NOM & APPELLATION ◈ elle porte le nom de Blackwater, un nom qu'elle est aujourd'hui la dernière à porter. son prénom, Néréa, lui vient de sa mère. de plus, elle est depuis quelques années dame de Nottingham AGE ET DATE DE NAISSANCE ◈ il est difficile de donner un âge aux sirènes, mais elle affiche en tout cas le physique d’une jeune femme de vingt-six ans LIEU DE NAISSANCE ◈ Néréa est née, comme toutes les sirènes, dans le royaume d’Atlantis RACE ◈ à la voir se tenir sur deux jambes, on ne peut y croire, mais elle est pourtant une sirène ROYAUME ◈ Elle vit, pour l'instant, dans le royaume de Slumberland, et même plus précisément à la cour de Sandcliffs ALLÉGEANCE ◈ la loyauté de Néréa est mise à mal depuis quelques temps déjà. à la solde de la sorcière Ursula, elle vit depuis suffisamment longtemps auprès d'Ariel et d'Eric pour que sa vision des choses change, et qu'elle se rallie au seigneur de Sancliffs. mais c'est bien plus compliqué que cela. aux yeux de la Cour, elle est dévouée à Eric. elle fait néanmoins croire le contraire à Ursula, alors qu'au plus profond d'elle-même, elle tend réellement à se ranger aux côtés de l'époux de la sirène. PROFESSION ◈ la présence de Néréa à la Cour est dû à son statut de dame de compagnie de la princesse Ariel. mais en plus de cela, Néréa est une espionne à la botte d'Ursula. Elle a su étendre sur l'ensemble du continent une large toile d'informateurs qui lui rapportent tout ce qu'elle a besoin de savoir. elle a également gagné un titre de noblesse en épousant le vieux seigneur de Nottingham STATUT SOCIAL ◈ depuis deux ans, son fiancé a disparu en mer. elle ignore tout à fait ce qu'il est advenu de lui, et elle porte son deuil depuis peu, ayant accepté, aux yeux de tous, la perte de son futur époux. elle a en réalité mis toute sa toile d'espions en marche dans le but de le retrouver. CONTE ◈ rattaché à la petite sirène. FAMILLE ◈ sa famille, Néréa en a été dépouillée lors de la bataille opposant les sirènes vengeresses d'Ursula aux chevaliers d'Eric of Sandcliffs. ils ont été massacrés, comme les autres sirènes et tritons. Néréa a eu la chance d'en réchapper, mais elle garde une haine tenace vis à vis des hommes. seuls William Kellington, Ariel et son époux Eric ont su trouver grâce à ses yeux, pour le moment.

◈ Que pensez-vous du conflit entre le roi Charming et l'empereur Phillip ? Pour Néréa, cette guerre n'a pas de réel intérêt. Elle ne se sent pas plus concernée que cela, et serait incapable de se prononcer en faveur de l'un des deux frères. Elle ignore qui des deux est le meilleur souverain, et pour tout dire, cela lui importe peu. De fait, elle réagit à l'instar d'Eric of Sandcliffs, en gardant une neutralité clairement affichée. Elle a néanmoins eu l'occasion de fréquenter la petite princesse Ariana, et si ses parents sont aussi avisés qu'elle, alors il y a fort à parier que Néréa se ralliera à Phillip of Thornvall le moment venu. Cependant, cela reste une hypothèse.

◈ Qu'est-ce que représente pour vous la magie ? En avez-vous peur ? L'utilisez-vous ? Elle n'est ni magicienne ni sorcière, et la seule magie qu'elle utilise est celle des plantes et des animaux venimeux, pour la confection de ses poisons. En tant que sirène, d'aucun pourrait penser que sa beauté et la faculté qu'elle a de charmer les hommes tient de la sorcellerie, mais elle ne considère pas la chose comme telle. De plus, quand elle voit les effets du terrible sortilège qui l'a privée de ses nageoires, elle préfère se montrer méfiante vis à vis de la magie. Elle a entendu courir des bruits effroyables sur des malédictions obtenues par magie, qui ont coûté des années de vie aux victimes, ou les tuant purement et simplement. La magie, d'une façon ou d'une autre, n'engendre que la guerre, et la guerre, Néréa n'en est pas partisane.

PSEUDO & PRENOM ◈ birds in the storm & marie. AGE & RÉGION ◈ vingt ans, bourgogne/centre. FRÉQUENCE DE CONNEXION ◈ 3/7j. COMMENT AVEZ-VOUS CONNU SUR LE FORUM ◈ par le projet bazzart. VOTRE AVIS ◈ CEEEEEEEY BÔÔÔÔÔÔÔÔ   . AVATAR ◈ astrid bergès-frisbey. CREDITS ◈ tumblr. UN DERNIER MOT ◈ jovozem   .

Face à la mer, Néréa fixe l'horizon. Elle ignore avec application le navire qui emportera bien assez tôt son promis au loin, et se blesse les yeux à chercher du regard le royaume qui l'a vue naître. Il y a bien longtemps qu'elle n'a pu s'y rendre, et ce fait ne va pas changer de sitôt. Elle sait qu'à l'instant précis où elle pénétrera dans l'eau salée de l'océan, elle deviendra écume, et perdra tout. Néréa sera simplement morte. Il y a quelques années encore, cette pensée l'aurait rendue folle de rage, et elle se serait démenée pour retrouver la responsable de cet état et lui ôter la vie. Mais elle a fini par rencontrer celle qu'elle croyait responsable de cette terrible malédiction, et son opinion a fini par changer. Ariel n'était pas ce monstre qu'Ursula lui avait décrit, et Néréa la pensait maintenant incapable d'une telle horreur. Le mystérieux lanceur de sort restait cependant impuni et Néréa entendait bien le débusquer, où qu'il se cache. Pour l'heure, elle doit vivre avec une malédiction qui les a touchées, ses semblables et elle, et les privent de leurs nageoires, leur interdit tout contact avec l'eau marine, sous peine de se mêler aux vagues, à l'infinie étendue bleutée. Chaque jour, la tentation est grande de tout abandonner et de se jeter à la mer, mais la présence de William à ses côtés suffit à la retenir. Sa vengeance lui fournit également une puissante motivation, et à elles deux, ces raisons l'empêchent de s'approcher du rivage. Vivre dans un palais sans cesse exposé aux vents marins reste une torture que Néréa n'aurait jamais consentie si elle ne lui avait pas permis d'entrer dans les bonnes grâces d'Eric et Ariel, seigneur et dame de Sandcliffs. Et tout cela, selon les ordres donné par Ursula, sa revancharde maîtresse. Depuis deux ans qu'elle vit ici, chacun de ses gestes a été guidé par la volonté de l'ancienne princesse. À part, peut-être... « À quoi pensez-vous ? » Sentant une main chaude se glisser dans la sienne, la jeune femme tourne la tête et découvre le visage souriant de William Kellington. Encore une fois, Néréa ne peut s'empêcher de se trouver désarmée face à sa beauté solaire, totalement improbable chez un humain. Elle aurait dû se montrer heureuse à l'idée de leurs noces imminentes, mais elle n'y parvient pas. L'horrible ordre reçu quelques semaines plus tôt d'Ursula lui glace encore le sang. Les yeux baissés, elle se contente de nouer ses doigts à ceux de William et de laisser sa tête reposer contre l'épaule de l'Amiral. « À vous. Je ne veux pas vous voir partir. » Les accents de vérité dans sa voix la surprennent elle-même. Dans ses plans, il n'y a nulle place pour la romance, et celle qu'elle vit depuis quelques mois avec William lui est tombé dessus sans prévenir. Néréa protège de toutes ses forces ce fragile îlot de bonheur, en s'efforçant de le cacher aux yeux d'Ursula. Elle s'y est employée avec tant d'application que sa maîtresse ne s'est pas aperçu de l'ampleur du sacrifice qu'elle demandait à la sirène. La missive, reçue par oiseau, avait plongé Néréa dans le désespoir, mais elle n'avait d'autre choix que de se soumettre et d'exécuter. Pour permettre l'accomplissement de sa vengeance, Ursula lui ordonnait d'assassiner William. Instinctivement, sa main serre celle de son amant, comme pour s'assurer de sa présence à ses côtés. Encore une fois, il la regarde en souriant, inconscient du danger qu'elle représente pour lui. Longtemps, Néréa s'est demandée si elle devait vraiment se plier aux ordres de la princesse déchue. La réponse avait fini par s'imposer d'elle-même : malgré l'amour qu'elle porte à William, sa désobéissance serait perçue comme de la trahison et sa commanditaire n'hésiterait pas à prendre sa tête, pour faire un exemple. Chez les sirènes comme partout ailleurs, chacun mène sa barque de manière à éviter les récifs. Chacun se bat pour sa survie, Néréa la première. Après l'épineuse question de l'exécution du plan d'Ursula est apparu le problème de la façon de faire. Un certain nombre de méthodes n'aurait laissé aucun doute sur la nature de la mort soudaine du jeune Amiral et à Sandcliffs on aurait tôt fait de la désigner coupable. Il lui fallait donc un moyen discret, pernicieux. Le poison était alors devenu évident. Elle en maîtrisait l'art et élaborer une toxine capable de mener à la mort sa victime en quelques jours avait été aisé. Après cela, elle n'a que peu dormi, car la perspective du départ de William l'effrayait jusque là. Il s'agit pourtant de l'occasion parfaite, puisqu'une fois en mer, même le médecin de bord sera impuissant face au mal qui rongera son capitaine. Tout est prêt pour éliminer William Kellington, le seul homme qu'elle aie jamais aimé, et cela la tue. William doit sentir sa peur et son inquiétude, car, dans un geste tendre et protecteur, il l'attire à lui pour la serrer contre son torse. Néréa se laisse faire, tandis qu'il passe une main rassurante dans ses longs cheveux bruns. C'est le moment ou jamais, et pourtant elle répugne à assassiner le jeune homme. Pourtant, hésitante, vacillante, elle lui délivre son terrible baiser de mort. Dans quelques heures, William sera loin en mer, et il commencera à ressentir les effets de la belladone qui l'emportera en moins de cinq jours. Dans quelques heures, Néréa sera au désespoir.

Debout sur ses étriers, la main en visière, Néréa observe le vol du gerfaut. Le rapace plane lentement au-dessus d'elle, profitant des courants d'air ascendant pour se maintenir en place. A côté de son cheval, prêt à bondir, son chien guette le signal qui l'autorisera à lever le gibier. Cette attente, cette tension, instaurées par la chaleur de l'après-midi, la nervosité des trois animaux, et sa propre fébrilité, elle les adore. Elle sent comme s'il était sien le sentiment d'impatience qui monte du faucon, du cheval et du chien. Tous les quatre sont prêts à se lancer dans la course. Encore quelques instants, et elle donnera l'ordre au veneur de lâcher l'épagneul. Quelques minutes... Son cœur s'accélère, son souffle se fait court, et un léger sourire s'étire sur ses lèvres pleines. Sans le regarder, elle adresse un geste vif au maître d'équipage, qui détache la laisse de l'animal. Aussitôt, celui-ci bondit en avant, effrayant au passage le cheval, déjà nerveux sous la selle de sa cavalière. Malgré l'écart de sa monture, Néréa reste bien droite, partant d'un petit éclat de rire. Elle flatte distraitement l'encolure de la jument pour la rassurer, lui murmurant des mots d'apaisement, tout en observant le manège du chien. Avant même de partir, il avait déjà repéré l'odeur d'une proie et la suit maintenant, pour finir par débusquer un lièvre. C'est sûrement l'instant qu'elle préfère. Le moment où le faucon repère la proie levée par le chien et fond sur elle en un piqué sublime, puissant. Justement, l'oiseau se laisse tomber comme une pierre, les serres en avant, prêt à tuer. Un cri perçant annonce à la jeune femme que son faucon a capturé sa victime et lui a donné la mort. Elle se rassoit dans sa selle, à califourchon, et lance son cheval au galop. Contrairement à la coutume qui oblige les femmes à monter à cheval assises comme sur une chaise, les pieds reposants sur un marchepied et leur monture tenue en longe par un écuyer, Néréa monte comme un homme. Les longs plis de sa robe couvrent la croupe de sa jument et claquent au vent tandis que l'animal étend ses jambes, dévore le terrain entre lui et l'oiseau. Dans un nuage de poussière, elle s'arrête brutalement et met pied à terre sans attendre l'arrivée des serviteurs qui les accompagnent. Le reste de l'équipage a suivit sa course et la rejoint rapidement. Néréa se rapproche du faucon, qui garde emprisonné dans ses serres le corps inerte du lièvre. Il n'attend que l'autorisation de sa maîtresse pour se nourrir, et elle lui accorde d'un geste. Un gentilhomme la félicite, un autre rappelle le souvenir d'une précédente chasse, particulièrement impressionnante, tandis que les dames s’extasient devant son habilité au dressage des rapaces. En quatre ans de vie au château de Sandcliffs, Néréa est devenue l'une des favorites des courtisans qui entourent le couple ducal. Elle a l'oreille d'Ariel, et tous ou presque lui font confiance. C'est à peine si on lui tient encore rigueur de n'être pas noble de naissance. Mais tout cela, Néréa n'y prête pas vraiment attention. Depuis la disparition de William, elle vit comme enveloppée dans un linceul, le regard tourné vers la mer. Elle sait qu'il n'est pas mort. Il ne s'agit pas d'une conviction basée sur du vent, sur la foi inébranlable qu'une future épouse porte à son fiancé. Non, on lui a dit. Un jour, une lettre est arrivée, et elle n'avait retenu que trois mots : William Kellington, vivant. Depuis, elle le cherche, met tout en oeuvre le retrouver et le ramener ici, ou dans quelque endroit qui lui plaira, du moment qu'elle pourra se tenir à ses côtés. La crainte qu'il ne découvre sa tentative d'empoisonnement est forte, bien sûr, mais elle espère, un peu naïvement, qu'il lui pardonnera. Qu'il comprendra qu'elle a agit par loyauté envers sa suzeraine légitime, même si son geste a finalement tué toute allégeance envers Ursula. Car aujourd'hui, quand Néréa ploie le genou devant le duc de Sandcliffs et son épouse, elle le fait avec une sincérité à l'épreuve des tortures les plus ignominieuses. Comme n'importe quel chevalier lié par serment, elle est prête à donner sa vie pour protéger celle d'Eric et d'Ariel. Mais le retour de William reste sa priorité. Elle continue d'opérer pour le compte d'Ursula, jouant un jeu dangereux qui pourrait lui coûter la vie si quiconque venait à le découvrir, et use dans le même temps de son petit réseau pour débusquer son aimé. Dans cette partie de chasse géante, William est le gibier, elle est le faucon. Ne reste plus qu'à attendre le signal du chien qu'elle a envoyé traquer sa proie.

Oh j'ai adoré te lire. Et l'histoire de Néréa est si belle et triste ! Par contre, petite précision, Eric demeure plus ou moins neutre c'est vrai mais il penche quand même pour son frère Phillip

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