NOM & APPELLATION ◈ Thomas Thumb, que l'on nomme Poucet la plupart du temps ou Tom (Pouce). Ainsi appeler depuis son plus jeune âge, c'est la seule chose qui le lie à présent à son passé tortueux, une marque au fer rouge qu'il a malgré tout souhaité conserver. AGE ET DATE DE NAISSANCE ◈ Il est loin le temps où les contes narrait l'histoire de brave et jeune Petit Poucet né par une douce nuit de printemps. Aujourd'hui âgé de vingt-sept ans, le jeune homme ne ressemble plus en rien à ce qu'il fût jadis. LIEU DE NAISSANCE ◈ Le beau brun est né dans la "demeure" familiale, une vieille cabane en bois moisi construite au sein même de la Woodey Valley situé dans le royaume de Slumberland. RACE ◈ On le considère comme un humain, dont la seule parcelle magique réside dans ses bottes, volées jadis à un abominable ogre. ROYAUME ◈ Officiellement, il vit dans le royaume de Mistyland auprès de la cour du suzerain Aragon. Mais on le voit fréquemment sans attaches, ni liens, parcourant les divers royaumes. Aujourd'hui, pour sa mission, il réside dans le royaume de Slumberland. ALLÉGEANCE ◈ Depuis sa tendre enfance, son allégeance profite au souverain Aragon.PROFESSION ◈ Il est les yeux et les oreilles de son roi aux travers des différents royaume. Tantôt espion, mercenaire ou assassin, il se fond dans la foule et la population, changeant de personnage selon les situations. STATUT SOCIAL ◈ Il ne connait que la chaleur des filles de joie, il n'a jamais été frappé par le grand amour sans pour autant le chercher. Il vit en célibataire préférant sa liberté à l'amour, tout en se résignant à penser que sa vie ne permet en aucun cas la perspective d'une vie à deux. CONTE ◈ Le Petit Poucet, lui même. FAMILLE ◈ Il ne reste plus grand chose de sa famille. Après l'abandon de ses parents et la mort de ses frères, il décida de ne plus jamais revenir au domicile familiale. Il n'a plus de contact avec les siens.

◈ Que pensez-vous du conflit entre le roi Charming et l'empereur Phillip ? De par mon allégeance et mon profond respect pour le roi Aragon, j'ai toujours été du côté de mon suzerain. J'ai été élevé dans sa cour, il m'a donné ce dont je n'aurai jamais pu rêver -étant fils de bucheron- : une éducation, un toit, de la nourriture, une vie confortable. Il est devenu ce que l'on pourrait considérer comme un substitut de père à mes yeux. Alors, officiellement je devrais vous répondre que je suis tout naturellement de son côté, quoi qu'il puisse advenir. Officieusement, je vous répondrais que ma loyauté est grandement monnayable. Je prends des contrats d'espionnage et d'assassinat à travers les divers royaumes, mes dons n'ont pas de frontières. Je préfère me considérer comme un oiseau rare, sans attaches, ni liens. J'agis surtout en fonction de mes besoins, de mes envies. Même si présentement je ne me vois aucunement dans l'expectative de tromper mon roi, je peux prévoir l'avenir.

◈ Qu'est-ce que représente pour vous la magie ? En avez-vous peur ? L'utilisez-vous ? La magie est dangereuse, du moins pour ceux qui en font usage. Je ne ressemble en rien à une sorcière, un fée, je n'en suis d'ailleurs pas. Pourtant il se trouve que je porte  avec moi une étincelle de magie : Mes bottes. Pour le commun des mortels, ce ne sont que de vieilles bottes poussiéreuses, néanmoins, sachez que je n'ai jamais rien porté d'autres depuis l'âge de mes sept ans. Non, bien sûr que mon pied a évolué et que la magie ne réside pas dans ce détail. À vrai dire, la personne à qui je les ai volé plus jeune les nommait : les bottes de sept lieux. Avec, je peux parcourir de quelques sauts plusieurs kilomètres à la fois.

PSEUDO & PRENOM ◈ gurgi, justine. AGE & RÉGION ◈ Queen of the North FRÉQUENCE DE CONNEXION ◈ aussi fréquemment que possible, 1x/j. COMMENT AVEZ-VOUS CONNU SUR LE FORUM ◈ Bazzart, je suis le projet depuis bazzart et la partie avis. VOTRE AVIS ◈ mieux que dans mes rêves #koeurkoeur AVATAR ◈ George Blagden CREDITS ◈ tumblr et ses merveilleux créateurs UN DERNIER MOT ◈  

Les histoires… On adoucit, améliore, arrange les évènements en fonction de son audience. Il est rare de connaître réellement les faits, si ce n’est de la bouche de ses protagonistes. Aujourd’hui, nous commencerons par la genèse, les prémices d’une histoire sordide et longtemps gardé secrète.  (...)  Il faisait nuit noire aux alentours. Les paupières lourdes, je me laissais aller dans les bras doucereux de Morphée au rythme des ronflements qui émergeaient des lits voisins. Je souriais en m’enveloppant chaudement dans le maigre tissu que me servait de drap. “Mais, comment faire ?” Une voix perce le rideau. Interpellé, je tends l’oreille sans bouger avant de me décider à me diriger vers l’origine de cette voix me semblant si familière. “Tais-toi donc et baisse d’un ton, ils risqueraient de t’entendre, sombre sotte… ” Accroupi je m’avançais, le pas léger. J’entrouvris le mince linge et passais un œil pour découvrir mère, affalée sur sa chaise se tenant le visage entre ses mains, et père, alimentant le feu. De mes grands yeux bleus, encore innocents, je scrutais la petite pièce de long en large. “Ce sera loin d'être simple, réussir à perdre sept garçons...” Perdre ? Mon coeur se serra. Pourquoi ? J'avais vécu jusqu'à ce jour en étant conscient des difficultés face à lesquelles se trouvaient mes géniteurs, mais comment aurais-je penser que nous étions un tel poids dans leur vie pour être ainsi répudié ? Je laissais rouler une larme le long de ma joue jusqu'à la laisser s'écraser au sol. J'essuyais mon visage avec hâte. Je vis mon père suspecter un mouvement de mon côté. Je me hâtais de retrouver ma couche avant qu'il n'arrive dans notre 'dortoir'. Je me souviens n'avoir pu trouver le sommeil ce soir là, élaborant soigneusement des stratégies aussi sottes les unes que les autres. Je ne comprenais pas. Je n'ai compris que plusieurs années plus tard que tout n'était qu'un arrangement prévu depuis de longues lunes. Un arrangement sordide où des vies innocentes étaient portées en offrande contre des récoltes plus denses. Je l'appris de la bouche même de celui qui deviendra notre perte. Nous n'avions été mis au monde que dans le but d'une bienséance pré-établie, un schéma que nous nous devions d'honoré sans en être informé. (...) Le matin arriva rapidement et les premiers rayons de soleil vinrent couper cette nuit trop courte qui fût la mienne. Étourdi, les phrases de la nuit dernière ne cessaient de tourner en boucle dans ma tête. J'irai au fin fond des bois, où les racines meurent au loin, là où la végétation a repris ses droits et où il pourra les trouver, sur son territoire. Ainsi nous serons acquittés de toute dette, avais-je entendu plus tard dans la nuit. Je frissonnais quand mon père nous intima de nous lever pour aller chasser et récolter quelques buches pour le feu. Son attitude ne semblait pas différer de l'habitude : froid et distant, mais quelque chose changeait dans son regard. De l'inquiétude ? Père était de ceux qui ne voyaient les enfants comme de la main d'oeuvre. Chose que je ne compris qu'avec quelques années de recul et en observation d'autres familles entre elles. Je me souviens n'aimer que moyennement mon père à cet âge là. Du genre rustre et violent, la vie était dure et il tentait chaque jour de nous le rappeler. Je levais mon regard cerné et cherchais des yeux ma douce mère. “Mère, j'ai froid... Je ne veux pas aller dehors aujourd'hui” essayais-je de l'amadouer. Elle se mit à me sourire tristement. Elle tendit ses bras pour me serrer contre son coeur avant qu'une main vint frapper son bras durement. “Cesse de le materner ! On y va maintenant, Tom !” Il m'attrapa par le cou et sans autre forme de procès, m'emmena à l'extérieur.

Un grincement me fit sortir de ma torpeur. Je grelotte de froid dans mes haillons trempés. J'ouvre un oeil discrètement en réalisant que ce cauchemar dans lequel je résidais n'en était pas un. Sans tourner la tête, j'entends mes frères pleurer silencieusement à mes côtés. Il arrive, je sens les vibrations qui sont émises par ses pas lourds sur le sol. Qui sera le prochain ? Au départ sept, nous n'étions plus que trois. Les jours étaient passés au rythme des hurlements, des os se brisants et de cette odeur âcre produite par la chair brûlée. Parqués tels des animaux dans des cages vétustes, j'étais seul. J'entendis la lourde porte s'ouvrir, je sursautais et me relevais brusquement pour me plaquer dos contre la grille du fond. “Il revient, il revient” cria Harod, “Je vais nous sortir de là” lui répondais-je d'une voix si claire et sûre que je me surpris moi-même. Je le vis souffler avec dédain, doutant de ma parole. Je le ferais pourtant. Du moins je l'espérais, l'issue était incertaine. Malgré la peur qui serrait mes tripes à cet instant même, je ne pouvais détourner mon regard de cette porte. Une fine bribe de lumière s’échappa de la porte quand cette dernière s’ouvrit et une tête passa près de la poignée. Ce n’était pas lui. “Hé toi ! Qui es-tu ?” lançais-je, curieux et sentant l’espoir regagner mon âme. L’ombre s’avança. Au fur et à mesure de son avancée je pus remarquer certains détails qui m’avaient échappés au loin. Des cheveux courts mais bouclés, une robe usée, de grands yeux bleus, c’était une fille. Même si rien ne semblait être indiqué pour que je puisse reconnaître son sexe, ce fût la robe qui m’indiqua à cette affirmation. Plutôt rondelette, elle n’avait pourtant rien de féminin. Engoncée dans ses habits et dans son corps, elle avançait d’une manière très masculine et quand son visage arriva au niveau de ma cage, je remarquais un visage inexpressif, sot et niais. “Comme tu es laid, papa a raison : vous êtes bien plus beau dans une assiette” elle déblatérait chaque mots avec une lenteur incroyable. La voix était morne, lourde, tout ce que son physique m’avait laissé présager. Je marchais à quatre pattes vers elle. Je la sentais plus inoffensif que son cruel géniteur, alors un souffle de courage naquit dans mes poumons. Alors que j’entrouvrais mes lèvres pour établir le contact, elle sembla très intéressé par un détail sur moi et me coupa dans mon élan “Qu’est-ce que c’est, ça ?” Elle pointa ma poche où brillaient les cailloux que j’avais laissé dans mes poches depuis que je m’étais perdu dans les bois. Ils brillaient dans le noir, tels des lucioles. Je tenais ma chance. “Ce sont… des fées” dis-je en chuchotant. Elle s'assit face à moi, curieuse aussi soudainement, les yeux grand ouverts. J'avais touché une corde sensible et capté son attention, le plus gros de la stratégie était en place. “Ne parlez pas toutes en même temps, enfin ! Nous avons une invitée ! ” dis-je en dirigeant ma conversation vers ma poche. Elle ouvrit grand sa bouche. “Elles parlent ? Qu'est-ce qu'elles disent ?” Elle était émerveillée, le piège se refermait tout doucement. “Elles semblent t'apprécier, elles aimeraient jouer avec toi, mais elles ne peuvent le faire ici, enfermées...” je lui montrais la cage dans laquelle j'étais enfermé. Elle cria de joie et se leva d'un bond, tirant de sa poche une minuscule clef afin de déverrouiller le cadenas qui me maintenait prisonnier. Une fois le clic d'un verrou émis, une rage incontrôlable secoua mon corps. Je poussais la porte en métal lourd qui vint heurter la tête de la petite avec violence. Elle tomba à terre, assommée sur le coup. Je pris la clef et courus vers la cage de mes frères. Sans succès, je réalisais avec angoisse que la clef ne rentrerait pas. Je décidais alors, avec un sang froid que je ne me connaissais pas, de trainer la fillette dans ma cage et de la déshabiller pour lui faire revêtir mes vêtements et moi les siens avant de l'y enfermer. Ravi du fait que nos corpulences soient les mêmes, je me hâte de sortir après avoir promis à mes frères de revenir les sortir de là. “Greta... Tu es prête c'est bien.” Je sursautais. C'était Lui. Je baissais la tête et la secouais en gage d'affirmation. “Nous allons pouvoir préparer le diner” il ricana et passa devant moi. J'étais tétanisé par la peur. Je m'autorisais à lever les yeux un instant pour le contempler. Il était gigantesque, peut-être deux têtes de plus que père, mais dont la corpulence était bien plus imposante. Nous le prénommions l'ogre quand il venait nous chercher les uns après les autres. J'étais si frêle et si petit et lui, si grand et si terrible que le surnom avait été vite choisi. “Bon, tu te dépêches Greta ? Tu sais à quel point ton papa peut être ronchon quand son estomac est vide...” Je me dépêchais alors, les membres tremblants à l'idée d'être démasqué. Il s'avança vers la cage que j'occupais encore quelques instant plutôt. J'étais terrorisé à l'idée que ma supercherie puisse être découverte. Il s'arrêta net, et se tourna vers moi. Mon coeur battait à tout rompre dans ma poitrine. “J'ai si faim, que ce gringalet...” il pointa ma cage du poing “Ne saurait pas m'apaiser. Nous allons tous les prendre, ma chérie et nous faire un festin digne des Rois !” il tapa dans ses mains tel un enfant attardé et attrapa mes deux frères et sa fille par les cheveux avant de les trainer à l'extérieur en direction des cuisines où nous avions si longtemps entendu les plaintes terribles. Les hurlements se mêlèrent au sanglots. Mon corps ne m'appartenait plus, comme hypnotisait je suivais l'ogre sans dire mots, sans rien faire pour protéger mes frères. La scène se passa comme un cauchemar, une réalité de laquelle je me détachais complètement. Je me sentais défaillir face à l'horreur qui se déroulait devant moi. L'huile brûlante dans laquelle ils furent jetés froidement, les éclats de rire, les sifflotements tranquilles, l'odeur abominable des corps en décomposition, le sang sur mes vêtements, je ne pus me retenir de vomir. Je le voyais du coin de l'oeil, émincer soigneusement les divers légumes et fruits avant d'être repris de nausées. “Tu es malade, ma chérie ?” Je ne l'avais pas entendu arriver derrière moi. “Non, ne t'inquiètes pas... Tout va bien...” dis-je d'une voix enrouée. Je sentis sa grosse main s'abattre sur mon épaule. Penché, j'attrapais un couteau se trouvant sur ma droite. Il me releva et me tourna vers lui. “Tu es qui, toi ? Tu n'es pas ma Greta !” cria-t-il, furieux. Il me souleva de terre par les cheveux. La douleur me fit crier. Ses yeux étaient injectés de sang. Il était si impressionnant de près. Il posa son autre main sur ma gorge pour m'étouffer. Pris de panique je sortis le couteau que j'avais encore dans la main droite et rapidement je le lui plantais farouchement à travers la gorge. Il tituba, me lâcha, je tombais lourdement contre le sol. L'ogre se mit à vaciller et s'écroula près de la marmite encore fumante, en agonisant et s'étouffant dans son propre sang. Tremblant, je restais au sol, dans cette position foetale qui semblait tant m'apaiser le temps de reprendre un rythme cardiaque normal et de m'assurer que mon ancien tortionnaire resterait bien au sol. Une fois rassuré, je me hâtais à prendre tout ce que je pouvais avant d'être intrigué par un détail lumineux émanant de sa tenue. Je rampe alors vers les bottes massives, les enlevant de son propriétaire et m'enfuyant à toute jambe de cet endroit maudit où mon histoire ne faisait que commencer.

Un battement d'aile, une buse se pose sur le rebord de ma fenêtre. Le papier se froisse sous mes doigts, je le déplie.

“Thomas, mon ami,

Je vous envoie cette missive pour vous informer d'une nouvelle mission.
J'ai besoin d'avoir des yeux et des oreilles au sein dans la forêt de Sherwood. Vous m'aviez rapporté qu'une troupe y séjournait et était sous les ordres de Phillip. Il me faut un espion sur le terrain et je ne vois personne d'autres pour répondre à ma requête. Voilà vingt ans que nous nous connaissons et je n'ai confiance qu'en vos compétences pour assurer cette action en toute discrétion. Retournez-moi ce parchemin après lecture.

Votre Roi.”

Les affaires reprennent. Je range le parchemin dans son entonnoir. J'attrape la cape sur le lit que j'occupe depuis une nuit. Tout effet personnel laissé derrière mon sillage, je revêts le costume de ce nouveau personnage. Les années étaient passées et de simple fils de bucheron j'avais réussi à élever cette position de misère dans laquelle j'étais né. (Dix ans plus tôt, Mistyland) “Allez, relève-toi ! Tu te bats vraiment comme une donzelle, Poucet !” Je me prenais un coup, puis un autre. Je mordais la poussière. Des gouttes de sueurs perlaient sur mon front, j'étais à bout de souffle, exténué, mais demander l'arrêt de l'entrainement c'était en être privé. “Ne m'appelle pas Poucet !” dis-je avec rage en bondissant sur mon entraineur. J'avais dix-sept ans, j'étais un chien fou, je fonçais tête baissée à la moindre querelle ou blessure d'égo. Je détestais ce surnom que l'on m'avait donné. Il me rappelait cette vie ancienne où dans les bois mes frères me surnommaient ainsi pour me rappeler à quel point mon existence était dérisoire. “C'est bon pour aujourd'hui” dit-il pour me calmer après m'avoir envoyé valser d'un coup d'épaule. Je toussais, vexé par cette humiliation publique et du spectacle que je donnais aux autres chevaliers. Il me tendit sa main pour m'aider à me relever, je la rejetais. “Cesse donc d'être si impétueux, Poucet ! Ton heure viendra, chacun d'entre nous est déjà passé par cet entrainement. Tous ces grands gaillards que tu vois rire grassement à tes cascades ridicules ont été dans ta situation” Je m'adoucis à ses paroles. À mon arrivée à la cour, c'est vers Rheon que l'on m'a assigné pour devenir écuyer. À cet époque cela faisait dix ans que j'étais à son service et qu'il était devenu ce père/grand frère que j'avais perdu. Même s'il était dur parfois, il avait toujours été bon et très pédagogue, m'imposant une rigueur et une présence bienveillante. J'avais plus appris à ses côtés ces dernières années, que durant les premières années de ma vie. Malgré les railleries, je me sentais enfin à ma place. Le vent se leva alors soudainement et je vis une expression plus sérieuse s'imposer sur le visage de Rheon. “Suis-moi, nous avons à parler aujourd'hui” Sans dire mot -Je n'ai jamais été non plus du genre, ce qu'appréciait mon maître d'armes notamment- je le suivis à l'intérieur du château, dans l'aile où résidaient les chevaliers du roi. Il poussa une porte puis une autre plus massive vers ses appartements. Je connaissais l'endroit pour l'avoir souvent aidé dans ses habillements ou pour nettoyer. Il m'intima de m'assoir, ce que je fis sur le siège vacant. “La garde secrète du royaume se décime depuis quelques mois à présent... Meurtres, non initiés, morts naturels, déserteurs... Le roi cherche du sang neuf pour effectuer des missions à haut risque. Je suis trop vieux à présent et je sens que le temps est venu pour moi de passer le flambeau. Le roi et moi-même souhaitons que tu prennes part à cette garde” Un ange passa. Mes oreilles bourdonnaient, mon sang battait fort dans mes oreilles et mon coeur irradiait. Était-ce donc ce dont je rêvais depuis que mes pieds avaient foulé pour la première fois les dalles de la cour ? Je me contenais tant bien que mal pour effacer ce sourire de mon visage. “Tu es un précieux élément de ce palais, Thomas. Je l'ai senti à la minute où mon regard s'est posé sur toi quand tu avais à peine sept ans. Et  jusqu'à aujourd'hui, tu ne m'as jamais déçu, malgré les entrainements et les besognes contraignantes. Tu es fin, habile, silencieux, discret...” J'appréciais ses compliments avec étonnement en baissant la tête en guise de remerciements. Il n'avait jamais été question de flatteries quelconque entre nous. Toujours calme et attentif, je le laissais continuer pour comprendre les attentes dont on m'incomber à présent, mais sa gêne était palpable “Bon euh, file te coucher à présent. Entrainements aux aurores !” (de nos jours, forêt de sherwood) “Qui va là ? Décline vite ton identité manant où tu te retrouveras avec une flèche plantée dans le crâne !” Je lève les yeux vers l'arbre dans lequel mon assaillant se trouve. “Je suis à la recherche de Robin et de sa joyeuse troupe, on m'a informé qu'ils pouvaient séjourner ici” Je le reconnais pertinemment, mais je préfère marcher sur des oeufs plutôt que de compromettre ma couverture. “Et qui le demande ?”, “Un petit garçon qu'il a aidé par le passé et qui souhaite le remercier”.

du florence and the machine dans ton titre, du swag sur ta face, de la beauté sur ton personnage. Que dire si ce n'est : j'adore ? Son esprit vif et intelligent, sa discrétion, ses mensonges, tout en lui est parfait pour un assassin/espion du roi Je suis tombée sous le chaaarme (Christophe sort de là). Je te valide avec plaisir et je te rajoute ainsi dans Shimmering Light, n'est-ce pas ?

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