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 iodunn › first, we'll live.

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iodunn › first, we'll live. Empty
MessageSujet: iodunn › first, we'll live.   iodunn › first, we'll live. EmptyDim 21 Juin - 16:27





Iodunn Firewolf


the north remembers
NOM & APPELLATION ◈ iodunn, la Louve de Feu. AGE ET DATE DE NAISSANCE ◈ vingt-quatre ans, née en 1047. LIEU DE NAISSANCE ◈ le bois de chantelune, quelque part à mistyland. entre deux arbres gris et sombres, une nuit où il faisait froid comme il n'avait jamais fait aussi froid. RACE ◈ elle hait la pleine lune. ça ne date pas d'il y a beaucoup d'années. seulement trois. ou peut-être quatre, elle a tendance à oublier quand est-ce qu'elle s'est faite mordre. quand est-ce que sa vie a basculé. quand est-ce que son lien si particulier avec les loups est devenu si dérangeant, si effrayant, pour elle. la belle est un loup-garou. ROYAUME ◈ mistyland. ici et là. elle n'a aucune demeure fixe, aucune maison où rentrer le soir. ALLÉGEANCE ◈ si elle vivait dans une région qui n'était pas concernée, sûrement qu'Io s'en ficherait complètement. les intrigues royales ne l'ont jamais intéressée. jusqu'à-ce qu'on s'en prenne à chez elle. à son Nord. elle suivra le prince charming, shimmering light. PROFESSION ◈ chasseuse. traqueuse. espionne. voleuse. elle vit de ça, revendant ce qu'elle trouve, ce qu'elle rapporte. STATUT SOCIAL ◈ libre. iodunn n'est pas du genre à avoir de comptes à rendre à qui que ce soit. CONTE ◈ personnage inventé. FAMILLE ◈ io n'a pas de famille. simple bâtarde, fille illégitime de quelques grands hommes ou femmes loin au Nord ou peut-être d'autres bâtards, d'autres paysans, de ces hommes qu'on regarde sans voir, elle n'appartient à personne. on l'a laissée là, dans la neige, pour la condamner au triste sort de ceux qui sont de trop à nourrir. sûrement espéraient-ils qu'on ne la retrouve jamais. sûrement espéraient-ils qu'elle ne tienne même pas la nuit. pourtant, quelqu'un (quelque chose) est venu l'aider. lui offrir son lait. lui offrir la vie.
Inside your mind

◈ Que pensez-vous du conflit entre le roi Charming et l'empereur Phillip ? iodunn a souvent envie de dire qu'elle s'en fiche. que toutes les histoires de couronnes, de trônes, d'allégeance et de conflits ne l'intéressent pas. mais pourtant, ils la concernent. directement, depuis le sombre règne de l'evil queen. née en plein dedans. pour elle, charming est l'homme qu'il faut suivre. il est la lumière dans les ténèbres, il est la flamme qu'il faudra suivre, même aveuglément. il est celui qui a réveillé le Nord de son hiver éternel, de cet hiver sombre, noir et glacial, qui empêchait toute créature d'y vivre réellement, autrement que par magie noire. après ça, honnêtement, elle, tant qu'on la laisse vivre dans son nord en paix, elle ne demandera rien d'autre.

◈ Qu'est-ce que représente pour vous la magie ? En avez-vous peur ? L'utilisez-vous ? peur ? io ne pourrait pas répondre. elle a souvent fait face à la magie. aux apparitions mystiques, celles dont on ne parle que dans les livres. en grandissant dans les bois de chantelune, elle a vu des choses que ceux des royaumes n'imaginent même pas. elle ne l'utilise pas, pourtant.
loin de là. disons plutôt qu'elle est elle-même utilisée, contre son gré. elle n'a jamais subi aucun sortilège, aucun sort. juste une malédiction survenue peut-être par le plus grand des hasards. peut-on dire qu'un loup-garou utilise la magie ? peut-on dire ça ? on pourrait. si cela était conscient. si cela était désiré. mais ça ne l'est pas. iodunn déteste cette partie-là d'elle qui n'est pas contrôlable. elle déteste se dire qu'elle peut perdre le contrôle, même si cela n'arrive qu'une fois par mois. qu'une nuit, sombre et sanguinaire, où la magie la transforme en une bête sauvage, difforme, géante, faisant de cette fille des Loups un monstre qu'on ne connait que dans les contes pour enfant.


Behind the Screen

PSEUDO & PRENOM ◈ northern lights, manon. AGE & RÉGION ◈ vingt-et-un ans, winterfell suisse. FRÉQUENCE DE CONNEXION ◈ (3/7j). COMMENT AVEZ-VOUS CONNU SUR LE FORUM ◈ bazzart. VOTRE AVIS ◈ pifouh. fall AVATAR ◈ rose leslie. sniff pleur CREDITS ◈ tumblr. UN DERNIER MOT ◈ winter is coming. hé me gusta


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iodunn › first, we'll live. Empty
MessageSujet: Re: iodunn › first, we'll live.   iodunn › first, we'll live. EmptyDim 21 Juin - 16:30



the fire that burns against the cold


kissed by fire
winter's tears

« On ne peut pas se permettre de nourrir une bouche de plus. On n'y arrivera pas ! » Ce n'est qu'un murmure, étouffé par le crépitement du feu qui lui-même semble sur le point de mourir à chaque seconde. Pour tout dire, ce murmure, cette voix, ces mots ; Iodunn ne s'en souviendra même pas. À ce moment-là, Iodunn n'est pas Iodunn. Elle n'a pas de nom. Elle n'est qu'un bébé qui gémit, dans un coin, à l'abri du feu et déjà en proie à la neige qui mort sa peau de nouveau-né. Ils sont quatre ou cinq, à côté du feu. Leurs visages semblent encore plus graves qu'à l'accoutumée, là, éclairés en contre-plongée par la lueur vacillante des braises. Une femme pleurniche, et on ne lui adresse que guère d'attention. C'est la mère de l'enfant. De l'enfant qu'on est en train de condamnée à une mort certaine. « J'irai cette nuit. » Peu importe qu'il fasse nuit ou jour. De toute façon, elle ne survivra pas. La mère le sait. Elle se met à pleurer et personne ne la console. Personne ne pourrait le faire. Parce qu'ils ignorent tous ce que ça fait.
Alors, la nuit venue – disons plus avancée qu'avant – on emporte l'enfant. C'est un homme seul, qui la porte. Elle a déjà de grands yeux malicieux, clairs comme les rochers en plein soleil, avec ces éclats bleutés. Sans doute aurait-elle fait une très belle femme. Peut-être devrait-il la cacher. La laisser grandir. Puis la revendre, adolescente, car n'importe quel acheteur de prostituées se battrait pour l'avoir. Mais il doit suivre les ordres. Il a dit qu'il irait. Alors, il va. Il s'enfonce, là, dans le Bois de Chantelune. Il n'y a pas un bruit. Des mètres et des mètres que le bruit du feu de leur modeste camp ne lui parvient même plus. Il n'y a que, par moment, le hululement d'une chouette qui le fait sursauter. La neige est partout. Sur le sol, sur les arbres, dans le ciel. Elle tourbillonne, elle se pose sur sa capuche qu'il rajuste. Il soupire. De toute façon, la gamine serait morte de faim, une lente agonie ! Mieux de la laisser là. Dans la neige, à s'endormir dans les bras du Grand Hiver, du Froid, de celui qui vous fait ne jamais vous réveiller. Il s'arrête au centre du bois. Juste avant d'atteindre l'endroit qu'on n'a jamais dépassé. Dont on ne sait rien. Il la dépose au sol. Elle est seulement vêtue d'une vieille parka déchirée, trouée, appartement à un des enfants morts le mois passé. Le seul enfant, en fait. Il aura tenu presque une année. Un record. Il l'entend se mettre à pleurer. Mais il ne se retourne pas. Il poursuit son chemin pour retourner au camp. Iodunn ne saura pas s'il est bien arrivé ou s'il a péri, achevé par une quelconque créature des neiges. Et lui ne saura jamais combien d'heures est-ce qu'elle aura tenu, elle. Sans doute ont-ils parié jusqu'au lever du soleil, morbidement, mesurant les chances d'un bébé face au climat invivable.
Pourtant, elle survivra.

Ils tournoient autour d'elle. Elle s'amuse beaucoup. La mère les surveille. Le père est parti chasser, comme souvent. Il y a plusieurs enfants. Comme elle. Enfin, pas exactement. Ils se ressemblent, si ce n'est qu'ils ont un museau pour nez, une gueule et des crocs pour bouche et dents, et une longue fourrure épaisse qui leur tient chaud. Et qui lui tient chaud aussi, à elle, quand ils s'aperçoivent qu'elle a froid. On ne sait pas bien comment c'est possible. Comment c'est arrivé. Mais ça s'est produit. Des loups qui ont trouvé ce bébé abandonné au milieu des bois. Un être qui aurait fait un repas suffisant pour la nuit. Au lieu de quoi, grâce à la faveur d'un quelconque Dieu, la mère l'a allaitée. Puis prise avec eux.
Iodunn ne parle pas. Elle n'a pas de prénom. Elle se reconnait au glapissement que pousse Maman quand elle l'appelle, elle. Ça sonne comme Iodunn. L'orthographe, elle la décidera plus tard, vers ses quinze ou seize ans, quand elle aura appris à écrire. Pour l'instant, elle n'en a cure. Elle grogne comme eux. Elle mange comme eux. Elle vit comme eux. Devant Dame Lune, elle dresse son cou trop court et hurle, maladroitement. Pourtant, ça sonne juste. C'est tout ce qu'on lui a appris.
Il y a ce loup gris, parmi la portée. Il est celui qui est le plus gentil avec elle. Les autres aussi. Ils sont tous frères et soeurs, mais elle sent bien qu'il y a une différence entre eux et elle. Qu'elle ne court pas aussi vite. Qu'elle ne glapit pas aussi bien. Qu'elle a bien plus froid qu'eux. Alors ils vont vite la différence. Mais pas lui. Pas le gris. Dans sa tête, elle l'appelle Nuage. Il ne le saura jamais.
Il ne parle pas. Elle non plus.
Mais elle l'aime bien. Elle les aime bien. Tous. Pour l'avoir sauvée. Pour lui avoir offert une famille.
wolf's daughter

Iodunn ne sait pas compter, mais elle compte les lunes. En années, ça doit faire presque treize ans. Qu'elle est avec eux. Maintenant, elle court. Elle chasse, aussi. Elle se fabrique toute seule les armes qu'elle voit parfois, de loin, lorsqu'ils sont traqués par des humains. Par des chasseurs. Elle se cache aussi bien qu'eux. Un jour, l'un de ses frères-loups est mort. Avec une pierre aiguisée, elle a récupéré sa fourrure. Et depuis, c'est son unique habit réel. Une fourrure de loup. Parce que c'est ce qu'elle est, n'est-ce pas ? Une Louve. Une louve au pelage de feu.
Treize ans. Les petits sont encore petits par rapport aux grands qui semblent toujours plus grands qu'eux. Elle, elle a grandi. Elle est plus grande qu'eux, maintenant. Mais elle craint toujours Maman et Papa. Ils ont leur propre moyen de communication. Ils se comprennent. De toute façon, Iodunn ne parle qu'une langue : celle des animaux, des bêtes sauvages, des loups en particulier.
Treize ans, oui. Quand débarque une gamine plus petite qu'elle encore. Là, seule au milieu des bois. Iodunn trouve qu'elle lui ressemble. Avec ses cheveux de feu. Peut-être qu'elle est comme elle ! Peut-être qu'elles vont devenir amies ! Mais elle voit deux silhouettes, des Grands, sortir des bois. Et sortir des arcs. Et sans aucun scrupule, tirer deux flèches. Maman et Papa s'écroulent en gémissant. Les petits sont affolés. Ils courent partout. Ils s'enfuient. Iodunn se tapit, apeurée. Elle ne comprend pas. Elle gémit de peur, enfouie sous un buisson épineux qui lui griffe la peau, mais moins douloureusement que la scène, qui lui griffe la mémoire. Elle n'oubliera pas. Le sang, partout. Les cris d'agonie. Ses Frères. Ses Parents. Mais la petite fille s'interpose. Elle leur crie quelque chose qu'elle ne comprend pas. Elle se précipite alors vers un fourré, puis se retourne. Avec Nuage dans les bras. Qui s'agite, lui aussi. Iodunn tend la main vers lui. Leurs regards se croisent, se disent tout. Mais elle ne peut rien faire. Elle ne sait pas parler. Elle reste cachée longtemps après que le Chaperon et ses parents soient partis. Qu'ils lui aient retiré sa famille, ses frères, son ami. Alors Iodunn repart. Seule, de nouveau.
Encore une fois, tout voudrait qu'elle n'y survive pas.
Mais on lui avait appris à survivre. À chasser. À être le prédateur de la forêt, à vaincre la neige. Elle portait toujours sur les épaules la fourrure du Frère-Loup. Elle dormait avec, ne s'en séparait jamais, car c'était son bouclier face au froid. Elle avait beaucoup couru pour fuir les visions des mares de sang, de l'enlèvement, de la séparation. Un dur sevrage pour elle.
Et Iodunn (qui n'avait toujours pas de prénom réel autre que le souvenir du glapissement de la Mère-Loup à son intention) couru tellement et pendant tant de temps – presque deux ans, parait-il – qu'elle arriva enfin à l'orée du bois de Chantelune. Elle qui y avait vécu, ici parmi l'obscurité sauvage, parmi la magie du Froid, parmi les Neiges Sans Fin, elle atteignait « l'autre monde ».
Celui des hommes.
Un monde dont elle faisait partie, malgré-elle.
Mais dont elle ne connaissait rien.
wolf to woman. woman to direwolf

C'est une vieille femme qui mit la main sur elle. Iodunn se souvient de ses traits tirés qui dégoulinaient de son visage en rides imparfaites. De son regard sévère mais qui avait un fond doux. Elle mit longtemps avant d'apprivoiser la petite, qui se comportait comme un animal sauvage. Un animal qui avait peur d'elle. Qui lui montrait ses dents pas vraiment acérées, ses ongles pas vraiment crochus. La vieille est touchée de voir cette gamine là, accroupie dans les bois, de la terre sur le visage et le corps, recouverte d'une fourrure de loup. Elle ne connait pas son histoire, mais un jour, quand Iodunn aura appris à parler (grâce à elle), elle la lui racontera. Et la vieille la croira. Car elle sait que tout est possible, le meilleur comme le pire, dans le bois de Chantelune.
Au fil des semaines, Iodunn prend confiance. Une nouvelle famille, peut-être ? La vieille a un fils. Un enfant, plus grand que la rouquine. Qui se moque d'elle, au début, alors Iodunn lui montre les dents. Elle ira même jusqu'à le mordre, une fois. Mais c'est lui qui se fera gronder. Dans leur petite famille improvisée, Iodunn devient la privilégiée. Elle apprend à parler, avec plus de difficultés qu'un enfant en bas âge. Elle conserve quelques mimiques, quelques réflexes purement bestiaux qui la rappellent à son enfance. À son apprentissage de la survie, façon lupine. Les années passent et défilent. Elle apprend à lire, à écrire. Le jappement qu'utilisait Mère-Loup pour l'appeler s'écrit, maintenant. Et il s'écrit Iodunn. Elle a enfin un prénom, un vrai. Dans leur petit village en bordure des bois, on l'appelle la Louve de Feu. La doyenne ne laisse personne la rabaisser, la traiter comme un animal de foire. Surtout qu'Iodunn est redoutable, et menace quiconque l'offense. À l'aube de ses seize ans, on lui offre un arc. Un vrai. Pas de ceux qu'elle se fabriquait avant. Un vrai de vrai. Au début, ça lui fait peur. Parce que les Parents et les Frères ont péri sous ce genre de flèches. Mais elle doit apprendre. Un autre mode de vie. Elle chasse, elle aussi, comme avant. Mais jamais, Ô grand jamais elle ne tirera sur un loup. Elle se le jure, en pensant à sa famille d'avant.
« Il est temps de te marier, jeune fille. » Iodunn relève les yeux. La doyenne la regarde. Mais elle, elle est méfiante. Elle relève ses lèvres sur ses dents, comme des babines. Elle secoue la tête. Alors, la Marraine s'approche, caresse ses longs cheveux flamboyants. La Louve de Feu, comme ils l'appellent ici. « Iodunn Firewolf. Toute femme doit se marier. Tu as déjà largement dépassé l'âge coutumier. » Mais elle, elle n'est pas une femme ! Elle est une Louve. Et une louve ne se marie pas. Elle reste sauvage, à jamais. « Ce n'est pas pour moi. » Elle a encore un langage limité. Elle comprend tout, mais elle a parfois du mal à s'exprimer. Là, son refus est catégorique et très clair. La doyenne soupire avec un soupire. Elle lui ressemble, quand elle était plus jeune. Mais dans leur petit village, les jeunes n'ont aucun avenir. Et elle en réserve un très grand, pour Iodunn, qui vient d'avoir dix-neuf ans. « Je t'emmène à Harendell. » Et la voilà trimballée, de nouveau. Elle aurait pu se débattre, mais comme elle était écoutait sa Mère, autrefois, elle écoute la doyenne. Parce qu'elle a une dette envers elle. Parce qu'elle lui a sauvé la vie.
La ville est grande. Elle n'a jamais vu ça. Elle n'a jamais vu de châteaux ni autant de monde. Si elle parait être une jeune fille comme les autres, Iodunn craint le regard de ces humains qui la déshabillent, la jaugent, qui semblent savoir d'où elle vient. Alors qu'ils n'en ont aucune idée. Qu'ils ignorent tous, qu'ils ne peuvent pas imaginer, qu'elle ait grandi dans les bois de Chantelune, élevée par une meute de loups.
C'est là qu'elle les voit passer. L'Hiver va commencer. Il s'annonce rude, il s'annonce meurtrier – comme toujours. Ils sont là, sur de grands chevaux blancs. Blancs, et noirs, et gris. Mais Iodunn voit surtout les blancs, ils étincellent. À leurs bras, les cavaliers portent épées, arcs, et autres armes qu'elle ne connait pas. Elle les regarde passer avec des yeux admiratives. « Avec eux. » chuchote-t-elle. La doyenne lève un regard fatigué vers le cortège, avant de se reporter sur sa « fille » improvisée. « Quoi ? » Iodunn insiste. « Je veux aller. Avec eux. S'il te plait. » Elle pose un regard brillant d'envie, de détermination froide, de colère menaçante si on venait à refuser son choix. La vieille y lit beaucoup de choses, dans ces yeux clairs et intenses. Elle ne dit rien. Iodunn le prend comme un accord. Alors qu'elle se précipite aux pieds du premier cheval, on lui dit de se pousser. Elle ne comprend pas, alors ils deviennent plus rudes avec elle. Il faut qu'elle dégage, sale petite trainée, pas de filles ici. La colère se met à ruisseler dans l'océan de ses iris. Elle décoche une flèche, qui tranche avec la précision d'un viseur la seule corde retenant la grille de l'entrée. Tous se sont tus, les regards sont rivés à cette petite flamme avec une admiration mêlée d'une crainte. L'un d'eux se met à rire, mais un homme s'avance, à cheval, et le fait taire d'un simple regard. Il est grand – bien plus grand qu'elle – et pourtant, elle le fixe droit dans les yeux. Le silence est assourdissant, elle entend battre dans son corps les battements de son coeur comme des tambours de guerre. « On la prend. Bienvenue dans les rangs des Conquérants du Nord. Quel est ton nom, femme ? » Cette fois, Iodunn sait parler. Elle s'efforce de tout faire juste. « Iodunn Firewolf. » « Alors bienvenue, Louve de Feu. »
Iodunn sourit. On lui donne un cheval, elle fait un signe de la main à sa doyenne, sa nouvelle mère, son ancienne aussi, puisque de nouveau, elle est seule. Elle n'est plus à une séparation de plus. Et cette fois, c'est volontaire, alors ça change tout. Elle leur sera utile. Parce qu'Iodunn n'a peur de rien. Qu'Iodunn n'a rien à perdre. Ni famille à retrouver, ni prince à qui faire des enfants, ni maison à entretenir. Et que, si cela fait sa faiblesse, parmi eux, dans les contrées sauvages où ne pousse rien d'autre que le vent glacial du Froid, cela fera sa plus grande force. Et la plus dangereuse.
Pourtant, ils s'arrêtent bientôt. « C'est cette maison là-bas. » Elle ne comprend pas, dévisage seulement leur chef d'un regard des plus clairs. Il s'avance, pose sa main sur son épaule. Son geste a quelque chose qui la dérange. Elle sent sur sa langue les sifflements d'un serpent. Il va mentir. Non. Il lui a déjà menti. « C'est cette ferme qu'il faut ravager. Cambrioler. Rapporte tout ce que tu peux prendre. Et s'il y a des témoins, alors élimine-les. » Est-ce que c'est un test ? Iodunn le dévisage longuement. Ce n'est pas une tueuse. Elle ne veut pas tuer ces innocents. Mais peut-être doit-elle faire ses preuves avant d'entrer dans leurs rangs ? Elle hésite. Pour la première fois de sa vie, Io hésite. Et l'autre le sent. Il la pousse alors violemment, et elle quitte la selle de sa monture en une chute rapide. Elle se relève immédiatement. Enfin pas vraiment. Elle s'est accroupie, montre les dents comme un animal. Si elle avait des poils, sûrement seraient-ils hérissés. Ils lui tournent tous autour, l'air vicieux. « Tu croyais vraiment qu'une femme était la bienvenue parmi nous ? Seuls les Hommes font partie des Conquérants du Nord. Une femme ce n'est rien. TU n'es rien. » Il la rabaisse, alors qu'elle est déjà au sol. Mais Io, dans son esprit, est bien plus haut. Plus haut qu'eux en tout cas. Elle bondit entre les membres du cheval de leur « chef ». Celui qui a parlé, qui l'a poussée, qui l'a dupée. Et sauvagement, attrapant un antérieur, elle mord la peau dure de l'équidé. Ce dernier se cabre, envoyant rapidement son cavalier au sol. Dans l'agitation, elle se prend un coup de sabot à la tête et c'est sonnée qu'elle s'enfuit, là où elle a toujours été à sa place : dans les bois. Parmi les bêtes, puisqu'elle en est restée une, au fond.

Elle les aide de temps en temps. Leur fait croire, elle aussi, qu'elle fait partie des leurs (ou qu'ils font partie de son groupe à elle). Ils sont tous clandestins, abandonnés, sauvages. Ils sont à l'écart de la « société ». Ils ont leur propre petit marché. Ils chassent, pillent parfois quand le temps est rude et que l'argent leur manque. Ils revendent ce qu'ils trouvent. Ses acolytes sont pour la plupart des voleurs doués. Iodunn, elle, revend généralement le gibier qu'elle rapporte de ses parties de chasse, qui ne sont jamais vaines. Des leurs, elle est celle qui manie le mieux un arc. Et celle qu'il vaut mieux ne pas chercher, aussi. Elle s'est rendue compte que, à l'inverse des animaux parmi lesquels elle a grandi, les Hommes sont vicieux, menteurs et manipulateurs, prêts à vous faire croire n'importe quoi. Un Loup ne ment pas, lui. Iodunn non plus.
Ils errent, plus ou moins ensemble. Parfois seuls, parfois se retrouvant au détour d'un village. Une alliance non-dite, pas réellement établie, mais pourtant basée sur la valeur la plus brute : la confiance. Exerçant dans les bois et les endroits reculés, c'est de villes en villes qu'ils tirent leurs bénéfices.

Le Froid est mordant. Il attaque les hommes comme autant d'assaillants invisibles. Iodunn n'en dit rien. Elle est sous sa fourrure de loup, devenue trop petite pour elle, qu'elle garde sur ses épaules. Personne ne lui a demandé d'où elle venait. Elle ne répondrait pas, de toute façon. On ne lui demande pas non plus comment est-ce qu'elle fait pour parler aux loups. Ils l'ont déjà vue, alors que les animaux menaçaient de dévorer et leurs provisions et eux-mêmes. Il n'a suffit à la demoiselle que quelques grognements étranges, rauques et inhumains, quelques expressions du visage qu'ils étaient incapables de reproduire, pour détourner la meute de son objectif. Mais ils n'ont pas demandé comment elle faisait ça. Elle est la seule femme de la troupe. L'autre a péri quelques semaines plus tôt, par une attaque étrange. Ils ne sont les ennemis de personne, pourtant. Enfin, tout dépend des situations... Ce soir, Iodunn les guide, à travers le bois de Chantelune. Elle connait cet endroit inhospitalier comme sa poche. Les images lui reviennent. Elle entend mère qui jappe. Les Frères qui jouent, roulent dans la neige. Elle ne va jamais, dans ses souvenirs, jusqu'au jour de la séparation, du carnage, de l'enlèvement de Nuage. Comme pour se faire croire qu'elle a oublié. Mais elle se souvient de chaque détail.
« On pourrait s'arrêter ici cette nuit. » Tout le monde opine. Tout le monde est frigorifié, de toute façon. Si tout le monde est volontaire, certains se demandent pourquoi ils ont choisi cette vie plutôt que celle d'être chez eux, devant un bon feu. Mais peut-être est-ce parce qu'aucun des leurs n'a de « chez-lui » réel.
D'ailleurs, on fait un feu. La nuit est épaisse, la lune pleine ne parvient même pas à repousser les ténèbres. Ils sont presque là où on n'a pas été plus loin. Ils y arriveront demain. Peut-être auront-ils quelque chose de bien à rapporter.
Comme à l'accoutumée, Iodunn reste à l'écart. Solitaire, se suffisant à elle-même, il lui arrive de faire la conversation. Mais on se lasse souvent vite de son vocabulaire limité et de ses œillades meurtrières quand on dit quelque chose qui ne lui plait pas. Elle est moquée, crainte et respectée à la fois. Elle est comme la meneuse du groupe, bien que certains (ils ne sont pas beaucoup, entre cinq et huit selon les périodes) se demandent ce que fait une femme à leur tête. Là encore, elle s'est isolée. Puis, lorsqu'ils dorment tous, elle part explorer. Elle a juste sa fourrure sur les épaules et son arc à la main.
Mais aucune flèche ne pourra la sauver ce soir-là. Elle sent la bête avant de la voir. Ses poils, comme ceux d'un animal, se hérissent sur ses bras, sous ses couches de vêtements. Sur son échine aussi. Elle frissonne toute entière. Lorsqu'elle se retourne, elle est face à un Loup. Aucun rapport avec les Parents qu'elle dépassait déjà quand elle était adolescente. Celui-ci fait deux fois sa taille à elle. Elle est obligée de se tordre le coup pour apercevoir ses deux yeux rouges. Elle fait un pas en arrière ; l'instant d'après, elle est dans la neige, sur le ventre, la tête dans le froid. Sur elle, le Loup la dévore. Elle se débat, férocement. Elle puise ses derniers espoirs, ses dernières volontés de survie, dans un courage exemplaire. Elle se retourne, fait face à l'horrible Bête, celle qu'on ne parle que dans les histoires qui font peur. On ne sait pas bien comment, le Loup Garou se retrouve avec une flèche dans le poitrail. Offusqué, blessé, il lance un long glapissement qui fera frémir tous les villages alentours, avant de s'éloigner dans les bois en claudiquant.
Iodunn se recroqueville sur elle-même. Elle ne sent ni la douleur ni le Froid. Anesthésiée, elle se sent mourir. Elle se sent partir. La neige est rouge, la nuit est restée noire. Elle pense une dernière fois à ceux qui l'ont sauvés. Trahie par son espèce (mais tu n'es pas un loup, ma jolie, la preuve), même pas recherchée par sa vraie race, elle s'endort dans les ténèbres, qui lui prédisent un sommeil de ceux dont on ne se réveille jamais.

« On pourrait s'arrêter ici cette nuit. » Ils ralentissent tous, se figent un à un avant d'opiner, de nouveau. Elle approuve aussi, ils sont éreintés. La nuit commence à tomber. L'Hiver touche bientôt à sa fin. Personne n'abdique les ordres, on prépare déjà le camp. Iodunn monte son camp un peu plus loin. À l'écart, comme toujours, comme avant. Mais cette fois, elle a ses raisons. Les épais nuages ne suffisent pas à camoufler totalement la menace qui s'élève dans le ciel.
La Pleine Lune.
Un ennemi qu'elle craint au premier rang. Enfin, il y a bien quelqu'un qu'elle craint plus encore, aujourd'hui, elle qui n'a jamais craint personne. Elle-même.
Elle a survécu. Encore. À croire que la Mort n'arrive pas à l'atteindre. Elle ne garde de l'attaque qu'une cicatrice peu séduisante qui lui barre l'épaule, de l'omoplate à la clavicule. On l'a retrouvée au matin. Une attaque de chiens, ont-ils pensé. Parce que pour la plupart des Hommes, ces créatures ne sont que mythes. Et c'est le deuxième mois qu'Iodunn ne veut pas leur faire savoir qu'ils se trompent. À chaque pleine lune, elle s'isole. Elle s'enfonce le plus possible dans les bois, ou bien dans les champs, peu importe. Un jour, elle tuera l'un d'eux. Pour l'instant « la Bête » s'en prend à ce qu'elle trouve alentours. Des chaumières paysannes. Des villages terrassés par la famine.
Elevée par une meute de loups, Iodunn a toujours été contrariée qu'on lui fasse remarquer sa différence. D'être Humaine quand elle était parmi les Bêtes.
Et aujourd'hui, la voilà Bête au milieu des Hommes.

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Talya Blackraven

Talya Blackraven

Admin Shippeuse
Premier Voyage : 02/09/2014
Missives : 446
Pseudo : riddermark (florence)
Occupation : capitaine de l'Oriel's Jewel, tueuse, voleuse et pilleuse, croqueuse d'hommes, traitresse...
Localisation : sur toutes les eaux de Vanàrillion.

iodunn › first, we'll live. Empty
MessageSujet: Re: iodunn › first, we'll live.   iodunn › first, we'll live. EmptyDim 21 Juin - 17:44

Bienvenue sur AIT I love you
Si tu as des questions n'hésite pas à mpotter le staff fire
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iodunn › first, we'll live. Empty
MessageSujet: Re: iodunn › first, we'll live.   iodunn › first, we'll live. EmptyDim 21 Juin - 18:00

TU NE SAIS RIEN JEAN NEIGE What a Face What a Face Arrow
rose est magnifique, j'ai tellement hâte d'en voir plus sur ce perso prometteur I love you
bienvenue I love you
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iodunn › first, we'll live. Empty
MessageSujet: Re: iodunn › first, we'll live.   iodunn › first, we'll live. EmptyDim 21 Juin - 18:09

Rose Leslie, la plus belle de tout game of thrones pervers
J'ai trop envie de savoir ce que tu vas en faire de ta louve coquin coquin
Bienvenue parmi nouuus iodunn › first, we'll live. 1123703897
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iodunn › first, we'll live. Empty
MessageSujet: Re: iodunn › first, we'll live.   iodunn › first, we'll live. EmptyDim 21 Juin - 18:33

UNE ROUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUSSE fire fire fire fire les plus belles du monde tmtc pervers Rose Leslie, cette cutie ** puis ce superbe pseudo ! Ton personnage m'intrigue déjà **

Bienvenue par ici, et bonne chance pour ta fichounette ! n'hésites pas à nous mporner si jamais pervers iodunn › first, we'll live. 3287757587

et n'oublies pas, anyone can be killed héhé
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iodunn › first, we'll live. Empty
MessageSujet: Re: iodunn › first, we'll live.   iodunn › first, we'll live. EmptyDim 21 Juin - 19:04

talya + merci I love you 
ariana + tu m'as tuée mdr fanning est magnifique, puis le rôle quoi sniff   bref, merci beaucoup et j'espère que la suite plaira alors love 
robin + faramiiiiiiiir woop cara hin  j'espère ne pas te décevoir alors, cher robin des bois iodunn › first, we'll live. 2922723487  merci I love you
tinkerbell + les rousses au pouvoir moi je dis iodunn › first, we'll live. 2922723487 swag king je n'hésiterai pas pervers , merci pour l'accueil ange (et oui, je sais, t'en fais pas coquin gah )
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MessageSujet: Re: iodunn › first, we'll live.   iodunn › first, we'll live. EmptyDim 21 Juin - 19:22

LES ROUSSES FTW fire
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MessageSujet: Re: iodunn › first, we'll live.   iodunn › first, we'll live. EmptyDim 21 Juin - 20:15

L'ACTRICE + LE PRENOM + LE SURNOM = COMBOOOO PARFAIT NONDIDIOUUUUU fangirl fangirl fangirl fangirl fall fall fall
Je suis totalement fan ! Bienvenue parmi nous & bon courage pour ta fiche petit coeur
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MessageSujet: Re: iodunn › first, we'll live.   iodunn › first, we'll live. EmptyLun 22 Juin - 11:55

NOMDIDIOUUU comme tu dis fangirl haha  Merci beaucoup ! I love you
Quels super choix pour toi aussi carlos  Holt est parfaite en Raiponce leche
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Wilhem Wolfdregil

Wilhem Wolfdregil

my own savior
Premier Voyage : 02/05/2015
Missives : 305
Pseudo : ☾ windsouth. (alizée)
Occupation : ☾être le chien-chien à une demoiselle qui porte souvent un chaperon rouge, wouf.
Localisation : ☾silverdims à mistyland, là où les loups dominent, wouf.

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MessageSujet: Re: iodunn › first, we'll live.   iodunn › first, we'll live. EmptyLun 22 Juin - 12:22

ROOOOOOOOOOOSEEEEEEEEE fangirl pervers wiiiii me gusta
Je te le dis direct, je risque d'attaquer ta fiche de liens, je préfère te prévenir. coquin
Bienvenue parmi nous, et n'hésite pas si tu as des questions. petit coeur cute
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MessageSujet: Re: iodunn › first, we'll live.   iodunn › first, we'll live. EmptyLun 22 Juin - 12:33

RICHAAAAARD fangirl me gusta dead carlos 
(ton gif de signature est juste à tomber.)
ça ne me dérangera pas du tout ne t'en fais pas, en plus ils sont du Nord tous les deux love merci pour l'accueil, je n'hésiterai pas I love you
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MessageSujet: Re: iodunn › first, we'll live.   iodunn › first, we'll live. EmptyMer 24 Juin - 20:36



félicitations, tu es validé(e)

J'ai vraiment adoré ta fiche, vraiment, désolée encore de t'avoir fait réécrire un bout. Mais c'est vraiment vraiment bien, j'adore ce personnage. c'est vraiment un coup de coeur. cute cute
Je te valide avec plaisir, vraiment fire love la petite louve rousse ange





Tu peux donc désormais te promener librement sur le forum, tel un voyageur en quête d'aventures toujours plus palpitantes les unes que les autres ! Dans un premier temps, nous te demandons d'aller recencer ton avatar, afin d'éviter tout problème de doublon ou autre ! Si tu es un personnage non poste-vacant il faudra que tu recense ton conte. Si tu as soif de RP et de nouvelles rencontres, nous te conseillons d'ouvrir ta fiche de liens, histoire de pouvoir papoter lien avec les autre membres validés du forum.. Il t'est également possible de créer ton carnet de bord, autrement dit un sujet totalement libre où tu pourras poster absolument tout ce que tu souhaites sur ton personnage (graphismes, journal intime, chronologie, etc..) si le cœur t'en dit !
Enfin, nous t'encourageons à venir flooder dans la partie faite pour (ici on aime bien les gens bavards ) et également à participer à la vie de la CB (il y aura toujours quelqu'un pour t'accueillir dignement ).


Bon jeu et bonne aventure sur AIT !





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MessageSujet: Re: iodunn › first, we'll live.   iodunn › first, we'll live. EmptyMer 24 Juin - 20:48

Ne t'excuse pas, c'était pas de ta faute, et puis merci pour tes idées et tout ça, au final j'ai piqué un peu dans les différentes propositions que j'ai eu I love you Et merci pour la fiche, ça me fait vraiment plaisir fall  Je viendrais sûrement te harceler pour un lien héhé.
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MessageSujet: Re: iodunn › first, we'll live.   iodunn › first, we'll live. Empty

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