NOM & APPELLATION ◈ Nombreuses sont les légendes, tout aussi nombreux sont les contes, jamais vraiment à la hauteur de ce que furent leurs héros. Néanmoins, par delà, les histoires fantaisistes subsiste la réalité. Sinbad The Sealad était le renommé et le craint, il était la terreur des mers et se faisait prince sur maints océans. Derrière la grandeur et la richesse, restait néanmoins l'obscurité et l'infortune. Il portait alors un tout autre nom, il n'était qu'un enfant désœuvré laissé à la ruine et sans patrie où se reposer. Rien d'autre qu'un vagabond condamné par sa destinée à devenir une légende où à se faire oublier. AGE ET DATE DE NAISSANCE ◈ Existence tronquée. Débitée comme les planches vermoulues d'un navire à l'abandon. Brisée en bien des morceaux que personne n'aurait l'audace ni la patience de recoller. Enfance achevée alors que sonnait un treizième anniversaire, glas des jeux de la candeur pour rentrer dans le monde du labeur. Il avait néanmoins encore cet naïveté de penser que le monde jamais ne changerait. Erreur fatale pour celui qui passerait dix années à espérer revoir un jour les contrais ensablée, berceau de sa natalité. A peine plus qu'une décennie avant suffit à tout plonger dans la ruine, saccageant le rêve pour n'en faire qu'une torture, laissant l'enfant à sa peine, et à quatorze autres années d'une existence exilée. Désormais, diable de marin, pirate écorché, âgé de trente-sept années perdues dans un maelstrom tourmenté.  LIEU DE NAISSANCE ◈ Divine Agrabah, cité des sables et des grands guerriers. Elle n'est désormais plus que l'ombre d'elle-même, ruine des antiques palais, grain de sel dans un désert assoiffé. Il n'en reste plus rien que les souvenirs affligés des fils du désert exilés. RACE ◈Œil pour œil. Sang pour sang. Veines arides qui ne portaient plus jusqu'à son cœur de pierre que les grains de sable d'un pays oublié. Graine de discorde semée au creux de son ventre, germant dans le vice et la vertus bafouée. Il n'était qu'un humain avant de devenir ce démon des sept mers. Rien d'autre qu'un humain perdu dans les limbes de la colère et les enfers de ses regrets.  ROYAUME ◈ Il fut un temps, désormais bien lointain, où le garçon aurait donné sa vie pour ce paradis qu'il voyait comme sa contrée. Désormais rayée des esprits, et barrée d'une crois rouge sur les cartes d'un monde plus près que jamais à guerroyer. Enfant dévoyé, effacé, et abandonné aux tourments d'un esprit plus alambiqué. Il n'est plus que le reflet de cet homme sans patrie et sans refuge pour reposer cette carcasse carnassière qu'il n'a de cesse de faire naviguer. Terreur des mers, engeance de l'océan, cracken infernal, il n'est rien d'autre qu'un de ces spectres dont l'âme miroite sous le reflet de la lune, rien de plus que l'écume mourante des jours. Il n'est plus le fruit d'une appartenance, il n'est plus l'enfant de qui que ce soit, il n'est plus rien qu'un capitaine sur son navire. Le capitaine d'une existence solitaire.  ALLÉGEANCE ◈ Égocentrique besoin de ne faire tourner un monde qu'autour de lui. Besoin ethnocentré de n’œuvrer que pour cette flotte qui le suivrait, il en était persuadé, jusqu'aux confins du monde. Ils n'étaient de pouvoirs, pas plus que de rois, qui se montreraient capable de lui faire ployer le genoux. Incapable de courber l’échine, il n'était qu'une alizée sur les terres, qu'un embrun étouffant qui écumait les ports, rien d'autre qu'un fantôme ivre de pouvoirs et d'argents, ivre d'une vie à jamais inassouvie. Sovereign Flame. PROFESSION ◈ Fourbe personnage dont les vices sont un délice, pas tellement étonnant alors qu'il ai bâti un empire sur ceux des autres. Jouant la moiteur des corps alanguis et offerts, il se fait sommet d'une pyramide de chairs luxurieuses. Ce n'est pourtant pas tant l'idée de s'enrichir sur ce commerce des corps ou du trafic des hommes qui vient faire la complétude de son bonheur, mais bien la lecture de ces visages malheureux qui le transcende de voluptés. Il est là tout son bonheur, celui qui le fait vivre au travers des douleurs doucereuses de ces autres. Il n'est rien d'autre que gredin, qu'un filou, qu'un diable juché sur son navire. Terreur dans sa défiance, si utile au pouvoir et à la richesse, tant sa main se fait adroite quand l'or est à la clé. Il est un de ces hommes sans foi qui ne suivent jamais plus que leur loi. Il n'est rien d'autre que l'engeance d'un monde ruiné et en guerre.  STATUT SOCIAL ◈La mariage. Le mot sonne un peu comme la menace d'une mort imminente. Ce serait mettre en péril tout ce qu'il est, tout ce à quoi il aspire pour son avenir, se serait mettre à mal tout cette liberté qu'il aime tant. Le mariage n'est qu'un amas de chaînes, le mariage ce sont les menottes qu'on lui ferait mettre de force, et il lui est inconcevable de se voir ainsi emprisonner. Jamais. Jamais il ne se laissera prendre à ce jeu.  CONTE ◈ Sinbad le marin. Légende des sept mers. FAMILLE ◈ Victime des vicissitudes d'un monde, caprice d'une destinée cabrée. Il fut pourtant un temps, là où Sinbad n'était pas encore, où une famille existait encore et où le lien étroit du sang existait encore... Malheur à ceux qui se souviendrait de cet enfant qui aimait. Désormais, de cette famille de riches marchants de l'antique Agrabah, il ne reste plus rien que la ruine et la désolation. Plus rien d'autre que la larme asséchée sur une joue devenue rèche d'un chagrin désormais oublié. Il ne reste rien, plus rien que les tombeaux balayés par le sirocco. Plus de père. Plus de mère. Plus rien qu'un orphelin abandonné aux inconstances des eaux sombres.

◈ Que pensez-vous du conflit entre le roi Charming et l'empereur Phillip ? Pour certains les guerres n'étaient synonymes que de catastrophes, elles laissaient entrevoir ce qu'il y avait de plus mauvais et de plus perfides en chaque civilisation. Elle était de ces ravages qui laissaient mort, solitude et amertume encrée sur les os autant que sur les âmes, de ces tempêtes que ces autres se juraient d'à jamais conjurer. Mortel mensonge susurré devant les tombes de ces êtres tombés pour un combat qui n'était peut être pas le leur, tromperies d'infortunes recueillis par un espoir tronqué. La guerre est cyclique, qu'à peine endormie déjà éveillée en ces cœurs enorgueillis de bataille et de fierté. Lui, Sinbad, n'était pas de ces bien-pensants et protecteurs de la paix, il n'était pas même de ces habitants du continent et autres pays qui attendaient que celle-ci cesse de ravager leur terre. La sienne n'existait déjà plus. La guerre était un rouage luxuriant et profitable, un mécanisme dont il connaissait les fonctionnements et duquel découlait quelques fortunes dont il devenait l'heureux propriétaire. Tout n'était alors qu'une question de négociation, de traités et de contrat, rien d'autres que de vaines paroles échangés contre quelques devises. Il était un de ces hommes qui ne voyait en la guerre, ironiquement, qu'une façon de vivre. Sa façon à lui de vivre. Peu lui importait dès lors qu'elle se trouve être fratricide, ou qu'elle mette en avant quelques sorcières, il ne prenait nul parti, se contentant de jouer un rôle dans tout cela. Le rôle qu'il s'était lui-même choisi.

◈ Qu'est-ce que représente pour vous la magie ? En avez-vous peur ? L'utilisez-vous ? Si la guerre n'était pour lui qu'une rouage de sa vie, la magie en était à l'inverse l'incongrue malédiction. Il y voyait comme une sentence irrémédiable à la folie des hommes, et surtout un acte de défiance au statut même de l'humanité. Les Hommes n'étaient pas fait pour la magie, elle leur dévorait le cœur autant que le corps, et faisait naître de leurs souhaits les prémices de quelques malédictions. Certains, qu'il voyait comme des fous, osaient encore s'allier à l'engeance de la sorcellerie, ils passaient nombre de pactes sans se rendre compte qu'un jour il finirait par devenir l'enjeu même de ces accords. La magie n'avait rien de gratuit pour ceux qui n'en était pas fait. La magie n'était que fourberie et malédiction. Et ses yeux encore habités d'une Agrabah détruite par un homme s'étant acoquiné à un génie, ayant flirté avec la magie, ne pouvaient que se darder de haine pour ceux qui osaient encore en faire l'apanage. Diable que celle-ci, et brûlent encore ceux qui en ont fait leur maîtresse.

PSEUDO & PRENOM ◈ Mau' ou Caro AGE & RÉGION ◈ Un petit quart de siècle et la Provence! FRÉQUENCE DE CONNEXION ◈ 6/7 jours, un peu tous les jours sinon. COMMENT AVEZ-VOUS CONNU SUR LE FORUM ◈ Bazzart est ton ami! VOTRE AVIS ◈ Et bah écoute, moi ça va et toi? AVATAR ◈ Luke Evans. CREDITS ◈ Avatar par S.O.S icons. Signature par Anaëlle. Gif issus de Tumblr. UN DERNIER MOT ◈ Beubailll les poulets!

Elle était là sous ses yeux. La terre fertile de sa jeunesse. Il y voyait encore les hautes tours des temples se dessiner sur l'horizon, il entendait tous les bambins qui riaient aux éclats en écoutant les histoires qu'on leur racontait dans le cercle, il sentait tous les arômes des encens mêlés que l'on brûlait en l'honneur de quelques dieux. Ville faite d'animations et d'une gloire dont s’enorgueillissait tous ses enfants par delà ses frontières. Mais de tout cela, il n'en restait désormais plus rien. Rien d'autre que du sable et des ruines, celles qui avaient un jour été habitée de ces jeux. Candeur dévastée par la grandeur d'une erreur. Horreur mal-assumée par une malédiction déclenchée. Il n'était que haine pour cette infamie, il n'avait que d’égout pour cet autre qui s'était un jour cru assez puissant pour résister à la puissance de certaines magies ancestrales, il en voulait à ce sultan incompétent qui s'était cru plus fort et plus rusé que quiconque.

Rongé de colère et de regrets, il serrait les poings à s'en ouvrir les paumes. Enfonçant dans ses chairs la dureté de ses doigts, marquant dans le vif toute l'étendue d'une douleur qu'il se refusait à laisser déverser. Pourtant, il pouvait voir au travers de sa tristesse les souvenirs d'une enfance déjà bien lointaine, et se dessinait devant ses yeux vides d'éclat, les vestiges de sa jeunesse.

Il était là, face à la mort. Elle, créature divine pour l'enfant qu'il avait été. Elle, engoncée dans ces voilages qui voletaient aux vents, multicolores et si attrayants, le regardait avec cet air sévère qu'on toutes les mères face à leur enfant. Mélange mitigé d'inquiétude, d'amour et de remontrances. Il redevenait soudain le marmot, un peu canaille, qu'il avait un jour été, et ne pouvait s'empêcher de baisser les yeux honteux face à ses actes délictueux du passé comme ceux dont il faisait œuvre au présent. Quand il relevait les yeux, elle avait disparu. Fantôme éphémère d'un esprit endeuillé, et pas moins, soudainement,  assaillit d'un brin de culpabilité. La tristesse au fond de la gorge, il déglutissait avant de détourner le regard sur le sang qui s'écoulait de ses paumes pour se noyer dans le sable d'une patrie dévoyée.

Trou béant à la place du cœur, saignant sans cesse sans trouver de remède. S'écoulant à jamais d'une infernale putréfaction. Il se sentait mourir un peu plus à chaque instant passé dans ce désert devenu trop abrupte. Rituel maudit pour un homme sans d'autres désirs que son unique personne, habitude habitée d'un désir de parfois se retrouver parmi les fantômes de son passé. Il s'affaissait un peu, courbant l'échine sous le poids qui le clouait à ce sol, et mêlait ses doigts ensanglantés au sable rougit. La brûlure du sel ne le faisait pourtant pas broncher tandis qu'il cherchait encore, le temps d'une brutale bourrasque, à redéfinir ce lien qu'il aurait aimé durable. La mâchoire serrée, que trop contractée par cette attention toute accaparée, il cherchait des yeux les derniers sillages de son existence en ces lieux. Juste une dernière tierce pour le pèlerin à la recherche du pardon.

« Capitaine ! », arguait-on alors à son encontre, et il s'éveillait à l'état d'une conscience soudainement bien plus réelle. Le vent marin lui giflait le visage, et les embruns remplissait l'horizon de ses sens. Il n'était plus l'enfant qui cherchait, éperdu, l'acceptation d'une mère. Il était redevenu le capitaine d'un navire, le marchand d'esclave, la terreur des sept mers. « Maintenez le cap, nous devrions les avoir rejoint dans quelques heures. », la voix était dure, intransigeante et ne supportait aucune contradiction. L'instant de cette nostalgie profane à ce cœur béant touchait à sa fin, le pèlerinage sans en être un était arrivé à sa conclusion la plus imparfaite, celle qui lui faisait dire qu'un jour qu'il faudrait qu'il retourne à sa fidèle Agrabah.

Diable de pirates, marchand d’esclaves, et assassins à ses heures, il était nombre de ces choses qui appartenaient à l'indicible. Il était de ces hommes que rien n'arrêtait, pas même un brin de sentimentalité, son cœur à jamais béant l'en empêchait. Néanmoins, malgré toute cette apparente barbarie, Sinbad obtenait un rang parmi les pirates, et bientôt son surnom, The Sealad, fit le tour des contrés. Chansons et histoires comptaient alors les mérites de cet étrange marchand et pirate à ses heures qui vivaient nombres d'aventures exceptionnels sur un monde où le rêve avait place à la rancœur. Les bardes narraient alors au combien, sa flotte et lui-même, faisaient preuve de courage, d'intelligence, et d'intrépidité. Ainsi se déroulaient ces histoires qui permettaient à l'incorrigible et infernal Sinbad de gagner en notoriété autant qu'en héroïsme tandis que les enfants, tout comme les plus naïfs, l'imaginaient en sauveur de ces marins sur leur îles désertes, en riche marchand qui tirait sa fortune de maintes aventures face à des golems, des Goliath, ou encore de ces aigles monstrueux dévoreurs de bijoux.

La vérité, quant à elle, était somme toute très différente. Quand bien même Sinbad était un marchand intrépide, et sans nulle doute habité d'un très grand courage, il n'en restait pas moins une terreur parmi les pirates. Et si, il restait évident qu'il vivait une vie peu commune, il n'en restait pas moi un homme plein de bon sens qui préférait de loin passer pour un héros plutôt que pour un montre. Voguant sur ce simple constat, les têtes couronnés et autres noblesses, embringués dans de bien vilaines histoires dont ils souhaitaient se débarrasser en toute discrétion, faisaient alors appel à cet homme. Appât du gain et possibilité, non négligeable, d'obtenir une certaine impunité au regard de ces activités les plus dérangeantes au regard de la morale hypocrite des pays plus au nord de sa contrée de naissance.

C'était en quelque sorte  par ce biais là qu'il s'était trouvé ainsi, à surveiller l'horizon à la recherche de l'étonnant Jolly Rogers et son tout aussi incongru capitaine. Le crochet à la main en était la signature. Et dans une course poursuite effrénée pour mieux attraper le délicat personnage, il se retrouva bien vite obligé de remettre en cause quelques une de ces idées. Il se rendait compte, difficilement, que s'il était un pirate à l'excellence évidente, il en était d'aussi bons que lui. Contraint et forcé d'abandonner sa poursuite pour croiser le fer avec une subtile demoiselle qui le mit en déroute, pour ne pas dire le vaincre. Son orgueil, outré autant que blessé, l'empêchait néanmoins d'avouer qu'il avait eu à faire, pour une fois, à peut être meilleur que lui. Homme, si ce n'était d'honneur, d'obstination ne se laissait néanmoins pas dérouté de la sorte. Il aurait assurément la tête de James Hook à servir au Prince de Sandcliffs, obtenant ainsi l'assurance d'une immunité encore renouvelée. Les pirates n'étaient peut être pas des hommes de paroles, les marchands d'esclave non plus, mais assurément les princes l'étaient. Il en allait de leur honneur, quand même celui-ci fut il bafoué pour avoir traité avec leur contraire et opposé.

Néanmoins, il était une chose à laquelle il ne s'attendait pas. Une chose inconcevable pour un homme qui n'avait, jusqu'alors, jamais œuvré que pour lui. Son univers ainsi ébranlé par une soudaine mise en déroute, qui plus est instiguée par une femme bien que quartier-maître, se mit soudainement à changer d'horizon. Il n'était plus un dans cette tête savamment intelligente et pleine de malignité mais devenait double. Son obsession et lui. Grandissante et palpable. Étouffante et étouffée par le besoin de la faire disparaître de la moindre de ses pensées, il se disait alors qu'il était peut être temps de mettre un point final à cette histoire tant il n'en supportait déjà plus les tenants et les aboutissants.

Une pierre. Deux coups.

Je t'ai fait attendre hein ? Non plus sérieusement je m'en veux, je pensais pas que c'était aussi paumé l'Aveyron et la Lozère, du coup pas de réseau de tout le week-end.. Bref j'arrête de raconter ma vie, ta fiche est juste parfaitement parfaitissime, j'adore ta plume et la façon dont tu interprète Sinbad ! J'ai vraiment hâte de RP avec toi, bon jeu parmi nous..

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Tu peux donc désormais te promener librement sur le forum, tel un voyageur en quête d'aventures toujours plus palpitantes les unes que les autres !   Dans un premier temps, nous te demandons d'aller recencer ton avatar, afin d'éviter tout problème de doublon ou autre ! Si tu es un personnage non poste-vacant il faudra que tu recense ton conte.  Si tu as soif de RP et de nouvelles rencontres, nous te conseillons d'ouvrir ta fiche de liens, histoire de pouvoir papoter lien avec les autre membres validés du forum..    Il t'est également possible de créer ton carnet de bord, autrement dit un sujet totalement libre où tu pourras poster absolument tout ce que tu souhaites sur ton personnage (graphismes, journal intime, chronologie, etc..) si le cœur t'en dit !
Enfin, nous t'encourageons à venir flooder dans la partie faite pour (ici on aime bien les gens bavards   ) et également à participer à la vie de la CB (il y aura toujours quelqu'un pour t'accueillir dignement   ).