émotions qui me traversèrent, me chavirèrent tant et si bien que je dus enfouir ma tête au creux de son cou, qu'elle ne voit pas mes yeux s'emplir de larme. Lorsque nous trouvâmes la délivrance au même instant, je sus qu'elle serait à jamais mienne! Et c'est le cœur battant que je susurrais à son oreille...

- Primrose, princesse de Redcastle.

Son nom à lui seul était symbolique... Elle serait La rose de redcastle, le joyaux de ma couronne.

- Demain, je te présenterai à la cour.

Elle s'était endormi... ma princesse au sourire d'or, la future dame de woodey valley.


TOC TOC TOC

Me levant précipitamment afin qu'on n'éveil primrose, j'ouvris la porte nu et passablement énervé, pour tomber nez à nez avec un des général de mon père...

- Mon seigneur Adam, votre père est de retour et vous fait demander.

J'esquissais un large sourire qui trouva écho sur les lèvres du général. Mais c'est alors que je réalisais qu'il me faudrait quitter primrose. Demandant un instant, je refermais la porte et après avoir revêtu mes habits, déposais un tendre baiser sur la joue de celle qui faisait battre mon cœur...

- Demain primerose... demain tu seras mienne...

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- UNE QUOI?

Rageant mon père faisait les cent pas, quand à ma mère bien que de mon coté, elle savait qu'elle n'était pas en position de force pour intervenir.

- JAMAIS UN SEIGNEUR DE REDCASTLE NE S'UNIRA A UNE MOINS QUE RIEN!!

Mon sang ne fit qu'un tour et sans que je ne réalise, j'attrapais mon père et le plaquais avec force contre un des murs du petit salon.

- Ne la nommé point ainsi!

Regard défiant...

- Ou sinon quoi? Que ferez vous à votre père ?

Les heures passaient et bientôt le soleil allait se lever. Quand à moi, j'avais déjà tout tenter pour sortir de ce cachot, mais ne parvenais à rien. Bientôt primrose s'éveillerait sans moi à ses cotés, et je n'osais imaginer ce qu'elle penserait alors de moi, de nous...

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Les jours passèrent, puis une, deux, trois semaines. Mon père m'avait garder au cachot pour l'avoir défier et pour m’ôter de l'esprit celle qu'il nommait l'ensorceleuse. Ne me voyant pas céder, il finit par menacer la vie de primrose, c'est ainsi que je cédais préférant la savoir a un autre, mais belle et bien en vie. 

---------------------

- Et je serai princesse de redcastle?

souriant de ces faux sourires dont j'avais le secret...

- Bien sur! Alména princesse de redcastle!

Combien devaient être princesses? Je ne comptais plus... Je leur disais ce qu'elles désiraient entendre, mentais pour leur faire plaisir; mentais pour me souvenir de cette nuit ou je l'avais dit avec sincérité, avec amour et une réelle volonté de faire d'une simple vendeuse de pommes, la future dame de ce duché.  Contrairement à ce que pensait mon père, je n'avais pas oublié primrose bien au contraire. Mon père se mourrait et il voulait que je m'unisse à une fille de mystiland. Bien évidemment, je ferai ce qu'il voudrait mais une fois introniser et les yeux de mon père fermés, je courrai chercher ma "moins que rien" quitte à retourner le duché en entier...

----------------

- Qui me dit que cet enfant est de moi ?

Je tentais de ne laisser transparaitre aucune émotion, alors que je n'avais qu'une envie prendre cet enfant dans mes bras. Je le savais aussi surement que primrose tremblait face à moi. Cet enfant était le mien et primrose m'aimait toujours... Regard froid, je tentais de me maitriser sachant mon père non loin et à l'écoute.

- Je n'ai et n'aurai jamais d'enfant avec une moins que rien! Gardes! Jetez moi ça dehors.

Sans un regard, je me levais et sortais de la salle du trône. J'avais envie de vomir, mais il ne fallait laisser transparaitre aucune faiblesse. Bientôt j'aurai 18 ans, très bientôt je serai seigneur souverain et alors je pourrai faire ce que bon me semble. Les sanglots et supplications de primerose parvenaient à mes oreilles et c'est le cœur meurtri que je claquais la porte derrière moi.

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 12 mai 1051 - Aujourd'hui était la fête d'anniversaire de mes 18 ans et le jour ou j'allais devenir duc de woodey valley. Je les regardais tous rire, boire et manger avec sourire car j'étais d'humeur joyeuse moi également. Les heures passaient et c'était l'heure de la passation de pouvoir lorsqu'une jeune femme se précipita vers moi. Primrose?? Non pas maintenant, pas alors que je touchais au but. Je tentais de la faire mettre dehors mais mettant une main sur mes lèvres afin de me faire taire, elle planta ses yeux dans les miens. Je n'y vis que haine et noirceur. Tout éclat s'en était allé... C'est alors qu'un vent venu de nulle part secoua la salle de bal, éteignant candélabres et bougies. Plongés dans l’obscurité, nombreux furent les convives qui se turent ou tentèrent de fuir. 

« Dehors. Pas toi. »

Le trône me ligota comme par magie, tandis que des soldats ainsi que mon père furent envoyer dans les airs tels des fétus de pailles. Seuls dans la salle de bal, je regardais un instant encore celle que javais face à moi, avant qu'une sourde colère ne s'empare de ma personne. Une fée avait jouer un tour à ma primrose, l'avait ensorcelé et à présent elle était là, à faire toutes ces choses qui ne lui ressemblaient pas!

- Qui es-tu ? 
fulminais je, m'adressant à une tiers personne qui dans mon imaginaire contrôlait ma primrose.

« Ton pire cauchemar. »

C'est alors que l'horrible réalité s’abattit sur moi. C'était bien primrose qui faisait tout ce qu'elle faisait et pire que tout, elle était muée d'une haine farouche à mon égard. Je voulus lui dire qu'elle se trompait, lui conter à mon tour cette réalité qu'elle ignorait, mais le trône me boucha la bouche, empêchant tout mot de sortir d'entre mes lèvres. Je dus l'écouter sans pouvoir me justifier, lui expliquer et lorsqu'elle se tue, je sus qu'une chose terrible allait se produire.

« Dès que la lune ronde arrivera à son apogée dans la nuit étoilée, le masque des faux-semblants tombera. Et tout le monde pourra apercevoir le monstre qui vit en toi. À chaque pleine lune, tu deviendras une bête sanguinaire qui répandra la mort et la désolation à son passage. Tu dissémineras ton peuple qui fuira tes terres. Et ceux qui resteront, les survivants, s’ils ont été mordus de tes crocs, deviendront à leur tour des bêtes sanguinaires. »

Ténèbres, rires carnassier et cette douleur emplissant mon corps. Je sombrais dans le néant pour ne revenir que difficilement à la réalité. Bizarrement, je n'étais plus dans la salle de bal mais dans mon lit, ma mère pencher sur moi le regard rougis, la visage pâlit.

[i]- Mère?


[/i]S'effondrant en larmes, elle m'apprit le décès de mon père. Envoyer dans les airs lors de l'attaque de primrose, mon père s'était empaler dans sa chute sur un des fers de lance du château. J'étais à présent seigneur de woodey valley, responsable de la mort de mon père, maudit et seul.

L'enterrement fut royal et ce fut mon oncle qui avec mon accord prit la direction des terres. Je n'étais pas aptes à gouverner, tout du moins pas tout de suite, mon oncle était vieux sans enfants encore en vie, il ne représentait aucun danger pour moi, et j'avais tant à faire...

Et les ténèbres descendirent sur les terres de Woodey Valley...




 

Juin 1051...

- ARGRRRRRRRRRRR... (envoyant valser au sol verres, et assiettes) HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAGRR... (titubant sous la douleur) MEREEEEEEE, MEREEEEEEEEEEE!

Se précipitant dans la pièce, ma mère apeurée mit sa main droite sur sa bouche de stupeur. S'approchant lentement sans me quitter des yeux, je pouvais voir dans ceux ci de la confusion. Ivre de douleur, transpirant à grosses gouttes, je tendis ma main l'appelant à mon secours...

- J'ai maaaal... (les larmes gagnant mes joues) J'ai si mal mère... pitié, pitié faites que cela cesse, (sanglots) pitiééééé... AAAAAAAAARGRR, AHAAAAAAAAAAAAA!

Envoyant se fracasser la grande table d'honneur se briser contre un des murs de la salle de réception, je sus que ce mal qui me rongeait était l'annonce de beaucoup plus grave encore. Alors que stupéfait de ce que je venais de faire, je reportais mon regard perdu vers ma mère, je vis celle ci hoqueter puis se précipiter pour passer son corps sous mon épaule afin de m'aider à me mouvoir...
 
- Il... Il faut que nous allions dans le jardin privé... (tentant de maitriser ses tremblements) Il faut que tu m'aides fils, il faut que nous y parvenions...vite, ne perdons pas de temps!
 
M'aidant du mieux qu'elle pouvait, nous traversions le château en prenant soin de ne pas nous faire repérer. Elle me poussait dans des coins sombres lorsque les gardes ou gens du château passaient trop près de nous et détournait leur attention. Afin que mes cris n'alertent personne, elle m'avait mis en bouche son châle et si nécessaire, elle étouffait mes cris du mieux qu'elle pouvait sous ses paumes. C'est en nage, à l'agoni que je parvins dans le jardin privé qui se situait à ouest de la bâtisse Situé en hauteur sur une vaste plate forme conçu à cette attention, il était jonché des plus belles roses de tout slumberland. Leur couleur rouge, presque de couleur sang et le scintillement qui émanait de celles ci, en faisait une des flores les plus rares du royaume....
 
M'affalant à bout de force sur un parterre de rose, je me recroquevillais tel un enfant sous l'emprise de ma douleur. Distinguant de moins en moins les choses m'entourant, mon souffle court, ma peau moite, le cœur prêt à exploser, je ne désirais qu'une chose, que ce calvaire cesse! Je ne supportais plus de sentir mes habits sur ma peau et tentais de les déchirer, extirper sans grand succès. Les larmes de ma mère coulaient tels des perles sur ses joues. Certaines se mourraient dans le creux de son cou, d'autres tombaient sur mon visage ou les roses près de nous. M'aidant à ôter mes habits tremblant sous chacun de mes cris de douleur, elle ne me laissa que de quoi cacher mon intimité. La lune s'élevait de plus en plus haute dans le ciel, je pouvais la distinguer au travers des  carrés d'airs réalisés de manière à ce que le soleil et la pluie pénètrent avec parcimonie à l’intérieur du jardin. Je la trouvais belle, si scintillante, si ronde que je ne parvenais à la quitter des yeux. Se penchant au dessus de moi, ma mère me mit un bandeau sur les yeux et la voix tremblante me dit avec autorité...
 
- Il ne faut pas que tu la regardes mon fils! Elle n'est pas encore à son zénith. (pleurant) mais par mesure de sécurité, je te conduirai ce soir au bord de la foret. (murmures)
 
Je ne l'entendais plus, mon coeur battant si fort qu'il couvrait tout bruit alentours. Je ne sais pas comment je réussis à prendre le passage secret que tous seigneurs de redcastle et seulement nous connaissions, mais nous parvinrent hors du château non loin de l'orée du bois. Là, ma mère m’ôta mon bandeau et détournant mon attention de cette maudite lune, m'embrassa avec chaleur...
 
- Maintenant cours, cours vite aussi loin que possible au cœur de la foret! Cours et ne t’arrêtes sous aucun prétexte... (essuyant ses larmes avec rage) mais je T'INTERDIS de ne pas me retourner! Vous avez compris Adam elemnir Redstone, seigneur de woodey valley? (essuyant ses larmes) allez vas à présent...
 
Je l'enserrai avec amour avant de courir au travers des bois. Plus je courrais et plus mes poumons me brulaient à m’empêcher de respirer. Mes membres étaient de plus en plus douloureux et ma tête semblait vouloir imploser. Je n'étais que peur et souffrances, et pourtant alors qu'attirés par l'odeur de ma peur loups et autres bêtes sauvages rodaient autour de moi, aucun ne paraissait vouloir fondre sur moi.

- AAAAAHAAAAAARRRRGGGR

Nouvelle chute... cette fois ci,  je n'irai pas plus loin. J'étais arrivé au bout de mes forces et c'est me retournant sur le dos, yeux tournés vers le bleu du ciel éclairé par la pleine lune, que j'attendais voir espérais ma mort. Un grognement sourd me parvins aux oreilles, grognement que je ne connaissais que trop bien. Soupirant, j'esquissais un sourire songeant que c'était une belle soirée pour mourir. Le souffle court, je distinguais au travers des cimes Horln l'aigle royal de ma mère. Elle m'avait averti qu'elle l'enverrait à ma suite afin de savoir si j'aurai mis assez de distance entre moi et la ville, mais également savoir dans quelle zone, je me trouverai. Il guère difficile pour un bon fauconnier comme elle, de calculer avec le temps que mettrait l'animal à revenir, la distance que j'aurai parcouru. Même de loin, elle veillait sur moi....
 
Souriant de nouveau, j'entendis des pas se rapprocher de moi avec prudence, puis vis apparaitre devant mon champs de vision, la tete d'un loup. Fermant les yeux, je sentis son souffle chaud sur mon visage et devinais ma fin. S'il me fallait périr de la sorte, autant affronter la mort les yeux bien ouvert. Sentant une décharge me traverser le corps, j'ouvris les yeux sous la douleur ressentit et vis dans  les yeux de l'animal la peur. Détalant, il s'enfuit sans demander son reste à mon grand soulagement je dois l'avouer. De nouveau mon regard se posa sur Horln qui poussa une longue plainte avant de battre ailes vers le château. Quelque chose tombait, quelque chose que je ne parvenais à distinguer, jusqu’à ce que je ne la reçoive sur mon poitrail.  Il s'agissait d'une des roses de notre jardin... C'était la façon de ma mère, de me faire comprendre qu'elle était tout près de moi. Attrapant celle ci, je l'observais longuement jusqu'à ce que la pleine lune fasse son apparition.
 
Comment décrire l'affreuse sensation de se sentir disloquer de partout? Mes os craquaient, se cassaient sans que je ne puisse rien y faire. Je pouvais à peine respirer alors que ma peau se distordait. En sang, je laissais s'échapper de mes lèvres un cri déchirant qui se répandit en écho dans la foret. Et dans un dernier souffle d'air, l'homme disparut pour faire place au monstre....
 
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Mon premier réveil fut désorientant, le second un peu moins etc... Je me transformais douze a treize fois l'année toujours dans les meme souffrances. Mère et moi avions chercher à m'attacher dans les bois, mais je parvenais toujours à me délivrer. Ou encore à me cacher des rayons de la lune, mais celle ci m'appelait toujours à elle, me rendant fou si je ne m'exposais pas à ses rayons. Puis afin de contrôler mes pulsions, nous avions décidé que j'irai avec un animal rapide préalablement capturé dans les bois. Afin qu'a l'instant T je le libère après l'avoir légèrement entaillé et bu de son sang. Cela devait m'aider une fois transformer à ne chasser que cette proie... Mais force était de constater que malgré toutes les bonnes volontés du monde, je ne me contentais pas de tuer et dévorer un seul animal.

1052 - 1053 -
La rumeur s'était donc répandu que les bois n'étaient pas sur, et je voyais défiler des bucherons ou autres travailleurs des bois qui m’exhortaient à tuer le monstre qui rodait dans les alentours, mon oncle ne parvenant à rien. Comment leur dire que ce monstre se trouvait devant eux? Comment leur faire comprendre qu'ils devaient vivre avec lui et remercier le ciel qu'aucun mal ne leur ait été fait jusque là?! Parfois il m'arrivait de parcourir les bois durant la journée et appeler primrose afin de m'expliquer, qu'elle lève cette malédiction. Mais elle était sourde à mes plaintes, sourdes à mes appels. Et pour cause, elle sévissait aux quatre coins de slumberland et portait le nom de maleficent à présent. Un nom qui lui sciait à merveille à présent qu'elle jetait des maléfices un peu partout, comme on jetterait du riz sur des mariés. D'ailleurs en parlant de mariage, le mien avait été annulé, vous comprendrez aisément pourquoi. Mon oncle avait pris le pouvoir entre ses mains, étant trop affaiblis dans ma première année de transformation, je lui avais cédé tout avec un accort signé qu'une fois qu'il trépasserait, tout me reviendrait. Je ne savais pas que ce fou allait prêter allégeance à phillip ce nouveau "tueur de dragon" et fraichement couronné roi de slumberland. J'enrageais d'avoir laissé aux mains d'un fou, la régence de mes terres qui a présent étaient devenu un duché...  Je ne trouvais du réconfort que dans la constante présence de ma mère. Elle me rappelait sans cesse que mon oncle approchait de sa fin et que cette petite passation de pouvoir n'avait qu'un temps... Ce temps, je devais le mettre à profit pour trouver une solution palliatif à mes "petites sautes d'humeur" comme elle aimait nommer ma malédiction. Et chaque fois que nous en parlions, elle parvenait à me faire sourire voir rire. Ma mère qui était la seule maitresse de ma vie et mon coeur... Elle parvenait à me maintenir à flot, à repousser ténèbres et folies. Je l'aimais pour sa force, pour son courage et son dévouement... Oui je l'aimais, car elle n'est plus!

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1054, bois de redcastle...

- Adam c'est moi mon garçon, tu dois lutter contre lui. Adam, je t'en prie lutte mon chéri!

Mains face à elle, ma mère tentait de me faire réagir, mais je ne pouvais rien. J'étais là certes, je l'entendais, la voyais, mais je ne contrôlais pas ce corps de loup garou. Je n'avais aucun emprise sur le monstre. Je ne pouvais que voir par ses yeux, sentir par ses narines, gouter par sa gueule, mais rien de plus. Je lui hurlais de fuir, de laisser cette inconsciente qui avait suivi dans les bois ce seigneur dont elle était amoureuse secrètement, mais elle ne m'entendait pas. Je pouvais le sentir, le monstre hésitait entre ma mère et la jeune femme. Je tentais de l'influencer, de lui faire choisir la gueuse mais je sus en un éclair, qu'il les tuerait toutes les deux. Mettant toute mon énergie, ma volonté et ma force d'esprit, je parvins à faire le montre siffler...

- HUUUhuuuHUUUhuuuuuuuu

Ma mère se figea, elle le savait, c'était un cri d'avertissement. Nous sifflions ainsi nous les chevaliers de redstone pour avertir de la fonte d'un ennemi. Écarquillant ses yeux, elle attrapa la main de la jeune femme et se mit à courir. Bientôt la blonde bifurqua sur sa droite, le montre lui emboitant le pas. J'étais soulagé et espérais qu'elle courrait assez longtemps pour permettre à ma mère de regagner le château et s'y mettre à l’abri. Déjà dix minutes que la servante jouait à cache cache, se frottant avec des herbes afin de freiner l'odorat du loup, empruntant de petits cours d'eau afin de brouiller ses pistes. Mais cela était vain, le loup s'amusait car depuis bien longtemps il l'aurait tué si il l'avait voulu. D'ailleurs, je sus à l'instant même ou il prit sa décision qu'il était lasse de ce jeu. Bondissant de derrière une fourrée, il attrapa la jeune femme par le flan et la déchiqueta sans ménagement. J'eus envie de vomir... je m'étais fait durant ces trois années au gout de la viande animal fraiche, mais jamais il n'avait attaqué d'humain. Sentir les os, la chair, le sang de cet etre humain me bouleversa. Et c'est avec atrocité que je vécus son copieux repas... Soulagé, je me disais qu'il irait plus au loin dans la foret, qu'il irait se reposer ou courir. Mais non, il la voulait elle aussi... Je tentais tout pour le freiner, pour l’empêcher, mais je ne réussis à rien. Déjà il approchait de l'orée du bois, mais il n'y avait pas de dame de redcastle en vu. J'étais soulagé, je souriais meme à l’intérieur de ce corps velu, mais ce sourire s'effaça lorsqu'humant l'air il retrouva sa trace. Elle était non loin de l'entrée du château et quémandait à voix forte qu'on hisse la grille pour lui laisser passage. Mais déguisée en pauvre femme, les hommes lui refusaient l'entrée. Ôtant alors ses vêtements à la hâte, il la reconnurent et entamèrent la levée de la grille...

- UN LOUP!!! NON LE LOUP GAROU!! SONNEZ L'ALARME!
 
Redoublant d'effort les hommes tentèrent de lever la grille au plus vite. Mais déjà le monstre s'était mis à courir évitant flèches enflammées et autres projectiles. Priant que ma mère parvienne à se mettre à l'abri à temps, je poussais un long soupire de soulagement lorsque je la vis se glisser sous la grille tandis que les hommes maintenait l'immense grille à bout de corde. Je souris intérieurement lorsque je vis son pied disparaitre derrière le rideau de fer, mais sans que je ne m'attende à une telle réaction de sa part, le loup bondit et glissant sur le pont, il attrapa d'une de ses pattes le mollet droit de ma mère et la glissa dans sa direction. Des hommes arrivèrent en secours pour l'aider alors qu'elle hurlait de terreur. Et lorsqu'un brandit sa lance pour perforer le loup dans l'épaule gauche, elle attrapa l'arme et l'envoya au loin. Son sort était jeté....

La tirant à lui, le monstre fendit sur son épaule arrachant devant mes yeux horrifiés une partie de l'épaule de ma mère. Sans perdre de leur courage, les hommes levèrent la grille et armes aux poings se précipitèrent vers le loup le faisant fuir sous l'assaut. Quand à moi, j'étais sous le choc. Les heures passèrent sans que je ne puisse rien faire qu'attendre, attendre jusqu'à ce qu'enfin la lune se couche, débutant ainsi mon retour à la normale. Je fis fi de la douleur et la fatigue et c'est courant comme un dératé que je parvins au château, près du passage secret. M'habillant à la hâte, je me présentais à la grande grille comme si je revenais du comté voisin. Là, on m'informa que ma mère était gravement blessée chose que je savais déjà, mais également que mon oncle se mourrait. Je ne fis pas cas de l'état de mon oncle accourant directement auprès de ma mère. Ouvrant la porte, je renvoyais tout le monde et refermais la porte derrière moi. Alitée yeux fermés son teint était livide, je pouvais entendre son râle, et au vu de son état, devinait son agoni...  A peine m''étais je assis à ses cotés qu'elle ouvrit les yeux...

- J'ai eu peur de ne pas pouvoir te dire adieu...

En larmes je lui demandais pardon, je l'implorais de ne pas me haïr, mais elle n'avait que de l'amour, un amour inconditionnel de mère. Elle me fit promettre de toujours lutter pour retrouver ma liberté et d’être un bon seigneur pour woodey valley. C'est alors que surpris que dans son état, elle sache pour mon oncle, j'appris de sa bouche qu'elle avait ordonné qu'on l'empoisonne, sachant que si elle venait à mourir, il ne tiendrait plus parole. Nous restions un long moment à converser, nous embrasser regardant le soleil lentement poindre à l’horizon. Souriant, elle attrapa ma main quand les premières lueurs apparurent au loin....

- Tu es né un matin comme celui ci.... (souriant) c'est a ce moment précis quand les premiers rayons ont caressés mon visage que tu as poussé ton premier cri.... (râle) Tu étais si vigoureux....

Regardant à mon tour l'horizon...

- Et je ne savais pas encore qu'elle merveilleuse mère j'aurai.... (souriant) Je vous aimes mère plus que tout...

Reportant mon regard sur elle sourire aux lèvres, celui ci disparut à mesure que je pris conscience qu'elle s'en était allée. Un cri déchirant emplit le château suivit de plusieurs autres, trouvant écho dans chaque âme qui vivait en la bâtisse. Mon oncle était mort lui aussi, mais sa mort était passée inaperçu, la douleur de perdre la dame de redcastle étant plus forte que tout. Lorsque portant le flambeau sur le bucher funéraire de ma mère, je mis le feu à sa dépouille, c'est a mon propre cœur d'homme que je mis le feu, réduisant en cendre tous sentiments humain. Dès le lendemain après ma cérémonie d'intronisation, je fis porter au roi phillip une lettre dans laquelle je l'informais que j'étais de nouveau seul maitre de woodey valley et qu'a ce titre n'ayant de ma personne prêté allégeance à qui que ce soit, tout traité d'une quelconque alliance avec lui ou ses pairs était caduc! Par contre monnayant une certaine somme par an, je pouvais lui fournir autant d'hommes et moyens militaires qu'il désirait. Je lui rappelait en outre que woodey était riche en minerais, bois, flores et faunes et qu'il serait dommageable pour tous qu'une discorde vienne ternir un paix qui s’annonçait durable. Je lui rappelais au bon souvenir de notre lien de sang et annotais que son absence n'était pas passée inaperçu aussi bien aux funérailles de mon père que de ma mère. Après cela tout était dit!

M'enfermant dans mon "royaume", je laissais celui ci tomber au fil du temps en désolation. Il n'y avait plus de seigneur de redcastle, mais un tyran arborant le nom d'adam le rouge.








Au coeur de Redcastle, fleurit une rose sans épines cueillit par le seigneur rouge...




1054 -1060- Cela faisait un mois que ma mère était morte, et alors qu'une fois de plus je subissais ma transformation, je réalisais que suite à ses deux meurtres, le loup avait pris gout au sang humain. A présent, j'étais condamné à entendre les cris d'effrois, sentir l'odeur de sueur et de peur, gouter le sang chaud, dévorer le cœur encore battant de ces pauvres innocents. Je n'arrivais plus à dormir, les cauchemars remplaçant les rêves, le désespoir chassant au loin les quelques brides de lumière au fur et à mesure des années. La seule chose qui m’empêchait de totalement sombrer était ma gouvernante. Vieille mais toujours lucide, elle avait pris le rôle de mère auprès de moi, la dame de redcastle le lui ayant demandé sur son lit de mort... Certes elle ne connaissait rien de mon secret, mais elle me soutenait, parvenait à me faire rire, à maintenir à flot ce navire en piteux état que j'étais.

De plus, la guerre froide que se livraient phillip et aragon ne me permettait pas de me laisser aller à la folie et aux ténèbres. Il me fallait jongler entre les deux, de manière à assurer l'essor de ma contrée et l'enrichissement des caisses du duché. Le loup faisait de tels dégâts, qu'on l'avait nommé le grand loup ou loup garou. Ainsi, il me fallait assurer la prospérité du duché par l'économie florissante et un asile pour tous ceux ne parvenant à choisir leur camps. Cela me permettait de maintenir mon emprise sur le peuple et leur amour malgré le fait que je ne parvenais à les libérer de ce monstre rodant dans les bois. Fin stratège, je parvenais à maintenir un équilibre dans mes relations entre charming et Unity. De plus, j'entretenais de bonnes relations avec Eric et sa contrée de Sandcliffs, aussi la paix était assurée avec mes trois cousins et mes sujets bien que craintifs préféraient vivre sur mes terres, qu'affronter une hordes de sirènes à sandcliffs, subir la destruction d'agrabah, la grande guerre avec ursula sur les terres d'eric, ou encore s'exiler dans le nord dans le "royaume" d'aragon. De plus, je choisissais un comté différent chaque mois afin de m'y rendre incognito un jour avant la pleine lune. Ainsi mes sujets n'avaient pas l'impression d’être les seuls à pâtir du loup et surtout espéraient que celui ci se fasse tuer par les chevaliers d'un des comtes du duché.

1060- Ce fut l'année ou tout et tous sombrèrent dans l'obscurité... Phillip venait de sombrer dans un profond sommeil, enchantement de primrose ou devrais je dire à présent maleficent. Lui et la reine ne parvenaient à s'éveiller et les comtes, seigneurs et autres vassaux s'agitaient comme des chacals sur les corps toujours animés de vie du couple royal. Quand à moi, préférant assurer la sécurité de mon duché, j'unis mes comtés plus que jamais contre les envahisseurs de Thornvall, sandcliffs ou mystiland qui voudraient empiéter sur nos terres. La réputation du monstre rodant dans nos bois aidait mais ne suffirait pas... Il nous faudrait faire front ensemble et pour cela, il me fallait lâcher du leste quand à mon ingérence dans les affaires de mes comtes. Ainsi leur assurant plus d'autonomies tout en leur faisant prêter une allégeance sans faille à ma personne, je réussis à faire de woodey vallée une contrée sure et forte.

1061 - Helene mourut des suites d'une pneumonie et avec elle mon dernier rayon de soleil. A présent que phillip était endormi et ne paraissait pouvoir s'éveiller; que le chaos régnait dans slumberland entre ceux qui se proclamaient rois, ceux qui luttaient pour que le pouvoir de phillip reste effectif, et ceux qui s'alliaient à Aragon, et que mon duché était unifier envers et contre tous, je n'avais plus rien à quoi me raccrocher pour lutter contre la folie. Voila maintenant dix ans que je luttais ayant reçu de l'amour de ceux qui m'entouraient, mais également la force, le courage d’être meilleur que ce que je n'étais. Mais en cet hiver ou la mort se répandait à grands coups d'épidémies, je n'en pouvais plus. J'avais atteins mes limites d'homme.... Dix ans de cauchemars, de douleurs atroces à chaque transformation, de mises à mort de personne que parfois je connaissais. De cris, hurlements, de traques de mes propres chevaliers ou de ceux des comtés voisins... Dix ans de luttes contre la folie, le désespoir, la peine, la douleur, la haine... Dix ans! Je n'en pouvais plus!! Mettant une dernière fois le feu au bucher funéraire d'une personne qui m'était chère, je brulais avec elle les derniers souvenirs d'adam de Redcastle fils d'elemnir et Valmina de Redcastle, héritier des Redstones, seigneur de Woodey Valley....

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1061-1069 - Woodey valley n'était plus qu'une contrée sombre et obscure... Aussi sombre que je l'étais moi, son seigneur. Sans pitié, je tuais les traites de mon duché, n'hésitant pas à guerroyer contre mes comtes s'ils leur prenaient l'envie de vouloir me renverser ou me défier. J'étais sanguinaire, certains murmuraient que j'étais fou car on racontait partout que le duc se parlait à lui même. Et c'était vrai... je me parlais à moi même, souvent à haute voix ou voix basse. Je me méfiais de tous et bien souvent cette paranoïa qui s'était développée chez moi m'avait sauvé la vie... Tentatives d'empoisonnements, guet-apens, tentatives d'assassinats et j'en passes, autant de félonies qui me coupèrent peu à peu de mes sujets. J'avais une garde personnelle composée de mercenaires que je payais grassement pour leur loyauté. De plus avec le temps, j'avais découvert que ma force physique s'était décuplée... Je n'avais pas la force d'un mais de trois hommes surtout lorsque j'entrais dans une rage folle, ainsi comme mon père, je pourfendais hommes et armures, le regard fou, le visage difforme. Adam le rouge, adam le sanguinaire, adam aux mains sanglantes... Tels étaient mes surnoms murmurés avec crainte, dégout ou respect. Je tenais d'une main de fer mon duché et aurais je été homme de pouvoir que je serai partis en guerre ôter de la tête de phillip la couronne de slumberland. Quand au loup, j'avais appris à cohabiter avec lui... Je lui imposais l'homme ou la femme d'un comté voisin que je désirai voir mourir et il s'en repaitrait. Ainsi bientôt une légende dans les autres comtés se mit à circuler comme quoi, le loup était contrôlé par le seigneur de redcastle. Une vague d'antipathie à l'égard des habitants de redcastle se propagea dans le duché de woodey valley, et ceux qui tentaient de fuir redscastle se voyaient systématiquement refuser l'entrée des comtés voisins. Ainsi pris au piège n'ayant d'autre choix que de vivre sous mon règne tyrannique, chacun s'était fait à cette nouvelle vie ou joies, festivités, chants et rires, faisaient échos à la tristesse, aux funérailles, lamentations et pleures...

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1069 - Et qui vous a autorisé à cueillir les roses de ce jardin? (yeux fous) Je vous montre le plus beau de mon trésor et vous me voler ainsi sans une once de remords?

- Seigneur... ce ... ce n'est pas ce que vous pensez! (tremblant) C'est pour ma fille... pour belle!

Je le voyais reculer, piétinant mes belles roses, les roses de ma mère, tout comme la vie avait piétiné ceux que j'aimais et ma destiné. Poussant un grognement tel le loup enfoui en moi, je brandis mon épée et coupa la main coupable d'un geste fluide.

- A présent maréchal ferrant, il te faudra choisir entre ta vie ou celle de ton enfant. Demain à la pleine lune tu viendras me trouver dans les bois près de la clairière à la fontaine argenté. Tu viendras seul ou y enverra seule ton enfant, ta Belle. (essuyant le sang sur mon épée) Désobéi, et alors toute ta famille, jusqu'à celle apparentée à la tienne périra dans tout Woodey Valley!

Laissant l'homme en pleure, je le fis porter jusqu'à chez lui. Le lendemain soir, le loup et moi rodions près de la clairière attendant notre met. Je savais d’ors et déjà que le maréchal ferrant viendrait, car j'avais appris à discerner les gens m'entourant et lui était homme de droiture. Durant la journée, j'avais eu le temps de réaliser qu'il avait cela pour sa fille, tout comme ma mère aurait fait n'importe quoi pour moi. L'amour parental était une chose forte et pouvait conduire à des actions irréfléchies... Aussi, je lui avais pardonné ce désir de plaire à sa fille, mais pas celui d'avoir piétiné, bafoué ce sanctuaire dédié au souvenir de ma mère. Des pas... Il marchait vers sa mort et c'est déjà fort d'une excitation propre au chasseur, que le loup se tapit dans l'ombre prêt à bondir. Seulement ce ne fut pas le vieil homme qui parut, mais une jeune femme brune d'un teint si beau, que l'éclat de la lune le fit scintiller. Elle paraissait apeurée et pourtant forte de son courage et son amour pour son père, elle était venue quémander grâce. Je pouvais l'entendre répéter tout bas son texte déjà préparé, se reprendre, changer les mots, les tournures de phrases pour que le message soit plus doux à mes oreilles. Je souris intérieurement et bizarrement je crus bien que le loup également. Rodant autour de la Belle, il ne la quittait pas des yeux, mais il n'y avait rien de menaçant dans sa valse, non... Tout comme moi, il était subjugué par la brune et au travers de ses yeux, son odorat, sa perception si fine des choses, je pouvais voir combien cette jeune femme était parfaite...

- Tu le regardes droit dans les yeux! [/i]( secouant la tête) Non, Non, Non... Il risque de mal le prendre! N'oublies pas qu'il est fou, psychopathe et sanguinaire!(faisant la moue)Et bien, tu le regardes dans les pieds! Oui dans les pieds!

Si j'avais pu, j'aurai éclater de rire... Mais pas de ces rires sournois ou bestiaux qui me caractérisaient ces dernières années... Non, un rire franc et joyeux, tout du moins je crois. Nous restâmes encore deux minutes à l'observer ainsi, lorsqu'un loup surgit menaçant, la bave aux babines. Sans crier garde, le loup s’élança et tua le nouvel arrivé avec une rare violence. Quand à belle, elle ne bougeait pas pétrifié de peur. Relevant ses yeux dans ceux de la brune, le loup approcha sa gueule ensanglantée près du visage livide de la jeune femme, huma son odeur corporelle sans la quitter des yeux, puis poussant un léger cri plaintif s'écarta pour lui laisser le chemin libre. Comprenant qu'elle se devait de partir, Belle se mit à courir, le loup la suivant discrètement au travers du bois, jusqu'à l'orée de celui ci... Lorsqu'elle sortit du bois courant vers la ville, il poussa une longue plainte avant de partir chassé une proie animal.

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Le lendemain à ma grande surprise, je vis de nouveau Belle qui panier en main était venue me quémander grâce pour son père. De la voir ainsi regarder mes chaussures me fit éclater de rire. Ne sachant comment prendre celui ci, elle resta pétrifié jusqu'à ce que je pose une main sur son épaule droite.

- Je n'accepterai cela qu'à une condition... (approchant mes lèvres de son oreille, susurrant)Que vous restiez deux mois entiers en ma compagnie sans possibilité de voir vos proches.

Elle sursauta, mais finit par accepter. Dès lors, j'envoyais quelques hommes quérir des informations sur la jeune femme, pendant que je la conduisis à ses appartements. La laissant seule pour la journée, je la laissais libre de visiter en entier le château, lui interdisant toutefois d'ouvrir la dernière porte se trouvant à l'ouest, au dernier étage de la bâtisse. Le soir même mes espions me rendirent leur contre rendu....

Belle était selon leur dire la gentillesse même... On la considérait comme un rayon de soleil à la ville et elle était connue pour aider les les miséreux. Faisant la lecture aux jeunes gens ou souvent seule à lire dans un coin, elle avait de l'éducation et savait compter, jouer de la lyre et tenir des comptes. Je souris, me disant que cette Belle n'était pas une femme comme les autres. A son age, les femmes étaient déja mariés, mères et parfois grand mères; mais elle ne paraissait pas toucher par ce mal qu'était l'union à tout prix... Mon sourire disparut tout de même lorsqu'il fut question d'un certain Gaston et d'un potentiel mariage entre lui et la fille du maréchal ferrant. Congédiant mes espions, je me jurai que jamais cet homme n'aurait Belle à sa bras...

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Les deux mois passèrent vite, beaucoup trop vite et belle ne semblait etre sensible à mon charme. Aussi je me décidai à la maintenir prisonnière en mon château, ne serait ce que pour retarder son mariage avec ce gaston qui s'était avéré être, après moult enquêtes, un agitateur et l'un de mes plus farouches opposants. Après tout je retenais sa promise quoi de plus normal. C'est pourquoi, je ne cherchais pas à l'emprisonner ou le tuer... D'ailleurs belle ne me l'aurait jamais pardonné. Déjà qu'elle ne m'adressait plus la parole, s'enfermant dans un épuisant et agaçant mutisme qui me faisait parfois, je dois l'avouer, sortir de mes gonds. Envoyant nourriture et autres objets valser hors de la table lorsqu'elle se refusait de manger, je pouvais également la laisser deux jours sans sortir de ses appartements, ou encore réduire en miette sa chambre et la laisser dormir là, pour le lendemain lui faire une chambre plus belle et richement ornée.

Il lui était arrivée plusieurs fois de s'enfuir du château, car sous mes ordres mes gens devaient faire semblant de ne point la voir, et sous aucun prétexte l’arrêter. La première fois, je l'avais laissé car j'étais las de ce petit jeu, et je la voyais dépérir sans pouvoir rien faire. Mais deux jours plus tard, elle était revenue seule, prenant place dans ses quartier avec de nouveaux livres achetés en ville. La deuxième fois, cela avait été pour voir si elle reviendrait, chose qu'elle avait faite un jour plus tard, avec un sac plein de ses effets personnels. Les six autres fois, elle ne s'était échappée que quelques heures pour revenir la plus part du temps avec des fleurs que je savais cueillis dans les bois. Durant ces fugues, je l'avais fait suivre parfois et savais qu'elle avait rencontré ce gaston qui l'incitait à quitter Woodey Valley. Mais femme d'honneur elle s'y était toujours refusée. Puis peu à peu, j'avais vu de l'amour naitre dans ses yeux, transpirer dans ses gestes, transparaitre dans ses mots... Les semaines passèrent jusqu'au jour ou cédant à la curiosité, je la trouvais dans le jardin secret une rose en main. Fou de rage, je m'emportais l’exhortant à quitter ce château, la traitant de voleuse comme son père avant elle, la bousculant tant et si bien qu'elle chuta au sol. Regard triste, elle me jeta au visage...

- Vous n’êtes pas un homme, et vous ne pouvez etre qualifié de monstre tant cela serait insulter le monstre sévissant dans ces bois!(montrant la foret du doigt)Lui au moins a eu le cœur de me laisser la vie sauve! (essuyant ses larmes de rage) Mieux, il m'a sauver la vie, alors que vous l'avez détruite!

S'approchant ivre de colère...

- Mon père était le meilleur maréchal ferrant de tout Woodey Valley... (pointant son index sur moi) Et VOUS lui avez coupé une main pour quoi?? (jetant la rose à mon visage)Pour une rose, une simple rose! Une fleure aussi belle soit elle, ne vaut pas la vie d'un homme, le pain d'une famille! (me bousculant de son index)VOUS êtes né peut être dans l'opulence aussi pensez vous que l'argent tombe du ciel! Vous vous dites seigneur quand VOS sujets meurent de peur non pas a cause du loup, mais du MONSTRE les gouvernants! (me poussant plus fort)Je devais me marier à un homme (essuyant ses larmes)Un vrai homme droit, bon, doux, et surtout ayant un COEUR! Au lieu de cela, je suis là à contempler un être dont je ne trouve pas de mot pour le qualifier! Je vous HAIS! JE VOUS HAIS!

De nouveau elle m'avait poussé, et mon pied écrasa une rose. Écarquillant les yeux, je me jetais au sol tentant de réparer les dégâts sans prêter attention à Belle qui continuait à parler. Lorsqu'elle vit que je ne comptais pas me retourner, elle se précipita dans le jardin et de rage commença a arracher les roses sur son passage... Me jetant sur elle, je la fis tomber et ivre de rage me mis à hurler tant et si fort qu'elle se calma surprise et apeurée. Jamais elle ne m'avait vu dans un tel état. Me relevant, je me mis à faire les cent pas, prenant mes cheveux à pleines poignes...

- Je vais arrangé tout ça... je vais arrangé tout ça...(ma voix se brisant) Je vais arrangé tout ça... je vais ... (sanglot) Je vais... (sanglot) Je vais arrangé tout ça....(tombant à genoux au sol) Je vais arrangé tout ça.... Je vais arrangé tout ça....

S'approchant de moi avec prudence, Belle finit par poser sa main sur mon épaule... Enlaçant sa taille avec célérité et force, elle hoqueta de surprise et de peur, avant passer sa main tremblante dans mes cheveux. Nous restâmes une heure ainsi, moi pleurant et répétant sans cesse que j'allais tout arranger, et elle tentant de m’apaiser, pleurant parfois de voir tant de tristesse et néant, dans cet être qu'elle croyait incapable de sentiments.

Je m'éveillais au coté de belle, nos corps allongés dans le jardin au milieu des roses. Les quelques rayons de soleil qui passaient les traversants, faisaient scintiller les roses et baignaient l'endroit d'une lumière douce qui sous le jeu d'ombres et lumières, créait un effet féérique. Basculant la tete vers Belle, je tombais dans ses yeux encore ensommeillés qui me dévisageaient...

Il y avait tant de douceur dans celui ci, que je me sentis presque gêné. Mais alors que je m’apprêtais à me relever, elle posa doucement sa main sur ma joue, caressant mon visage me dévisageant comme si elle me voyait pour la première fois. Laissant sa main glisser le long de mon cou, elle passa celle ci derrière ma tete, entremêlant ses doigts à mes cheveux, avant d'approcher mes lèvres des siennes. Dans un doux soupire elle posa ses lèvres douces sur les miennes, m'offrant ainsi un tendre baiser, qui se mua sous nos emotions, en un baiser ardant qui nous laissa à bout de souffle. S’écartant légèrement, son regard ne quittant pas le mien, elle finit par glisser ses lèvres à mon oreille et d'une voix douce et suave me dit le coeur battant...

- Epousez moi!

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1er janvier 1070 - Notre mariage ne plus guère à certains, mais je n'en avais cure. Je savais que belle pouvait etre celle qui ferait jaillir en moi l'étincelle de vie. Mais alors que nous nous apprêtions à passer notre nuit de noce, la fete fut interrompue par l'arrivée d'un coursier qui se mit à crier que le roi phillip et la reine aurore s'étaient réveillés. Stupéfait, je pris la missive qui m'était destinée et reconnu de suite le sceau de phillip. Ouvrant celle ci de manière quelque peu fébrile je lus la lettre qui me confirma les dires du messager. Phillip était en vie et de retour, ce qui signifiait que l'ordre établit allait de nouveau etre mis en danger. Il me fallait de nouveau reprendre les reines de woodey valley avant que phillip ne s'allie trop de mes comtés et qu'ils ne décident de me faire passer à la trappe. Partant le soir meme pour Thornvill sachant que les autres comtes et seigneurs ne manqueraient de se déplacer, j'usais de ruses, flatteries, marchandages et menaces afin que toutes rumeurs sur woodey soient tues, et réitérer les promesses d'antan. Le soir meme, après la présentation de phillip et quelques échanges, je fis la rencontre d'une paysanne, du moins se faisait elle passé pour cela. Elle avait quelque chose qui me rappelait au bon souvenir de ma mère, et La voyant seule sous l'orage battant, je l'invitais à prendre une chambre à l'auberge et lui offris le soupé. Lui donnant une bourse d'or, je m'éloignais lorsque me rattrapant, elle me dit ses yeux bleus perçant les miens....

- Par les quêtes, par les guerres, par les autres, d'un des trois ton salut viendra. Guérison se pourra ou pas, mais assurément un grand soulagement tu auras... Crois moi, par tes efforts récompenses viendra!

Me lâchant, elle partie sourire aux lèvres. Un mois plus tard, j'étais de retour à redcastle, mais n'avait pas le temps, ni la tete au mariage et aux devoirs d'un époux. Phillip était de retour avec la ferme intention de restaurer le royaume, hors pour lui tenir tete ou tout du moins imposer mes règles au niveau de mon duché, il me fallait le remettre debout. Je l'avais laissé totalement à l'abandon durant dix ans et les dégâts étaient plus que visibles. L'année passa, année durant laquelle je m’absentais de woodey Valley, laissant mes plus fidèles généraux en place. Il me fallait éloigner loup de mes terres afin de tuer la rumeur, et consolider mes liens avec les autres seigneurs. C'est ainsi que j'assurai à tous que woodey resterait neutre, accueillerait tous, et commercerait avec tous. Mais plus que tout, j'étais à la recherche de quêtes ou autres guerres à faire, aspirant à une nouvelle vie.

Adam of Redcastle, seigneur de Woodey Valley...

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Talya Blackraven

Talya Blackraven

Admin Shippeuse
Premier Voyage : 02/09/2014
Missives : 446
Pseudo : riddermark (florence)
Occupation : capitaine de l'Oriel's Jewel, tueuse, voleuse et pilleuse, croqueuse d'hommes, traitresse...
Localisation : sur toutes les eaux de Vanàrillion.

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MessageSujet: Re: Promenons nous dans les bois, tant que le loup n'y est pas...    Promenons nous dans les bois, tant que le loup n'y est pas...  EmptyLun 29 Juin - 18:47

Bienvenue parmi nous I love you
Si tu as besoin de quoique ce soit, n'hésite pas à mpotter le staff !
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Wilhem Wolfdregil

Wilhem Wolfdregil

my own savior
Premier Voyage : 02/05/2015
Missives : 305
Pseudo : ☾ windsouth. (alizée)
Occupation : ☾être le chien-chien à une demoiselle qui porte souvent un chaperon rouge, wouf.
Localisation : ☾silverdims à mistyland, là où les loups dominent, wouf.

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MessageSujet: Re: Promenons nous dans les bois, tant que le loup n'y est pas...    Promenons nous dans les bois, tant que le loup n'y est pas...  EmptyLun 29 Juin - 18:51

Si le loup y était. Il nous mangerait. coquin me gusta
Bienvenue parmi nous. petit coeur
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Scylla Blackwater

Scylla Blackwater

Admin Cauchemardesque
Premier Voyage : 02/05/2015
Missives : 346
Pseudo : fauve. (charlotte)
Occupation : prostituée, mendiante, mangeuse d'âmes
Localisation : là où le vent l'emporte, laissant une traînée de cadavres après son passage

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MessageSujet: Re: Promenons nous dans les bois, tant que le loup n'y est pas...    Promenons nous dans les bois, tant que le loup n'y est pas...  EmptyLun 29 Juin - 21:52

Mon gros loulou... me gusta me gusta me gusta
Inutile de préciser qu'on va bien s'amuser tous les deux... coquin pervers
Prépare-toi au pire, car Male va revenir dans la place ! twerk it
Bienvenue parmi nous et bonne continuation pour la suite de ta fiche. kuku
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MessageSujet: Re: Promenons nous dans les bois, tant que le loup n'y est pas...    Promenons nous dans les bois, tant que le loup n'y est pas...  EmptyMar 30 Juin - 0:24

Merci à tous ^^

j'espère etre un super adam  cheers


toi là haut t'approche pas de moi hein hola  j'ai qu'une chose a te dire gah kiss my ...  

ps: au plaisir de rp avec toi sniff
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MessageSujet: Re: Promenons nous dans les bois, tant que le loup n'y est pas...    Promenons nous dans les bois, tant que le loup n'y est pas...  EmptyMar 30 Juin - 21:44

oh ce pv de la mort qui tue sa mémé sniff très bon choix fall
btw, graou j'aime comment tu parles de moi dans ta fiche me gusta
bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche I love you
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MessageSujet: Re: Promenons nous dans les bois, tant que le loup n'y est pas...    Promenons nous dans les bois, tant que le loup n'y est pas...  EmptyMer 1 Juil - 2:19

tu es qui?

merci pour l’accueil ^^
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Scylla Blackwater

Scylla Blackwater

Admin Cauchemardesque
Premier Voyage : 02/05/2015
Missives : 346
Pseudo : fauve. (charlotte)
Occupation : prostituée, mendiante, mangeuse d'âmes
Localisation : là où le vent l'emporte, laissant une traînée de cadavres après son passage

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MessageSujet: Re: Promenons nous dans les bois, tant que le loup n'y est pas...    Promenons nous dans les bois, tant que le loup n'y est pas...  EmptyVen 3 Juil - 17:47



félicitations, tu es validé

Aloooors. Tu sais déjà ce que je pense de ta fiche. I love you J'aime comment tu t'ais approprié le personnage, l'idée que tu as eu quant aux sentiments qu'avait Adam envers Primrose (j'aime le drama, j'avoue)  cute Comme tu l'imagines, j'ai hâte de RP avec toi, et qu'une Belle arrive pour que Maleficent vienne mettre un peu de piment dans votre couple. haha




Tu peux donc désormais te promener librement sur le forum, tel un voyageur en quête d'aventures toujours plus palpitantes les unes que les autres !   Dans un premier temps, nous te demandons d'aller recencer ton avatar, afin d'éviter tout problème de doublon ou autre ! Si tu es un personnage non poste-vacant il faudra que tu recense ton conte.  Si tu as soif de RP et de nouvelles rencontres, nous te conseillons d'ouvrir ta fiche de liens, histoire de pouvoir papoter lien avec les autre membres validés du forum..    Il t'est également possible de créer ton carnet de bord, autrement dit un sujet totalement libre où tu pourras poster absolument tout ce que tu souhaites sur ton personnage (graphismes, journal intime, chronologie, etc..) si le cœur t'en dit !
Enfin, nous t'encourageons à venir flooder dans la partie faite pour (ici on aime bien les gens bavards   ) et également à participer à la vie de la CB (il y aura toujours quelqu'un pour t'accueillir dignement   ).


Bon jeu et bonne aventure sur AIT !  


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MessageSujet: Re: Promenons nous dans les bois, tant que le loup n'y est pas...    Promenons nous dans les bois, tant que le loup n'y est pas...  EmptyVen 3 Juil - 18:09

VALIDEEEEEEEE lol!

Hmm toujours amoureuse drama, mais en meme temps j'ai pas encore touché ma femme la pauvre haha donc ça sera pas difficile d'animer quelque chose de mort lapin
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MessageSujet: Re: Promenons nous dans les bois, tant que le loup n'y est pas...    Promenons nous dans les bois, tant que le loup n'y est pas...  EmptyLun 6 Juil - 13:59

Bienvenue parmi nous ! Smile I love you
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MessageSujet: Re: Promenons nous dans les bois, tant que le loup n'y est pas...    Promenons nous dans les bois, tant que le loup n'y est pas...  Empty

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