NOM & APPELLATION ◈ Cassandra, « celle qui illumine les hommes » symbole de la joie profonde de ses parents le jour de sa naissance croit-elle, prénom imposé par une génitrice inconnue en vérité. D’Ashview, cette colline dominant une vaste forêt de frêne où à élu domicile sa famille, un domaine dont l’avenir repose entre les mains d’une bâtarde aux manières de duchesse. AGE ET DATE DE NAISSANCE ◈ Vingt-et-un printemps, vingt-et-une année d’insouciance déjà substituées au sablier de la vie depuis l’an 1050. LIEU DE NAISSANCE ◈ C’est la bien mystérieuse contrée de Mistyland qui l’a vu naitre, mais elle ne pensait jusqu'alors n'avoir jamais avoir mis les pieds en dehors de son très cher Slumberland. RACE ◈ Elle s’écorche, se blesse, se coupe, être de chair et de sang rêvant d’épopée et de romance, elle n’est qu’humaine. ROYAUME ◈ Elle a délaissé les roses et les éblouissantes couleurs de terre de coeur pour les froides montagnes de Mistyland. ALLÉGEANCE ◈ Unifying Halo ; qu’elle soit foudroyée sur place si son coeur choisissait une autre cause que celle de Phillip de Thornvall.PROFESSION ◈ Noble, elle se complait dans la facilité de sa vie, dans sa tour d’ivoire elle caresse les touches du clavecin, se perd dans un roman d'aventure et pense à sa tenue du lendemain.. STATUT SOCIAL ◈ Enfant elle ne songeait qu’au prince charmant, aujourd’hui jeune femme accomplie elle semble tenir à sa liberté et fut sur le point d’être fiancée avant de s’enfuir. CONTE ◈ inventé. FAMILLE ◈ Tout était simple, unique héritière d’une vieille famille nobiliaire, joyaux de ses parents Estella & Narcisse of Ashview, poupée de sa nourrice … Tout était un mensonge, fruit d’un viol elle a échappé par le plus grand des hasards à une vie de misère qu’elle aurait dû partager avec cinq soeurs qui ne sont que des inconnues.

◈ Que pensez-vous du conflit entre le roi Charming et l'empereur Phillip ? Que signifie pour elle le droit d’ainesse ? Fille unique et héritière, ou plutôt dot qui fera un jour le bonheur d’un cadet qui la choisira pour sa richesse espérant s’élever au dessus de ses aînés. Lui n’aura rien fait pour mériter son fief si ce n’est jeter au hasard quelques paroles flatteuse pour obtenir son prix. Elle n'était qu’enfant lorsque Phillip pourfendit le dernier dragon et grandissant ayant les exploits d’un tel héros en tête, il lui fut par la suite difficile de tourner le dos à celui qu’elle avait admiré des années durant et à qui son père avait juré allégeance bien avant qu’elle même puisse s’interroger sur la valeurs des deux frères ennemis. Plus simplement, l’empereur est aussi roi de Slumberland et cela lui suffit.

◈ Qu'est-ce que représente pour vous la magie ? En avez-vous peur ? L'utilisez-vous ? La magie, enchanteresse poussière feu de toutes les passions et aliment de l’imagination. Comme la vie lui semblerait plus facile si elle aussi détenait le secret de cette ancestrale et mystérieuse capacité. De la fée bienveillante à la sorcière malfaisante tout ce qui a attrait de près ou de loin à la magie la fascine. Comme elle aimerait pouvoir acquérir ce savoir entre les pages d’un de ses livres chéri ! Même la banshee annonciatrice de l’apparition de la faucheuse de vie fait les frais de sa passion dévorante. Enfant illusionnée par de jolis contes, elle irait jusqu’à défendre les pires atrocités commise par la magie tant elle s’aveugle à son propos. La magie est bien l’unique chose qu’elle ne peut acquérir, alors, par défaut, elle s’enferme dans une vision idéalisée où les gentils finissent toujours par gagner.

PSEUDO & PRENOM ◈ palmyr & alice. AGE & RÉGION ◈ la vingtaine déjà entamée et Paris. FRÉQUENCE DE CONNEXION ◈ 6/7j. COMMENT AVEZ-VOUS CONNU SUR LE FORUM ◈ grâce à bazzart mais surtout grâce à ma jumelle qui m'a tiré par la peau du cou pour que je vienne   . VOTRE AVIS ◈ que dire à part que je suis super méga fan       . AVATAR ◈ adelaïde kane bis   . CREDITS ◈ tumblr   . UN DERNIER MOT ◈     .

« Je compte sur vous mademoiselle, montrez vous digne de votre rang, je vous rappelle que cette fête est donnée en votre honneur ». La petite n’écoute déjà plus, trop occupée à contempler la jolie tiare qui orne sa crinière noir de jais, elle répond toutefois car une jeune demoiselle de bon rang répond toujours, lui a-t-on appris. « Oui, nourrice ». Finissant de brosser la chevelure de sa protégée, la nourrice la tourne sans ménagement vers elle, forçant la fillette à s’arracher à la contemplation de ses bijoux dans le miroir. Se mettant à son niveau, elle entreprend de lisser au maximum le tissus de la robe de Cassandra mais rien n’y fait, il est toujours là, ce bidon indigne d’une fille de bonne famille. Les pauvres qui crèvent de faim ont le même ventre gonflé que la petite à la différence que le sien est dû à son empiffrement constant. « Et surtout, je vous en supplie, ne vous gavez pas de gâteau ». Elle hoche la tête en signe d'assentiment mais son esprit n’est déjà plus là. Alors que la terrible nourrice la libère enfin, elle prend la poudre d’escampette, traversant les couloirs du petit château tel un courant d’air. Alors qu’elle s’apprête à descendre l’escalier de pierre menant aux jardins, elle s’arrête soudainement pour reprendre son souffle ; elle sait que ces parents n’aiment pas la voir courir ainsi partout telle une petite paysanne. Elle arrange ses cheveux ébouriffés par sa course folle et descend dignement. Arrivant devant la tonnelle blanche abritant ses parents, elle se feint d’une légère révérence « Mère, Père ». « Mon enfant, que vous resplendissez en cette magnifique journée, venez donc faire la bise à votre père qui n’a point vu passer ces dix années à vos côtés. Joyeux anniversaire mon enfant ». Alors qu’elle s’avance vers son père, elle sent le regard réprobateur de sa mère dans son dos et l’entend qui murmure à la nourrice venant d’arriver « Je sais que vous avez tout fait pour cacher cela, ce n’est pas de votre faute nourrice ». Elle déteste que sa mère parle ainsi d’elle, elle déteste encore plus quand tout le monde lui dit qu’elle a hérité de la grâce de celle-ci. Elle sait que sa mère l’aime, mais cette mère si aimante en privé se transforme en une vipère en société et sa fille fait bien trop souvent l’objet de ses paroles acides. Son père lui, est la représentation même de la constance, elle sait qu’il aurait préféré un fils mais la nature ne lui a accordé qu’une petite fille à l’appétit sans fin. Même si elle ne peut s’empêcher d’être la source du désappointement de ses parents, elle adule son père plus que tout car des deux, uniquement lui avait su faire contre mauvaise fortune bon coeur. Déposant un baiser sur la joue de son paternel de bon coeur, elle lui fit un sourire qu’elle ne tenait d’aucun de ces deux parents. Ce sourire provoqua un trouble chez le noble qui congédia alors bien vite l’enfant « Allons, allons, cela suffit allez donc jouer avec vos petits camarades ». Trop heureuse d’échapper au regard critique du terrible duo féminin dans son dos, elle ne se fit pas prier et laissa son père seul avec ses pensées. Il avait tenté de se convaincre que jamais Cassandra n’afficherait les mêmes mimiques et expressions que sa génitrice, il avait cru pouvoir effacer à jamais les traits de cette servante qui avait fait les frais de ses assauts des années auparavant, cette servante qui lui avait offert le plus beau des cadeaux en lui donnant une fille dont le sourire lui rappellerait tous les jours du reste de sa vie le comportement indigne qu’il avait adopté alors. Rendu fou par l’alcool et la colère il avait violé la pauvre domestique qui ne faisait que passer. La servante été tombé enceinte alors que sa femme venait de perdre leur troisième garçon. Honteux, il avait avoué sa faute à sa femme qui lui avait alors suggéré de faire passer l’enfant pour sa fille légitime. N’était-ce pas là de plus faire montre de générosité ? Car l’enfant aurait à coup sûr été condamné à la misère avec sa mère biologique.

La faim et le froid la tenaillait, le froid plus que tout l’empêchait de dormir malgré les épaisses fourrures garnissant son lit et l’étouffante chaleur de l’été. La faim qui lui enserrait le ventre était pire que tout. Une énième tisane entre les mains, elle n’avait même pas le courage de finir le breuvage. Des larmes de rage coulaient sur ses joues, creusant des sillons sur son visage déjà abimé par la fatigue et la terreur. Chaque jour était pire que le précédent, de nombreuses fois on avait cru qu’elle ne passerait pas la nuit. De nombreux physiciens s’étaient déplacés pour l’examiner, sans succès au point qu’on en avait conclu à une malédiction lancée sur la seule héritière de Narcisse d’Ashview. L’avantage de la malédiction était que plus personne ne lui refusait l’accès à la nourriture quand elle le désirait, non quand elle en avait besoin. Elle venait d’ailleurs d’ingurgiter une dizaine de brioche sans que la sensation de faim ne lui laisse un instant de répit mais elle ne cherchait plus à contenter son estomac depuis longtemps. Elle venait à peine d’ingérer la dernière bouchée que déjà la honte et le dégout prenaient le dessus mais cela ne durerait pas, grâce aux quelques herbes subtilement subtilisée au guérisseur et ajoutées à sa décoction tout cela ne serait plus qu’un mauvais souvenir, elle régurgiterait tout et enfin elle reprendrait le contrôle, la faim et le froid enfin relégué au second plan. Après cela elle poserait une main sur son ventre plat en souriant de satisfaction. Cette fausse sensation de bien-être durerait toute la nuit mais seule Helaliel savait jusqu’à quand. Souvent elle vivait normalement des semaines entières, oubliant tout ses tracas elle se perdait dans la pratique de la musique ou arpentait les roseraies et déambulait à travers champs. Elle se rendait parfois en ville distribuer quelques miches de pains à de pauvres familles qu’elle avait pris sous son aile. Mais quand ses démons revenaient la hanter, et se refusait de la quittait malgré le traitement qu’elle s’infligeait, elle s’enfermait dans sa chambre. Une pile de livre trônait toujours dans un coin de la pièce, son dernier rempart à la folie qui la menaçait. Toutefois les aventures de ses héros d’encre et de papier ne suffisait pas à lui faire oublier ses protégés qui se mourraient aussi de faim mais qui n’avaient de quoi apaiser leur faim alors qu’elle s’enfermait dans sa tour d’ivoire à dévorer tout ce qui lui tombait sous la main, avant de rejeter cette nourriture pécheresse de son corps. Dans leurs cabanes, les paysans ne s’en faisaient pas eux, si certains avaient entendus parler de l’étrange malédiction s’abattant sur la jeune noble, d’autres pensaient que la capricieuse lady ne s’ennuyait pas assez ce jour-là pour leur rendre visite.
Repensant aux visages crasseux des enfants qui en contrebas de sa forteresse comptaient sur elle, elle se promis de leur rendre visite le lendemain, si la mauvaise fée l’ayant maudite concédait à lui accorder un jour de répit.


« Approchez mon enfant, je peux lever le voile sur ce qui vous tracasse » Elle n’osait bouger, son regard se posa naturellement sur la main crasseuse que la vieille femme avait posée sur sa robe de satin rose, le satin lui avait coûté une petite fortune et elle souhaitait en aucun cas que la crasse de la paysanne ne tâcha la précieuse étoffe. Remarquant sans doute le regard de la jeune femme, la souillon retira sa main de la robe … pour mieux la poser sur le bras de son interlocutrice. « Je suis désolée, je n’ai pas de miche de pain à vous donner » « Au diable ton pain ! Je n’ai pas besoin de vous, en revanche mes services vous seraient d’une grande utilité ! Je suis voyante voyez vous ! ». La vieille femme commençait décidément à l’agacer et si on lui avait dès son plus jeune âge inculqué la générosité, sa santé précaire lui avait valut de développer un tempérament capricieux, plus personne n’ayant le coeur, durant ses étranges crises, à corriger son comportement « Je n’ai pas besoin de ton aide vieille … » affabulatrice aurait-elle voulu ajoutée mais la femme ne lui laissa guère le temps de finir « Ainsi, vous oubliez bien vite les tourments qui vous agitent ! Depuis quand la faim ne vous a-t-elle pas creusée le ventre ? Et depuis quand les bleus et les saignements ont-ils commencés ? » Elle ne put s’empêcher d’ouvrir grand les yeux d’étonnement, comment cette femme savait-elle que peu à peu le froid et la faim qui la tourmentaient tant il y a encore une année s’étaient muées en marque physique de violence ? Cela était certes moins pénibles que ce froid qu’elle ne pouvait vaincre et qui lui gelait jusqu’aux orteils mais elle se sentait parfois si souillée par ces atteintes physique qu’elle regrettait presque ses anciens tourments. Abandonnant toute fierté, elle se pencha vers la voyante « Je vous en prie, dîtes moi tout ! ». « Par delà les forêts de votre connaissance s’étant le royaume des montagnes, là-bas vit celle qui depuis toujours profite de la chaleur de votre environnement et de la qualité de vos aliments pendant que vous ne ressentez que le froid et la faim qu’elle a connue » « Donc il s’agit bien d’une malédiction ! » « Vous le voyez comme une malédiction mais l’autre jeune fille considère sûrement ce lien comme une bénédiction » « Qui est-elle ? Cette autre fille qui me transmet ses démons depuis si longtemps !? » « Il s’agit de votre soeur jumelle, ma dame, l’enfant que votre véritable mère à gardé alors que votre père vous emportait dans son royaume. » « Ce que vous dîtes n’a pas de sens ! Vous n’êtes qu’une ville folle ! » Cassandra elle-même fut étonnée du ton de sa voix, depuis la début la voyante ne faisait que chuchoter ne voulant attirer l’attention sur elle et si elle s’était prêtée au jeu, elle n’avait pu en cet instant retenir ses cris d’opprobre. Une petite foule  de curieux commençant déjà à se rassembler, la voyante attrapa de son hideuse main la jupe de la noble « Puisque vous n’avez sût vous maitriser, je ne vous dirais plus que ceci : Celle qui a été bénie par le soleil viendra au secours des âmes sœurs amies de la nuit. L'obscurité toutefois exigera son prix et la guettera, menaçant de l'emporter à chaque faux pas. Et retenez que votre comportement vous a couté les autres informations que j’aurais pu vous fournir. » « Tout se passe bien, ma dame ? » Détournant la tête vers l’homme qui venait de lui parler et le rassurant d’un hochement de tête elle retourna la tête vers la voyante pour ne plus trouver en face d’elle que le pavé de la cité libre de toute présence. Stupéfaite elle scruta l’horizon à la recherche de la vieille sorcière sans en voir l’ombre. Seul la voix de la vieille mégère résonnait dans sa tête Votre soeur se nomme Hécate. puis cette étrange phrase encore et encore qui sonnait comme une litanie Celle qui a été bénie par le soleil viendra au secours des âmes sœurs amies de la nuit. L'obscurité toutefois exigera son prix et la guettera, menaçant de l'emporter à chaque faux pas. Elle ne parvenait à s’ôter ces étranges paroles de la tête et à chaque fois qu’elle se rejouait dans sa tête sa terreur augmentait inexorablement. Elle ne comprenait de quoi il en retournait mais dès le lendemain matin elle avait acquis la conviction que jamais plus elle ne connaitrait la paix tant qu’elle n’aurait pas trouvé une preuve que toute cette histoire n’était que l’invention d’une vieille cinglée. Votre soeur se nomme Hécate, « Eh bien me voilà partie à la chasse aux chimères ! ».

Punaise je sais pas si je préfère Cassandra ou Hécate. Elles sont trop bien les jumelles Les gonz, vous nous avez fait des personnages trop cool.   Le passage avec la voyante est tellement bien  J'ai tellement hâte de vous voir rp avec les quarante autres nanas de votre famille (phillip ftw)

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