NOM & APPELLATION ◈ Jasmine. Un patronyme aussi doux et délicat que sa propriétaire. Au temps du grand Agrabah, Jasmine, sultane, se faisait aussi appeler "la belle infortunée" en raison de son mariage avec l'odieux Aladdin. Les fils du Désert aimaient aussi l'appelait "Jasmine la généreuse" de par sa bonté, ou "Jasmine la superbe" grâce à sa beauté. AGE ET DATE DE NAISSANCE ◈ 16 août 1041, par une journée très chaude. Jasmine a désormais 30 ans, dont la moitié passée à échapper à son mari. LIEU DE NAISSANCE ◈ au royaume d'Agrabah. RACE ◈Jasmine est une humaine, et cela lui suffit amplement. ROYAUME ◈ Depuis sa fuite du palais d'Agrabah, Jasmine a voyagé dans tout Vanàrillion de peur qu'Aladdin ne la retrouve. Aujourd'hui, elle a décidé de s'installer à Slumberland pour se renflouer les poches et se reposer un peu de sa cavale incessante. ALLÉGEANCE ◈ Jasmine ne porte allégeance à personne si ce n'est à elle-même. La sultane qu'elle était autrefois n'a rien perdu de son esprit de régente, en témoigne son idée de remettre sur pied la magnifique cité qu'Agrabah fut autrefois, et son peuple du feu avec. PROFESSION ◈ Jasmine était tisseuse pour le compte de son père, avant d'épouser le fils du Sultan Jafar, Aladdin, et de devenir à son tour sultane du Sud en l'an 1052. Après la chute d'Agrabah et la malédiction dont son époux fut victime, Jasmine a prit la fuite, redevenant simple roturière. Comme un clin d'œil à son passé, l'ancienne régente en mal d'argent a trouvé un métier de tisseuse à Slumberland. STATUT SOCIAL ◈ Mariée fugitive, épouse du terrible Aladdin, Sultan déchu qui mena son royaume à la perte. CONTE ◈ Aladdin. FAMILLE ◈ Jasmine est la fille d'un célèbre marchand de tissus et d'étoffes dans le Sud d'autrefois. Car extrêmement riche et belle, le Sultan Jafar fit d'elle l'épouse de son fils Aladdin, duquel elle n'eut jamais d'enfants, fort heureusement. Depuis l'écroulement du royaume, Jasmine n'a plus aucune nouvelles de ses parents qui ont préféré s'exiler hors d'Agrabah avant de se retrouver définitivement sans le sou.

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PSEUDO & PRENOM ◈ Amélie. AGE & RÉGION ◈ 19 ans & quelque part en France. FRÉQUENCE DE CONNEXION ◈ autant que je le peux. COMMENT AVEZ-VOUS CONNU SUR LE FORUM ◈ bazz bazzou bazzart. VOTRE AVIS ◈ premier médiéval mais la richesse de l'univers et le PV de Jasmine ont fait chavirer mon cœur. AVATAR ◈ Aiysha Hart. CREDITS ◈ moi-même & gifs tumblr. UN DERNIER MOT ◈ en espérant bien me plaire ici avec vous ♥.

Drapée dans la plus belle soierie jamais confectionnée, il n’y avait rien de trop beau pour la jolie Jasmine. Fille unique du plus riche et célèbre marchand de tissus et d’étoffes dans le royaume d’Agrabah, Jasmine vit le jour le 16 août de l’an 1041, alors que le Sud connaissait l’une de ses journées les plus chaudes. Elle n’était peut-être pas fille de Sultan, mais elle aurait tout ce dont elle rêverait et plus encore, c’était la promesse que son père lui accorda à même le berceau, alors que Jasmine n’était de ce monde que depuis quelques heures à peine. Parents comblés, ils ne voyaient qu’à travers elle et lui promettaient un avenir resplendissant, chargé de richesses, à la hauteur de sa beauté et de l’amour qu’ils lui portaient. Jasmine grandit couverte de cadeaux à n’en plus savoir où poser le regard. Si bien que la misère, elle ne la connaissait pas. Douce et gentille, la jeune fille aux cheveux noirs de jais ne montra jamais le moindre signe de rébellion, reconnaissante de sa chance. Son or, le père de Jasmine l’avait gagné à la sueur de son front, à la force de ses bras. Lui-même fils de couturiers, il apprit le métier de ses parents et se construit seul. Il méritait sa richesse et sa renommée, et souhaitait inculquer ses valeurs à sa fille Jasmine. C’est pourquoi la demoiselle apprit dès son plus jeune âge au côté de sa mère à tisser et coudre de belles robes, à partir des tissus invendus de son père, véritable maître de l’étoffe dans le Sud. Et bientôt Jasmine fit preuve du même talent que son paternel, et put vendre ses pièces au palais d’Agrabah. Comme son père jadis, Jasmine commençait à se constituer un petit pécule qui devenait de plus en plus gros chaque jour, ajoutant à la fortune familiale. Tout le monde dans le Sud ne jurait qu’à travers leurs étoffes, et même les têtes couronnées. Le temps défilait, Jasmine grandissait, et continuait de se rendre au palais d’Agrabah pour vendre ses robes. Elle se voyait déjà reprendre le commerce de son père et régner en grande prêtresse du tissu sur Agrabah, mais c’était sans compter sur le Sultan Jafar.

Jafar, celui qui régnait en maître sur tout le Sud. Sultan assoiffé de pouvoir et avide de richesses. L’or, les parures et la toute-puissance, l’homme ne vivait que pour cela, c’était tout ce qu’il recherchait. Alors, lorsqu’il rencontra enfin la jeune fille à l’origine de ses costumes et autres toilettes, fille du Grand Marchand – ainsi le père de Jasmine était-il surnommé dans tout Agrabah – Jafar entrevit la magnifique possibilité de s’enrichir un peu plus. La famille de Jasmine faisait parti des plus fortunées d’Agrabah et c’était loin d’être un secret. Plusieurs fois le père de la jeune fille se vit approcher par de plus au moins grands noms du Sud, désireux de marier la jolie et charmante Jasmine à leur fils. Mais jamais le père n’accepta, ne les trouvant pas assez bien pour sa précieuse fille qui méritait plus que ce que chaque noble lui avait offert à présent. Elle serait grande et riche. Voilà ce que le Grand Marchand avait promis à sa fille à sa naissance, et il comptait bien respecter sa parole. Loin d’être prêt à abandonner sa tendre et chère Jasmine au premier venu, les années passèrent sans qu’aucun prétendant n’ait encore réussi à mettre la main sur la jeune femme. Elle ne connaissait pas le doux murmure de l’amour et le goût de lèvres étrangères posées sur les siennes. Mais Jasmine ne s’en plaignait guère, car là où elle était heureuse, c’était chez elle, entourée de ses parents. L’homme de sa vie, la demoiselle aurait bien le temps de le trouver. C’était ce qu’elle croyait en tout cas...

Maître de tout, le Sultan Jafar n’était pas le genre d’homme à se voir refuser quelque chose. Lorsque Jasmine se rendit pour la énième fois au palais délivrer ses nouvelles pièces, Jafar quémanda de la rencontrer. A peine eut-elle le temps de passer le pas de la porte que le Sultan prit la décision de marier la très aisée Jasmine à son fils unique, Aladdin. La grande beauté de cette dernière n’était pas pour lui déplaire non plus, il offrait un très bon parti à son jeune garçon : une belle et riche femme dans son lit, et une descendance qui s’annonçait toute aussi séduisante. Jasmine, Sultane. Il n’en fallait pas plus pour ravir au plus haut point les parents de la jeune femme. Le Grand Marchand lui rêvait un futur prestigieux et n’en demandait pas tant. Quoique Jafar n’ait nullement besoin de l’approbation du père de la demoiselle, ce dernier le l’a lui donna quand même, bien que ce mariage arrangé ne fit jamais le bonheur de Jasmine. Aladdin était tout sauf l’homme idéal. Elle ne le connaissait qu’au travers des dires qui arrivait à perpétrer au-delà des murs du palais pour continuer leurs courses dans les ruelles d’Agrabah, du port de Mi’hen au désert. Et ces ragots, quoique peut-être déformés au fil du temps, étaient loin de peindre le portrait d’un homme gentil et délicat. Agressif et aussi avide de pouvoir que son père, Jasmine détestait tout de lui. Mais malheureusement, elle n’eut pas son mot à dire. Le Sultan profitait de ses nouvelles richesses tandis que les parents de la demoiselle trouvaient eux aussi leur compte dans cet arrangement, peu plaisant pour une seule personne : Jasmine. Mariée leur fille au prochain régent du Sud, ils n’auraient pu rêver mieux et ne voyaient en cette union que le bon côté des choses. Leur position changea, et leur commerce ne fut jamais aussi florissant qu’à cette époque. Comprenant cela, la jeune fille à la chevelure noire ne se plaignit jamais auprès de ses parents, et se terra dans un mariage dénué de tout amour, de toute affection. Jamais elle n’eut de tendresse pour Aladdin qu’elle découvrit plus odieux encore que ce que les rumeurs laissaient présager. Voyant que leur fille ne disait rien, bien qu’au courant qu’Aladdin ne devait pas être le plus doux des époux, le Grand Marchand et sa femme continuèrent de se mettre des œillères, et plus encore lorsque le Sultan Jafar mourut, laissant le trône à son fils en l’an 1052. A onze ans seulement, Jasmine devenait Sultane du Sud.

Pour échapper à son mari, elle prit soin de passer le moins de temps possible au palais. Les affaires du trône, elle les laissait bien volontiers à Aladdin, préférant s’occuper de ses citoyens, eux qui peuplaient le royaume d’Agrabah, et dont certains vivaient dans la misère la plus totale. Ayant toujours vécu dans la plus grande richesse et dans l’or le plus doré qui soit, la jeune Sultane prit à cœur sa mission d’aider les plus démunis de sa cité, se faisant dès lors appelait Jasmine la généreuse ou Jasmine la superbe, en raison de sa grande beauté miellée. Bien qu’elle ne trouvât jamais le bonheur dans son mariage, la demoiselle ne pouvait nier qu’elle appréciait sa place de Sultane au fond. Mais elle était tout le contraire de son mari, et bien nombreux sont les fils du désert à ne pas avoir comprit comment la jeune femme arrivait à supporter pareil homme. Si bien étant que Jasmine était aussi surnommée la « belle infortunée ». Cet homme, c’était Aladdin, lui qui n’avait que faire de son peuple et qui vida les coffres d’Agrabah aussi vite qu’il devint Sultan. Tout l’or accumulé depuis la création du royaume entre l’an 51 et l’an 66 par le premier Sultan Caïn Ier et son fils, fut dilapidé en cinq ans seulement. 1957 marquait la fin de la prospérité du Sud. Aladdin, aveuglait par son désir de richesse et son arrogance, précipita la cité d’or dans la plus grande pauvreté. Aujourd’hui, le royaume d’Abragah n’est plus que l’ombre de lui-même, meurtrie par la chaleur et la misère, mené à sa perte par un Sultan trop orgueilleux et gourmand. Jasmine ne parvint jamais à raisonner son infâme époux duquel elle ne fut jamais proche, et assista impuissante à la disparition de sa terre mère et de son or. Ses parents, presque ruinés à cause des frasques de leur gendre qui n’hésitait pas à piocher allégrement dans leurs caisses, décidèrent de prendre la fuite avant d’être définitivement mis sur la paille. Bien que malheureux d’abandonner leur douce fille de la sorte, il en allait de leur survie. Jasmine se retrouvait alors seule au côté d’Aladdin, à la tête d’un Empire qui n’en était plus un. Le peuple du feu se délitait, les plus miséreux erraient dans un désert sans fin tandis que les plus riches fuyaient vers le Nord de Vanàrillion et que le port de Mi’hen se retrouvait aux mains des bandits et des pirates. Agrabah s’effrite, se meurt, et la cité autrefois gouvernée d’une main de fer par Jafar et ses prédécesseurs n’était plus que le lieu de la débauche, où le soleil brûle la peau plutôt qu’il ne la caresse. Et dans cette décadence infamante, le Sultan finit de compléter son funeste destin, devenant aux yeux de tous Aladdin le maudit en l’an 1058.

Un an que le déclin du Sud faisait rage, et Jasmine, comme enchaînée à son époux, était toujours là. Mais la malédiction de ce dernier finit de la convaincre, là était sa chance de prendre elle aussi la fuite. Dans le tumulte qui frappait le royaume, la belle infortunée y vit l’occasion de se détacher d’Aladdin, désormais condamné à l’immortalité. Sans un regard en arrière, Jasmine quitta ses habits de Sultane et se fondit dans la masse pour passer inaperçue. Si Aladdin venait à l’attraper sur le fait, la jeune femme n’osait mettre des mots sur ce qu’il lui ferait subir. Pendant des années, Jasmine erra dans le désert puis dans tout Vanàrillion. Une journée ne passait pas sans qu’elle ne regarde par-dessus son épaule, elle l’ancienne Sultane traquée par son époux maladif. Durant ses longs périples, plusieurs fois Jasmine entendit des ouï-dire sur le dernier Sultan du Sud, Aladdin le maudit, qui remuait terre et ciel pour retrouver sa femme fugitive. Rester trop longtemps au même endroit serait prendre le risque qu’il ne la retrouve et de ce fait, Jasmine ne cesse de se balader dans tous les royaumes depuis presque quatorze ans. Quatorze ans qu’elle est en fuite et que son immortel d’époux s’échine à remettre la main sur elle.

Mais aujourd’hui, Jasmine la superbe ressent le besoin de se poser et de renflouer ses poches bien vides désormais. C’est à Slumberland que la fille du Grand Marchand a posé son maigre sac et qu’elle est devenue tisseuse, renouant avec son activité passée. Discrète et intelligente, Jasmine est loin d’être une femme fragile. Elle a apprit à se défendre durant ses années d’exil, et à se montrer maligne et stratège. Et peut-être est-elle enfin prête, après des années d’errance et de solitude qu’elle apprit à apprivoiser par la force des choses, a sortir des ténèbres et revenir à la lumière, son peuple avec elle…