NOM & APPELLATION ◈ Anabella, mais les gens me connaissent d'avantage comme la Méchante Sorcière de l'Ouest AGE ET DATE DE NAISSANCE ◈ Âgée de soixante-dix ans, j'en fais trente-sept et je suis née en l'an 1001, lorsque le Grand Hiver arriva dans le nord LIEU DE NAISSANCE ◈ Mistyland, à Goldenbridge RACE ◈ Une sorcière ROYAUME ◈ Après la déchéance de la Méchante Reine, je suis allée me réfugier à Woodey Valley ALLÉGEANCE ◈ Sovereign Flame PROFESSION ◈ Anciennement dans l'élite de la Méchante Reine, je me retrouve sans but si ce n'est de rêver d'une nouvelle ascension de ma race STATUT SOCIAL ◈ Célibataire, l'amour est une faiblesse CONTE ◈ Le Magicien d'Oz FAMILLE ◈ Fille au père inconnu, je suis l'aînée de Amalia, enfants Karen dite la Fornicatrice. La portée comportait trois enfants, le benjamin est mort né. J'ai été séparée de ma petite sœur très tôt en ayant pour seule famille une sorcière qui m'aida à exploiter l'héritage magique en moi. Aujourd'hui, je n'ai plus personne si ce n'est la Solitude pour meilleure amie et le Pouvoir comme amant.

◈ Que pensez-vous du conflit entre le roi Charming et l'empereur Phillip ? Je me fiche pertinemment de ces deux guignols. Quoi que, si le pourfendeur de dragon pouvait arracher la vie à son aîné se serait là un jour de fête. Charming a terrassé ma Reine tandis que Phillip, et bien... C'est juste une chance pour nous adoratrices des ténèbres de voir cette fratrie se déchirer. Un murmure d'espoir dans le vent ? Non, un souffle de rage qui ne tardera pas à rendre la monnaie de sa pièce au roi Aragon, déferlant sur Mistyland la belle avec l'incroyable Harendelle dans le creux de notre main. Il croit pouvoir marcher dans les pas de la Reine Diable encore longtemps ? Qu'il profite. Dans mon cas, et je suis sûre que c'est également une vérité chez mes semblables, nous feront tout pour reprendre ce qui nous revient, quitte à tenter de recoller les morceaux du miroir de notre sombre Souveraine.  

◈ Qu'est-ce que représente pour vous la magie ? En avez-vous peur ? L'utilisez-vous ? La Magie est addictive, puissante et primitive. Cela fait de nous des êtres hors du commun, supérieurs aux paysans de ce monde. C'est une singularité qui change notre vie et pour rien au monde je n'abandonnerai mes pouvoirs, je serais prête à massacrer des familles entière et torturer des bébés si cela voulait dire conserver les arts obscurs dans mon langage. Je suis née avec ça dans le sang, qui aurait crus qu'une prostituée de bas étage aurait pu être la descendante d'une des treize fées déchues. Pauvre Karen, ignorante au point de n'avoir jamais exploité ses dons. Moi, je revendique ma magie et crache sur le nom de ceux qui voient les arcanes comme quelque chose d'impie !

PSEUDO & PRENOM ◈ Oxymore, Aaron AGE & RÉGION ◈ Dix-huit ans bientôt, Toulouse FRÉQUENCE DE CONNEXION ◈ Everyday, sauf en période scolaire (4/7) COMMENT AVEZ-VOUS CONNU SUR LE FORUM ◈ Bazzart est notre ami en commun VOTRE AVIS ◈ Épatant, j'ai été intimidé et charmé par ce forum qui nique sa mère     AVATAR ◈ Rebecca Mader CREDITS ◈ Tumblr UN DERNIER MOT ◈ Vive les méchants et les sorcières  

Pendant que ma mère devait vénérer Silel, moi j'ai grandis très proche de Ilendras.
Née à Goldenbridge dans une ruelle, entre deux bâtiments, ma génitrice exerçait le bas métier de prostituée. J'ai grandis dans la rue sans avoir de domicile fixe, parfois j'avais le droit de rester dans le vestibule d'un bordel histoire de ne pas mourir de froid dehors. Et pourtant, plus les jours passaient plus j'ai commencé à voir la mort comme miséricordieuse, une issue flamboyante à ma triste vie. Chaque jours, j'attendais la venue d'une personne qui aurait pu me tendre la main, m'amenant courir dans des champs de blés dorés ou nager dans une rivière à l'eau cristalline. Mais jamais elle ne venait à moi. Pas de vieille femme au dos bossu, pas de jeune enfant, pas de séduisant jeune homme... Rien de tout cela. Juste de la souffrance et de la famine pour seuls accompagnateurs. Une vie de pauvre, pour une enfant sans identité vous me direz. Anabella, je n'avais pas de nom de famille. Je n'ai jamais voulu la grandeur et la richesse, juste le minimum : un toit, un feu, ça aurait été suffisant ! Où se trouvait ma sois-disant fée marraine ? Les enfants de prostitués n'en avaient sans doutes pas le droit. J'ai grandis à me dépends, apprenant contre mon gré à voler et à attendrir. Quoi que, prendre les gens par les émotions ne fonctionnait pas dans cette ville en or. La vie se compliqua d'avantage lorsque ma mère accoucha de son second enfant, elle ne lui donna même pas de nom et réclama sa bouteille au lieu de sa seconde fille. Sa seconde fille, quelle déception, elle s'attendait à un garçon qui grandirait fort pour l'aider à je ne sais trop quoi. Amalia, c'est ainsi que je nomma ma petite sœur et je jura de la protéger quitte à donner ma vie pour le faire. Le sacrifice n'était plus un prix à mes yeux, d'avantage une bénédiction ; je ne craignais pas la mort, n'importe où mais ailleurs que ce monde de sang et de carnes serait une entrée parmi les étoiles. Dès ce jour j'ai redoublé d'efforts pour nourrir deux bouches, d'avantage celle de ma petite sœur que la mienne. Me négliger au profit d'Amalia ne me dérangeait pas c'était même une obligation. Vint le jour où notre mère accoucha de son troisième enfant. Je détestais cette femme, Karen la fornicatrice, fille de joie de bas étage qui ne savait pas se tenir. Du plus profond de mon âme en pourfendant mon cœur j'ai espéré qu'elle meurt elle et son troisième enfant. Devinez quoi : le garçon sortit de l'utérus de ma mère ensanglantée et violet, étouffé avec le cordon autour de son cou. Pourquoi ma mère pleurait-elle ? Elle ne le connaissait même pas. Elle n'a jamais pleuré pour Amalia ou pour moi. Tenant ma petite sœur d'une main et retenant le corps léger de nourrisson mort-né contre ma poitrine, je chantais une chanson se mêlant aux sanglots de ma mère avant de laisser tomber la carcasse, laissant mon petit-frère se faire emporter dans les égouts. Quelques temps plus tard, Karen périt d'une maladie valériane. Rien d’honorable, comme sa vie. Son existence ne fut que déchéance. Je fis ce que j'aurais du faire bien plus tôt : j'ai quitté Goldenbrige, avec ma sœur pour tenter de trouver un meilleur endroit, pour elle et pour moi. Le cœur remplit d'espoir, cela fut ma plus grande erreur. Comme si la vie et le destin pouvait se montrer clément envers deux orphelines de la rue ? Des esclavagistes. C'est sur ça que nous sommes tombé. J'ai hurlé à Amalia de courir lorsque l'un des deux hommes m'attrapa par la taille et me souleva. Elle aurait pu s'enfuir, la sotte. Mais elle resta la, incapable de se séparer de moi. J'avais peur, terrifiée comme jamais de ce qu'ils auraient pu nous faire. Si personne ne voulait nous acheter, nous serions éventuellement violés jusqu'à ce qu'un potentiel acheteur ne montre son nez. Mais ce jour arriva et il se passa quelque chose auquel je n'avais pas pensé : la séparation. Amalia me fut arraché par un couple tandis que moi, une vieille femme trop vieille pour vivre m'acheta pour effectuer ses travaux. Je fais encore des cauchemars de ma petite sœur agitant ses bras vers moi, les larmes sur sa peau rosée.
A maintes reprises, j'ai essayé de m'échapper de cette vieille femme. Je devais chasser pour elle, cuisiner pour elle, ranger pour elle, l'aider à se laver, l'assister... Et au fond je pensais toujours à ma sœur perdue je ne sais où dans ce grand Nord, je m'occupais de la mégère comme je me serais occupé de ma chair, avec attention et amour. C'était là l'unique preuve de compassion et d'amour que mon acheteuse n'a jamais connus. Lorsque j'ai voulu m'échapper alors qu'elle dormait je n'ai pas pus. Je me perdais dans les bois, je pleurais, hurlais même ! J'avais l'impression de devenir folle à m'en arracher les cheveux, à me couper la langue avec mes dents tellement je ne supportais plus de n'entendre que mon désespoir pour unique chanson, sortant des tréfonds de ma gorge. Je finissais toujours par retrouver une silhouette bossu tenant une lanterne qui m'invitait à retourner à la maison, ou pire : je me retrouvais devant cette demeure, biscornue et imposante, la cheminée fumante avec la lueur des chandelles s'extirpant des fenêtres comme des yeux sinistres. Ce n'est que plus tard que j'ai compris à ce dont j'avais affaire. C'était la première sorcière que je rencontrais. Elle se délectait de ma peine comme si elle buvait du vin jusqu'au jour ou quelque chose de nouveau l'interpella : mon odeur. Elle flairait tout, tel un chien. Quelque fois, les habitants du village la consultait non sans honte : Mercy des Tréfonds. La était son nom, lorsque les loups-garous s'en prenait à des habitants et que d'autres créatures de l'ombre léchaient les os, les cadavres devenaient introuvables. Les gens venait voir Mercy et lui échangeaient de tout et n'importe quoi pour que les familles retrouvent les cadavres de leurs disparus. Un jour, c'est moi qu'elle sentit et son comportement changea. Je n'avais aucune attention jusqu'à ce jour, elle m'apprit à utiliser les plantes des alentours pour finalement certifier que je détenais des pouvoirs. Moi, Ana, la fille d'une prostituée descendant d'une fée déchue ? Je n'y ai pas crus jusqu'à me laisser entraîner dans la manipulation des arts obscurs n'ayant plus rien dans ma vie. Mon cœur s'assombrit jusqu'à ce que mon âme ne rentre dans un perpétuel combat avec mon identité. Et les Ténèbres finirent par embourber mon être.
Lorsque le noble Aragon entama sa sainte guerre contre les sorcières du Nord, Mercy fut l'une des premières à être emmenée. Elle était mon bourreau mais au final devint la mère que je n'ai jamais eu. Je les ai regardé la déshabiller, lui arrachant ses colliers fait d'ossements pour la pendre à un arbre et la brûler avec euphorie. Libéré de l'emprise de la sorcière, disaient-ils. Qu'avait fait si ce n'est remplir un cimetière peuplée par l’inattention des Hommes ? Elle vivait recluse dans la forêt sans rien demander à personne avec un élevage d'oiseaux de toutes sortes, là étant son unique occupation, les seuls êtres vivants qu'elle ne tuait pas pour ses sorts. Elle les chérissait et finit par me voir comme son plus bel oiseau dans une cage en platine. Après la mort de Mercy j'ai quitté ce maudit village dans le but de retrouver ma petite sœur chérie, celle que j'avais oublié par le temps, aveuglée par la magie qui bourdonnait désormais en moi.

C'était étrange, le fait de me dire que j'appartenais désormais à la race des sorcières. Peuple déferlant sur le Nord, la Méchante Reine fit du Nord la terre des sorcières. Cet ordre était mis en péril par les Hommes désireux de gagner du territoire pour assurer leur pouvoir mais moi ma seul préoccupation était de retrouver ma sœur et de la protéger, chose que je n'ai pas pu faire autrefois. J'ai longtemps chercher, vivant de mon commerce de remèdes, onguents et autres mixtures sans trop ébruiter ma nature de sorcière. Je n'avais jamais vraiment lancé de sort à proprement dit, si ce n'est qu'en réfléchissant j'étais peut-être à l'origine de la mort de Karen et de mon petit-frère, j'avais souhaité si fort leur mort qu'en l'espace d'un mois les deux périrent. Je me suis rassurée en me disant que je les avait épargnés d'un sort bien pire si j'avais sus à l'époque de quoi j'étais capable. Je n'ai jamais plus retrouvé la trace d'Amalia, j'ai été désespérée jusqu'au jour où j'ai assisté à mon tout premier sabbat. Il faisait nuit et terriblement froid, mais la chaleur humaine et les flammes descendante réchauffaient les environs. Je n'ai pas osé de mêler à autrui jusqu'à ce que je me rende compte qu'ici j'étais libre de revendiquer ce que Mercy avait réveillé. Je me suis mêlée à mes semblables, me laissant emporter par la joie et l'ivresse sans me soucier de la bienséance qu'inculquait notre monde. Lorsque le sabbat fut terminé j'ai continuer d'errer, les gens finirent par me reconnaître aussi comme une sorcière et bien entendu, ma réputation fut en déchéance en même temps que je m'imposais. Cette même réputation ne fut plus à faire lorsque je rentra dans l'armée de la Méchante Reine, formant une élite composée de quatre autres jeteuses de sorts. Une pour chaque points cardinaux de Mistyland, je m'occupa de l'Ouest, rajoutant ainsi West à mon appellation personnelle tandis que la population me baptisa la Méchante Sorcière de l'Ouest. Ma vie changea radicalement, j'avais élus domicile dans un ancien bordel, triste ironie quand on voit d'où je viens. Refondé et amélioré, cet endroit devint ma demeure reculée de toute habitation, habitat fière et imposant en haut du falaise rappelant un monstre. Tout se passait pour le mieux : je suivais les ordres de ma souveraine en ayant enfin trouver un but dans ma vie. Je participais aux sabbats devenant peu à peu l'une de ses personnalités dont le surnom est célèbre. J'étais prêt à prendre les armes n'importe quand pour défendre l'honneur de la reine sorcière jusqu'au jour où l'une des quatre périt, de la main d'une chasseuse de sorcière travaillant pour la royauté : Dorothy. J'eus rapidement vent des rumeurs courantes sur le fait que j'étais la prochaine sur sa liste. Loin d'être effrayée je l'ai attendu, elle et ses hommes pour la laisser me battre. J'ai simulé ma mort si l'on peut dire. Je l'ai laissé repartir triomphante avant d'arriver à son village natale en même temps qu'elle. J'ignorais ce qui était le plus jouissif : le sentiment de peur dans son regard, ou les cris de ses proches lorsque leur échines se courbèrent et leurs membres se mirent à évoluer de façon différente. Ses parents, ses deux petites sœurs et un grand frère. Cinq innocentes personnes maudites se métamorphosant en des diables, des créatures velues et pourvues d'ailes sous mon commandement éternel. Mon rire raisonnant dans les airs, je suis repartit jusqu'à chez moi, accompagnée par ma nouvelle garde rapprochée. J'ai laissé la chasseuse en vie, en toute franchise j'ignore pourquoi mais j'étais presque compatissante envers cette Dorothy, allait savoir pourquoi. Le principal était qu'elle allait continuer de vivre en sachant que ses proches m'obéissaient au doigt et à l’œil. Je pouvais leur ordonner de tuer leur fille chérie si je le voulais.
Lorsque la grande bataille eu lieu, j'ai retrouvé Dorothy dans son armure étincelante. Volant sur un balais enchantée aux côtés de mes créatures, je suis descendu au sol pour entretenir un combat final contre la jeune adulte. Elle savait manier l'épée et moi aussi. Les métaux s’embrassant, j'aurais crus arracher la vie à cette sotte plus rapidement mais ce fut la première qui effleura ma peau de sa lame, rien de bien grave je savais guérir ce genre de blessure... Mais je ne tarda pas à découvrir que la lame était empoisonnée. Ma peau se mit à pourrir de l'intérieur devenant progressivement verte. Je sentais mes forces m'abandonner et n'eus d'autre choix que de quitter cette bataille, lâche en m'exilant dans ma demeure, protégée par mes bêtes. J'ai tenté de dissoudre le poison en moi et j'ai presque réussit : j'ai survécu, mais ma peau était devenait de toute part verte. Et je ne pouvais plus rien y faire. Folle de rage j'ai finis par trouver un moyen de camoufler cette affliction mais il y avait une contre partie : lorsque je revête une peau normale, je ne peux plus faire usage de magie. Dès que la plus infime étincelle de pouvoir se relâche de moi, ma peau redevient automatiquement verte. Qu'importe ! J'ai vite appris à voir cette couleur comme un emblème. Les diables ailés et le vert, là figuraient mes symboles. Lorsque la Reine périt je me suis exilée ailleurs que Mistyland, devenue une terre maudite pour mes semblables et moi. Je me suis réfugiée à Woodey Valley, dans des ruines en me faisant discrète, attendant le bon moment pour reprendre les armes pour ma race et détruire une bonne fois pour toute cette stupide Dorothy... Ignorant totalement qu'il s'agissait d'Amalia.

déjà je tiens à te féliciter parce qu'on sent à la lecture de ta fiche que tu as bien lu les annexes ! et ça, ça fait vraiment plaisir  :moh: ensuite, j'adore le personnage, puis cet avatar si rare   c'est précieux. Et enfin....CE PLOT TWIST A LA FIN ! JE L'AI PAS VU VENIR     je te valide choupinette et j'ai hâte de voir la relation Dorothy x Anabella **

---

Tu peux donc désormais te promener librement sur le forum, tel un voyageur en quête d'aventures toujours plus palpitantes les unes que les autres !   Dans un premier temps, nous te demandons d'aller recencer ton avatar, afin d'éviter tout problème de doublon ou autre !   Si tu as soif de RP et de nouvelles rencontres, nous te conseillons d'ouvrir ta fiche de liens, histoire de pouvoir papoter lien avec les autre membres validés du forum..    Il t'est également possible de créer ton carnet de bord, autrement dit un sujet totalement libre où tu pourras poster absolument tout ce que tu souhaites sur ton personnage (graphismes, journal intime, chronologie, etc..) si le cœur t'en dit !
Enfin, nous t'encourageons à venir flooder dans la partie faite pour (ici on aime bien les gens bavards   ) et également à participer à la vie de la CB (il y aura toujours quelqu'un pour t'accueillir dignement   ).