NOM & APPELLATION ◈ lady cicely of lachford, un nom qu'elle maudit et dont elle se passerait bien, elle est née rotherfield, un nom qu'elle n'apprécie pas beaucoup plus. AGE ET DATE DE NAISSANCE ◈ âgée de vingt-cinq ans, elle est née un jour d'été 1046. LIEU DE NAISSANCE ◈ elle est née dans le royaume de slumberland, une terre qu'elle avait enfin réussi à quitter, mais il faut croire qu'elle est vouée à mourir dans ce royaume. RACE ◈ elle n'est qu'une humaine parmi tant d'autres, et c'est très bien comme ça d'après elle. ROYAUME ◈ bien qu'elle ait réussi à le fuir pendant quelques années, la voilà dans le royaume qui l'a vue naître, à savoir slumberland. ALLÉGEANCE ◈ sovereign flame, qu'ils se fasse la guerre, c'est bien le cadet de ses soucis à l'heure actuelle. PROFESSION ◈ lady, elle appartient à la bourgeoisie, ce qui n'a rien d'un avantage à ses yeux. STATUT SOCIAL ◈ mariée, malheureusement, elle déteste l'homme auquel on l'a unie, son cœur appartient à un autre. CONTE ◈ inventé. FAMILLE ◈ la famille de Cicely est une famille riche, très ancrée dans les coutumes et les traditions, c'est d'ailleurs pour cette raison que son père ne jure que par Phillip et qui il a une confiance aveugle pour la gestion du royaume. Famille fortunée qui se respecte, ils sont forts et fiers, indémontables sans doute et quand ils veulent quelque chose ils se donne les moyens de l'obtenir, souvent en remplissant quelques bourses d'or et en laissant aux autres faire le sale boulot, parce que dans la famille de Cicely, on ne se salit pas les mains.

◈ Que pensez-vous du conflit entre le roi Charming et l'empereur Phillip ? Une querelle dont elle se fiche complètement, quelques années plus tôt, elle se serait rangée du côté de Phillip comme son père, mais aujourd'hui, elle s'en fiche éperdument. Qu'ils se battent, qu'ils s'entretuent même si ça les amuse ou bien qu'ils brûlent le royaume ou ceux d'à côté s'ils veulent, ça ne pourrait que l'arranger. Les histoires politiques, ce n'est pas ce qui l’intéresse de toute façon, comme dirait sa mère, elle n'est qu'une femme et se sont des histoires qui appartiennent aux hommes. Une excuse qu'elle trouvait absurde avant, mais aujourd'hui, elle veut pas la servir à n'importe qui lui lui parlerait de cette histoire, ce n'est même plus comme si elle avait une fierté à défendre alors se rebaisser elle-même pour justifier son manque d'implication, ça ne la dérange absolument pas.

◈ Qu'est-ce que représente pour vous la magie ? En avez-vous peur ? L'utilisez-vous ? La magie ce sont des histoires pour Cicely. Elle est pourtant née de la magie. Sa femme était une femme désespérée qui ne mettait au monde que des garçons, pourtant, elle voulait une petite fille, alors, elle a écouté les histoires et elle s'est retrouvée au royaume de mistyland, chez une sorcière, une fée ou elle ne sait pas trop quoi, et elle lui a demandé de faire en sorte que son prochain enfant soit une fille. Quelques mois plus tard, naissait Cicely, une fille de Sumberland aux allures d'une enfant de Mistyland, cheveux de neige, peau blanche et froide, elle ressemblait plus à une poupée de porcelaine qu'à une enfant. C'est tout ce que la magie à joué comme rôle dans sa vie et c'est déjà bien assez. Cicely n'a pas une grande confiance en la magie, ça ne semble pas très naturel, ça la dépasse et ce qui la dépasse à tendance à l'effrayer, pourtant en ce moment, elle ferait confiance à n'importe quelle personne se disant sorcière si on lui promettait de lui offrir une vie meilleure.

PSEUDO & PRENOM ◈ sweet poison, anaïs. AGE & RÉGION ◈ 22 ans, france. FRÉQUENCE DE CONNEXION ◈ 5j/7. COMMENT AVEZ-VOUS CONNU SUR LE FORUM ◈ bazzart. VOTRE AVIS ◈ jolem à la folie . AVATAR ◈ emilia clarke. CREDITS ◈ les quatre coins de tumblr. UN DERNIER MOT ◈ Et juste là, un petit géranium ! Ouais, ça va être bien. Ça va être très bien même.

« Vous êtes magnifique. » Un large sourire étira les lèvres de Madame de Rotherfield. Elle était en admiration devant la robe dans laquelle état sa fille. C’était la robe à la mode en ce moment et elle allait à la perfection à sa fille. Avec une robe pareille, elle serait la plus belle du bal et dès le lendemain, la plupart des jeunes hommes bien-nés du royaume viendraient leur demandé la main de leur fille. Tels étaient les plans des parents de Cicely. Ils voulaient la marier, ils ne parlaient plus que de ça. Elle était largement en âge de prendre un mari et de lui donner des enfants. Il s’agissait de son devoir en tant que femme, sa mère n’avait de cesse de le lui répéter. Cicely pourtant, elle rêvait de mieux. Elle rêvait d’aventures,  elle rêvait de voir le monde. Elle était la seule fille de sa famille, entourée de garçon qui eux, ne passaient pas leurs journées à apprendre la couture et la musique. Ils tiraient à l’arc, ils se battaient à l’épée, ils parlaient de choses formidables. Mais elle, elle était condamnée à se marier à faire des enfants et à rester enfermée dans un manoir déjà trop grand pour elle. Elle faisait partie de ces nobles femmes qui trouvaient encore le moyen de se plaindre malgré le confort dans lequel elle vivait. Tout le monde trouvait toujours une bonne raison de se plaindre de toute façon. Elle ne faisait pas exception à la règle. Elle était belle, riche et gracieuse, mais elle voulait tellement plus que ça. Elle voulait s’armer d’une épée et combattre comme un homme, elle voulait monter à cheval et partir au galop, découvrir le territoire, parcourir le monde. Elle voulait être libre, voler de ses propres ailes, mais elle n’était qu’un oiseau coincé dans une cage dorée. Ô quelle était tragique la vie de cette pauvre fille de riche pas fichue de trouver satisfaction dans l’or ou dans les beaux tissus qu’on avait de cesse de lui offrir. Un soupire passa le seuil de ses lèvres alors qu’elle était figée face à son reflet dans la glace. Elle n’avait pas envie d’aller à ce bal et puis, qu’est-ce qu’elle était serrée dans cette robe, c’était à peine si elle pouvait respirer, mais il fallait souffrir pour être belle, n’avait de cesse de répéter sa mère. Cette situation lui convenait parfaitement à elle. Elle avait toujours les cheveux coiffés à la perfection, la robe lui écrasant les côtes, mais elle ne se plaignait jamais, elle aimait cette  vie qu’elle menait. « Venez donc vous asseoir, je vais m’occuper de vos cheveux ! » Non sans réticence, la jeune femme obéis à sa mère s’asseyant alors qu’elle attrapait une brosse pour venir peigner ses longs cheveux si blonds qu’ils en étaient presque blancs. Elle était née avec les cheveux presque blancs, la peau claire et froide comme la neige. C’était parce que sa mère voulait à tout prix une fille, une poupée vivante qu’elle pourrait choyée et aimer, qu’elle pourrait habiller et coiffer. Elle voulait à tout prix une fille et la nature ne lui avait donné que des garçons. Alors, elle était allée voir cette dame étrange au fin fond de Mistyland, on disait qu’elle pouvait réaliser des vœux, et son vœu à elle, c’était d’avoir une fille. Ainsi, quelques mois plus tard, Cicely était venu au monde, avec des allures de poupées en porcelaine, puisqu’on était en droit de se demander si ce que voulait sa mère, ce n’était pas plutôt ça, une poupée de porcelaine. Elle était bien humaine avec une conscience et tout ce qui allait avec pourtant et c’était une chose que sa mère semblait parfois oublier.

« On a qu’à s’en aller loin d’ici. » L’idée était complètement folle, mais si tentante. Quitter ce manoir, c’était ce qu’elle avait toujours voulu. S’enfuir loin d’ici et loin de ses responsabilités. Elle en rêvait. Elle voulait partir avec Absalon. Elle l’aimait, il l’aimait, mais ici ils n’avaient aucun avenir, ils n’étaient pas du même milieu social, jamais ses parents n’approuverait qu’elle ait une relation avec le gueux du coin, car c’était bien comme ça qu’ils qualifiaient les personnes comme Absalon. C’était lui qu’elle voulait et non pas l’un des prétendants que ses parents voulaient la voir épouser. Partir avec lui, c’était risqué mais comment pouvait-elle résister ? Il savait qu’elle détestait sa vie ici, combien de fois lui avait-elle dit qu’elle rêvait de quitter cet endroit ? Et d’aller où ? Elle n’en savait rien, là où le vent l’emporterait, là où elle serait libre. « Mais où ? » Elle ne pu retenir la question, ça n’avait pas d’importance, mais elle n’avait besoin que de quelques mots pour animer la flamme des rêves sommeillant en elle, une destination qui la ferait s’émerveiller, n’importe où elle s’en fichait, partout mais pas ici. « Neverland, on sera libres là-bas. » Elle ferma les paupières. Neverland, elle avait lu à propos de cet endroit, elle avait imaginé les décors de cette petite île, elle s’était émerveillée devant la splendeur de ses propres songes. Neverland. Elle voulait voir cette île. Elle ouvrit de nouveau les yeux pour fixer l’homme lui faisant face. « D’accord, partons d’ici. » Un sourire vint élargir les lèvres de la jeune femme, elle avait pris sa décision. Techniquement, elle l’avait prise à la seconde où Absalon lui avait fait sa proposition. Partir d’ici avec lui, c’était un rêve qu’elle avait cru impossible. Pourtant, ils allaient le faire. « Prends quelques affaires et attends mon retour, je viendrais te chercher à la nuit tomber. » Elle acquiesça avant de déposer un long baiser sur les lèvres du jeune homme. Il ne tarda pas à s’éloigner, il fallait faire vite. Il quitta la pièce rapidement, elle attendit quelques minutes, puis elle fit la même chose, filant jusqu’à sa chambre, attrapant quelques objets de valeurs qu’elle glissa dans un sac. Bientôt elle serait libre, l’idée la faisait sourire bêtement. Elle prépara une tenue plus confortable pour le voyage, elle la déposa sur son lit, la recouvrant de la couverture avant de glisser son sac sous son lit. Elle avait hâte. Elle fixait le ciel avec impatience, le soleil était encore haut dans le ciel et il fallait qu’elle attende que la nuit tombe. Elle voulait s’enfuir d’ici et le temps semblait passer si lentement. Un soupire passa le seuil de ses lèvres lorsque la voix de sa mère se fit entendre. Elle avait quelqu’un à lui présenter, encore. Très bien, c’était la dernière fois qu’elle faisait un effort pour satisfaire les lubies  de sa mère alors autant faire un effet, se tenir droite, être élégante et charmante. Elle pouvait encore faire ça une journée, rien qu’une toute petite journée et ce soir enfin, elle serait enfin, elle serait loin d’ici et de cette vie qu’elle maudissait tant.

Recroquevillée dans un coin de sa chambre, la jeune femme pleurait à chaude larme. Son rêve s’était envolé, il était parti en fumée et pourtant, pendant un temps, tout avait été parfait, trois petites années qui avaient été les plus belles de toute sa vie. Elle s’était rendue à Neverland en compagnie d’Absalon, ils avaient été tellement heureux tous les deux là-bas. Loin de ses parents, loin de leurs règles et de la destinée qu’ils avaient prévue pour elle. Elle était libre et heureuse, mais toutes les histoires ne sont pas vouées à se terminée avec une jolie fin, du bonheur et de l’amour. Cicely avait été naïve, une grande rêveuse et le retour à la réalité faisait mal. Elle était une Rotherfield, pas la paysanne du coin. Alors, il fallait qu’elle se comporte comme une Rotherfield. Ne se rendait-elle pas compte du souci qu’elle avait causé à sa pauvre mère ? Répétait sans arrêt son père. Elle aurait pu mourir d’inquiétude, et elle, égoïste, elle n’en avait eu que faire. On l’avait retrouvée, ses parents avaient offert une somme alléchante à qui retrouverait leur fille, alors forcément, on avait fini par retourné l’ensemble des royaumes pour lui remettre la main dessus. Son père avait été très clair avec les hommes qu’il avait embauchés pour la retrouver. Si elle refusait de rentrer, ils n’avaient qu’à tuer l’imbécile avec lequel elle s’était enfuit, il ne méritait pas mieux, mais si elle tenait un tant soit peu à la vie de cet homme, elle rentrerait sans opposer la moindre résistance et c’était ce qui s’était passé. Elle était rentrée sans broncher parce qu’elle ne voulait pas qu’ils tuent Absalon. Elle était la traitresse qui l’avait abandonné pour retourner à sa vie luxueuse. C’était ce qu’il pensait d’elle probablement et pourtant, elle aurait tellement voulu rester avec lui. Son père avait dit qu’il était las de ses enfantillages, elle n’était plus une enfant, il fallait qu’elle cesse les caprices et puisqu’elle n’avait pas été capable de choisir elle-même parmi les prétendants que sa mère lui avait trouvé, il le ferait pour elle. il avait choisi le plus riche, mais aussi le moins humain, c’était ce que ressentait la jeune femme à chaque fois qu’elle croisait le regard de cet homme. Il la méprisait, elle n’était rien à ses yeux. Elle voulait retourner dans les bras d’Absalon, elle voulait se lover contre lui, là où elle était bien, là où elle était heureuse. Mais il était loin, si loin d’elle à présent et il devait la détester lui aussi. Elle portait son enfant pourtant, mais à jamais ce dernier serait considéré comme celui du monstre qu’on l’avait forcé à épouser. La vie était bien cruelle, mais qu’y pouvait-elle maintenant ? Si on apprenait la vérité on la tuerait elle et son bâtard de fils, le comte de Lachford était un monstre, jamais il ne l’épargnait s’il savait la vérité. Elle ne voulait pas que cet enfant meurt, il grandissait lentement au fond d’elle mais déjà il représentait ce qu’elle avait de plus cher en ce monde parce qu’elle avait déjà perdu tout le reste. Elle continuait à pleurer dans son coin, elle pourrait continuer longtemps, ce n’était pas comme si son époux allait venir pour la consoler de toute façon, ce n’était pas comme si ses parents allaient venir la sortir de l’enfer dans lequel ils l’avaient abandonnée. Ce n’était pas comme si Absalon allait venir la libérer de cette affreuse prison dans laquelle elle était à présent. Personne ne viendrait pour elle, il allait falloir qu’elle se fasse à cette idée, aussi horrible soit-elle.

C'est une bien triste histoire que voilà... mais ça m'a fait rêver durant quelques instants, je crois bien que tout le monde souhaiterait ici venir secourir Cicely Très jolie fiche, c'est donc avec plaisir que je te valide !

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