NOM & APPELLATION ◈ Moiga Drogo à sa naissance, elle prit bien vite le nom de la seigneurie de son époux à son mariage, maintenant connue sous le nom de Moiga of Valduin. AGE ET DATE DE NAISSANCE ◈ elle a vécu vingt-cinq années depuis sa naissance en 1046. LIEU DE NAISSANCE ◈ originaire de Silverdims à Mistyland, elle a connu la guerre qui y a fait rage à un très jeune âge. RACE ◈ elle est humaine avant tout, bien qu'elle ait été jadis la proie d'un sort l'ayant condamnée à avoir l'apparence d'une grenouille, dont elle garde aujourd'hui une cicatrice derrière l'épaule, une partie de peau d'amphibien brûlée. ROYAUME ◈ elle n'a jamais déserté les terres froides, mais vit désormais à la Cour de Valgoràth, en tant que Dame de compagnie auprès du seigneur Henry et de Cinderella dans la région de Goldenbridge. ALLÉGEANCE ◈ shimmering light, fidèle à la flamme du nord. PROFESSION ◈ couturière, tisseuse, elle occupe son temps libre en tissant de l'or, de la soie, du velours, du lin ou encore du coton, principalement pour confectionner des tapis et de la lingerie féminine de haute couture. STATUT SOCIAL ◈ mariée déchue suite au scandale de son amant dévoilé, elle ne porte jamais son alliance et n'a pas eu de nouvelles de son époux depuis des années, s'en portant très bien. CONTE ◈ la princesse grenouille. FAMILLE ◈ elle est la fille unique d'un marchand veuf, mais depuis son mariage avec le fils cadet du seigneur de Valduin, elle compte deux beaux-frères et deux belles-soeurs, qui sont leurs épouses respectives.

◈ Que pensez-vous du conflit entre le roi Charming et l'empereur Phillip ? Les conflits familiaux sont toujours à l'ordre de discordes d'héritage, et cela, même dans le meilleur des mondes, personne ne peut l'ignorer. L'homme est cupide et vaniteux par nature, les querelles entre les frères étaient inévitables. Mais ce qu'elle craint avant tout, ce sont les conséquences désastreuses qui pourraient en jaillir si l'un d'eux sombrait par avidité. Si la grenouille est d'abord fidèle à son seigneur Henry, qui n'a cure de celui qui gouverne, il n'empêche qu'elle porte une confiance et un espoir grandissant envers Aragon. Bien qu'elle se tienne loin de toutes ces affaires, Moiga n'était qu'une enfant quand l'aîné des Silvershell a ravivé la lumière sur le nord en anéantissant la Reine-Diable, et n'oubliera jamais ces temps reculés qui l'ont forgée, et ce roi, qui les a sauvés. Pour autant, Phillip est à son sens un monarque bon, brave et courageux. Mais il n'a pas l'étoffe d'un empereur, et si quelqu'un devait flancher, ce serait le plus jeune. Alors qu'Aragon, de par sa plus grande sagesse, saurait départir le bon, du mauvais.

◈ Qu'est-ce que représente pour vous la magie ? En avez-vous peur ? L'utilisez-vous ? Moiga est une fervente croyante. Elle est persuadée que la magie est une forme immatérielle prouvant la présence des esprits divins au sein de Vanàrillion. C'est ainsi qu'elle honore la magie au même titre qu'elle vénère les dieux, étant même fascinée, mais aussi effrayée. On dit que ce qui nous est inconnu nous fait peur, la grenouille ne fait pas exception à la règle. Elle a vécu la guerre du nord durant ses jeunes années et a pu contempler les carnages de la magie noire. Dénuée de toute forme de magie en elle, elle en fut pourtant la cible, il y a bien longtemps, lui laissant une cicatrice cuisante derrière l'épaule, une peau verte râpeuse et carbonisée. Ainsi, elle a beau idolâtrer les miracles dont la magie peut être source, elle s'en méfie tout autant, en sachant que celle-ci peut être utilisée à des fins personnelles par des êtres au coeur obscur.

PSEUDO & PRENOM ◈ peanut butter, Justine de mon prénom. AGE & RÉGION ◈ vingt-deux, aquitaine. FRÉQUENCE DE CONNEXION ◈ huuh, mon ratio tous les deux, trois jours je dirais. COMMENT AVEZ-VOUS CONNU SUR LE FORUM ◈ bazzart, j'ai suivi le projet. VOTRE AVIS ◈ cey oune poure merveille, j'aime beaucoup cet univers très travaillé autour des contes. AVATAR ◈ alexandra dowling. CREDITS ◈ anne-ofaustria, tumblr. UN DERNIER MOT ◈ la cannelle ça sent trop bon.

silverdims, mistyland, enfance
En l’an 1046, au creux des plaines blanches et des pics rocheux du nord, vivait un homme veuf et sa petite fille. Dans un village très reculé, au plus haut des montagnes enneigées, le foyer ne vivait ni dans la misère, ni dans l’abondance. Le père était un marchand de linge, d’étoffes et de fourrures, principalement pour les nobles. Certains manteaux étaient ornées de perles et de rubis d’un rouge éclatant, délicatement cousus. La petite fille du nom de Moiga aimait contempler ces décorations scintillantes et imaginer les visages de ceux qui allaient les porter fièrement. Elle rêvait de fortune, mais elle n’était pas une enfant malheureuse vivant dans la solitude. Profondément aimée et chérie par son père, elle était dévouée malgré un tempérament quelque peu colérique, tapant des caprices dès que son père devait partir à Agrabah durant quelques temps, sans lui donner les raisons. Pour des affaires disait-il. Elle survivait à tous les hivers, la gamine, contrairement à sa mère qui en avait péri alors qu’elle n’était qu’un nouveau-né. Son palpitant d’enfant était robuste et vibrait d’une chaleur inconditionnelle. Puis la guerre fit rage et résonna dans les vallées glaciales de ses terres. Les récoltes devenaient plus rudes encore et le commerce était maigre, son père avait peine à les nourrir, tandis que les nobles n’achetaient plus et se terraient sous leurs vieilles fourrures dans leurs châteaux. Moiga n’était qu’une enfant, une étrangère ignorante dans un village oublié. Comme tous les nordiques, elle attendait, subissait et espérait. Comme tous les gosses, elle était emportée par son imagination et son courage aveugle. Elle se rendait tous les jours chez le vieux fermier de la chaumière voisine, et apprenait à manier l’épée parmi ses petits-enfants. La récompense de son succès était un gobelet du lait de sa plus belle vache, et en ces temps obscurs, c’était une durée rare, précieuse. Un jour, moins froid que les précédents, elle vit le ciel s’éclaircir par les nuages s’enfuir. Les corbeaux s’envolaient vers le sud, et elle entendit parler de ce sauveur. Aragon de Silverdims. L’homme qui avait réduit en cendres la Reine-Diable, prenait sa place sur le trône du nord. C’était une bénédiction, pensait-elle, un gage des dieux. Des années plus tard, l’enfant avait bien mûrie. Le vieux fermier la disait aussi belle et pure qu’un camélia subissant les ravages des gels élevés, et voulait la marier à un de ses fils. Mais Moiga refusait toujours poliment, agrémentant des discordes entre elle et son père. Celui-ci se trouva une épouse, une grande femme brune à la peau opaline et aux pupilles d’un vert profond. La marâtre se gardait bien de le montrer, mais elle exécrait profondément Moiga, son existence même. Lorsqu’elle tomba enceinte, elle ne voyait plus la jeune fille que comme une bâtarde faisant de l’ombre à ce qu’elle construisait. Alors elle imagina une folie pour la chasser, et l’envoya chez une dame du nom de Baba Yaga chercher du feu, l’hiver éteignant chaque flamme qui naissait. Moiga partit dans les montagnes trouver cette femme qui, disait-on, était une sorcière étant survécu à la purge. Sur le chemin, elle croisa trois cavaliers, l’un tout blanc à l’aube, le second tout rouge à l’aurore, et le dernier, tout noir, à la nuit tombée. L’endroit était sinistre, fait d’ossements et de crânes. Baba Yaga accepta de lui donner le feu, à condition qu’elle remplisse trois épreuves, durant trois jours. Elle lui ordonne d'abord de lui servir tout ce qui peut se manger et se boire dans la maison. Elle dévore tout, ne laissant que quelques restes à la jeune fille. Avant de se coucher, elle lui annonce que le lendemain, en son absence, elle devra tout ranger, nettoyer, et trier un boisseau de blé grain par grain. Moiga s’exécute le lendemain, et à la nuit tombée, Baba Yaga lui ordonne de trier un boisseau de graines de pavot. Le lendemain, la jeune fille prie et exécute sa tâche quand, la sorcière revient et ne voit rien à redire. La troisième épreuve parait alors simple, quand elle lui annonce qu’elle devra récupérer une balle d’or tombée depuis longtemps au fond d’un puits. Mais le puits est si densément profond et sombre, que Moiga ne peut aller chercher la balle. Furieuse, Baba Yaga punit alors la gamine, non pas en la dévorant, mais en la métamorphosant en grenouille. Désormais, récupérer la balle au fond du puits ne semble plus si compliqué. La bête toute de verte s’enfonce à l’intérieur et prend la balle d’or mais, comprenant que la sorcière ne reviendra pas sur son sort, s’enfuit avec le trésor.

goldenbridge, mistyland, adolescence
Moiga erra ainsi durant trois longues années, vêtue d’une prison charnelle de couleur émeraude, et d’un corps invertébré. Maudite, perdue à jamais. Ni bête ni humaine, une chimère monstrueuse survivant au froid du nord. Elle se tissait des nids à l’aide des toiles d’araignées, ne nourrissait de malheureux insectes. Sa peau n’était ni de poils, ni de plumes ni d’écailles. Nue, elle sécrétait des substances toxiques permettant d’échapper aux prédateurs. Elle survécu de justesse à une chasse de loups, et c’est ainsi que son chemin la mena sur des terres inconnues. Une après-midi, la grenouille se trouvait sur un nénuphar dans un marécage, quand une flèche lui passa tout près. C’était les fils du seigneur de cette terre qui se jouaient du destin, car ils devaient épouser les femmes qui ramasseraient leurs flèches tombées. Le premier rencontra la fille d’un seigneur, l’autre la fille d’un général. Le plus jeune, tomba sur Moiga. « Grenouille, grenouille, rends-moi ma flèche ! » Mais l’amphibien avait tout entendu, et voyait là une occasion en or, peut-être même, de briser son sort. Car elle priait chaque jour, que si un jour un homme l’embrassait, humaine elle serait. « Epouse-moi, tu l’as promis à ton père. » Il consentit à contre-coeur, et l’emmena chez lui. Le soir, le seigneur demanda à ce que les futures belles-filles tissent un tapis, voulant découvrir qui était la plus habile d’entre elles. Les deux premières font demander aux servantes de se mettre au travail, tandis que Moiga, cachée dans la chambre de son futur époux, demanda à une araignée de la nuit du fil de soie, puis elle prit des fleurs dans un vase et se mit à tisser sous les rayons argentés de la lune. Le lendemain, le seigneur fut déçu des deux premiers tapis, mais émerveillé par le dernier, si bien qu’il ordonna un bal pour rencontrer les demoiselles. La veille de la danse, repoussé par sa laideur, le jeune fils du nom d’Ivan était trop honteux de présenter sa promise. Aussi, lorsque Moiga s’endormit, il prit un cierge et approcha la flamme de la grenouille, brûlant sa peau. La jeune fille se réveilla sur le coup et s’éloigna d’un bond, quand, la violence de cette atteinte à la vie brisa la malédiction et la métamorphosa dans son corps d’origine. Moiga était humaine de nouveau. Ivan tomba éperdument amoureux de cette apparition, mais la jeune fille, se contenta de mimer un sourire derrière son masque blanc. Elle était délivrée du sort et pourtant, désormais enchaînée de nouveau. À ses seize ans, les noces eurent lieues et elle devint Moiga de Valduin. Elle possédait enfin tout ce qu’elle avait toujours désiré, un rang, de l’or, une terre ; hormis son homme, qu’elle dédaignait. Et la marque de son « tendre amour », profondément brûlée, ancrée derrière son épaule. Les années passèrent pourtant paisiblement, jusqu’à un homme, du nom de Seath. Un écrivain arrivé sur leurs terres, étant chargé des lettres et communiqués officiels du seigneur. Il s’éprit de Moiga, qui tomba rapidement sous son charme, et dans ses bras. Ils vécurent leur idylle en cachette durant presque une année, jusqu’à ce que ses belles-soeurs les découvrent. Le scandale de l’amant devint un écho qui se répéta dans toute la seigneurie, jusqu’aux oreilles d’Ivan, et du seigneur. L’honneur du fils mis à mal, le seigneur les bannit tous les deux, mais sur des terres différentes, sans qu’ils n’en sachent rien et ne puissent se revoir. Moiga fut alors escortée à ses dix-neuf ans dans la région de Goldenbridge, n'emportant avec elle que quelques robes, parures et sa balle d'or dans un coffret d'ivoire, jusqu’à la cité de Valgoràth où elle fut accueillie à la Cour. Personne ici ne savait rien des secrets de Valduin, et elle devint l’une des favorites dame de compagnie de Cinderella. Moiga trouvait enfin sa place dans la citadelle dorée, parmi les joyaux et les bals somptueux. Un endroit de liberté où elle se sentait enfin en paix. Partagée entre son bonheur et le désespoir de ne savoir son amant mort ou vivant. Des années plus tard, elle le retrouva néanmoins. Après les obsèques du vieux seigneur de Valduin, une de ses belles soeurs emprise de culpabilité lui avoua où il se trouvait châtié. Moiga parcourut les terres en calèche, soucieuse de le savoir en paix avant de repartir pour Goldenbridge. L'homme qu'elle avait aimé n'était plus, pourtant. Cette étincelle était partie, évaporée. Elle se brisa le coeur mais surtout, le sien. Mais le temps passe et guérit les blessures même les plus profondes. Sa capacité à tisser des tapis fabuleux mais surtout de la lingerie pour femmes sur laquelle elle incrustait des pierres la rendit célèbre sur le domaine auprès des nobles et bourgeoises, et bientôt toutes les lady ne juraient que par ses soins et doigts délicats, l’esthétique prenant peu à peu son sens au nord. Depuis six longues années qu’elle foulait cette cité, il n’était qu’une fois.

wow, j'ai eut l'impression de lire un véritable conte tant c'était fluide et propice à l'imaginaire ! :moh: ton adaptation est juste originale et intéressante, bravo tout ce qu'on recherche sur AIT ! Puis le pseudo et l'avatar sont parfaits ! Je te valide avec plaisir ma belle, cependant j'ai une question, où est passée la balle en or ?

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