NOM & APPELLATION ◈ Résonne le rouge sur les lippes, trois pas sur le palais des chairs tandis que Prioska apparaît, la vétusté éclairée d'une sauvagerie séduisante.  AGE ET DATE DE NAISSANCE ◈ 20 pétales gelées, fondu dans les affres d'un soleil gourmand, 20 rayons délicats, l'épanouissement de la fleur crapahutant. LIEU DE NAISSANCE ◈ Slumberland toujours ce pays ensorcelant. RACE ◈ Humaine simplement, humble gamine qui furète dans les étendues tantôt solaire, tantôt enneigées. ROYAUME ◈ Slumberland, le nom glisse dans les cascades cristalline, elle ne connait le nom de son pays par la sonorité merveilleuse. ALLÉGEANCE ◈ SOVEREIGN FLAME la neutralité dans ses orbes amoureuses, calme la beauté, innocente la nubile qui se terre dans les collines riches des contrées choyées. PROFESSION ◈ Soigneuse, sage-femme ; l'enfant apprend encore des voix des sages mais aide comme elle le peut les pauvres âmes frappant à sa porte. STATUT SOCIAL ◈ Éternelle solitude qui se pare de baisers soyeux à l'homme attentionné, elle grave une grave une caresse sur son bras. CONTE ◈ Inventé. FAMILLE ◈ Orpheline, l'enfant a grandit dans les étreintes de la forêt, petite elle s'offusquait de la pitié, maintenant elle s'indiffère des éclats moqueurs. Orpheline indépendante qu'elle s'exclame comme défense.

◈ Que pensez-vous du conflit entre le roi Charming et l'empereur Phillip ? De ces histoires merveilleuses, d’épopée de cape et d’épée elle semble ivre de ces imageries fabuleuses : reprenant les moments chéris de nombre de fables, elle s’amuse à rejouer tourbillonnant, virevoltante dans la forêt. Prince Philippe songe éphémère, elle lui offre une révérence de ses haillons de gamine impropre, prince Charming qui s’ébruite autour de son royaume imaginaire elle s’en accommode, lui donne un baiser chastes des lèvres gercées. Mais l’enfant s’assoupit quand il s’agit de politique, préfère s’évader dans les bois ensorcelants pour parcourir la voie démunie de difficultés, celle des amusements innocents. Puis elle travaille la fée, dans son logis de paille, abreuve les plantes pour des médicaments, certains la dise sorcière, elle hausse les épaules et invente, augmente la source des bruits futiles. D’un conflit, d’une guerre, elle ignore la souveraine des inclinaisons des touffus, elle paraît apaisée dans ses rêves, se mirant dans les eaux claires d’une paix adorée.

◈ Qu'est-ce que représente pour vous la magie ? En avez-vous peur ? L'utilisez-vous ? De magie étoilée elle n’aperçoit qu’une parcelle de jalousie émotive, elle aimerait oui, elle aimerait pouvoir manipuler cette force féerique mais de don n’a-t-elle reçu que celui de distinguer les plantes ; la mère l’ayant abandonné dans les rives d’un orphelinat détruit. Elle sait survivre également dans les pièges parfumés de la nature, rire et s’amuser. Elle n’en a pas peur, pour elle la science mystérieuse des sortilèges fleuris sa peau de lait, d’un sourire et ses yeux s’illumine d’une ardeur dynamique. Mademoiselle la touche à tout de ses doigts curieux a essayé un jour de dominer la magie mais pour l’heure rien que le néant, elle s’énerve donc, laisse de côté la fascination, l’oublie la contient dans les oasis de son esprit fatigué.

PSEUDO & PRENOM ◈ Vagabonde. AGE & RÉGION ◈ 22 ans au pays du Nord. FRÉQUENCE DE CONNEXION ◈ tous les jours (7/7j). COMMENT AVEZ-VOUS CONNU SUR LE FORUM ◈ Bazzart la bible. VOTRE AVIS ◈ Magnifique et on l'attendait depuis longtemps alors je pose ma tente. AVATAR ◈ Georgie Obday. CREDITS ◈ Eylika et Tumblr. UN DERNIER MOT ◈   .

L’enfant des aventures, d’une hermine de sang sur ses épaules elle porte le rouge sur ses lèvres souriantes gamine des sentiers enfiévrés de ses pas vagabonds chaussé d’un velours carminé. La tard-née ne s’affole pas, toujours calme et rayonnante, cueillant les brins des herbes bleutée, elle découvre tous les jours des endroits baignés par les flots ensoleillés. La forêt recelant de ses branches verdoyantes protège le nourrisson batifolant dans les près, prairies fleuries de pétales ensanglantés que le manteau de soie vient décorer d’une nuance stellaire, son chaperon ramené sur ses fines mèches de boucles brunes, son crâne luisant promesse charnelle. Ce jour-ci elle s’attarde au-devant d’un tronc étêté, les milliers de fourmis s’ébrouant au travail acharné mais la folle petite fille d’une branche cassée crée rempart et autre obstacle riant le fiel à ses iris colorée où flottent des esquisses d’un navire malicieux, l’océan tempétueux de jeux innocents mais cruels telle la gosse sautillante de joie. Oh elle n’est pas méchante Prioska, elle s’invente des contes, de murmure qu’elle peint sur le bout de ses imaginaires qu’elle énonce gaiement aux camarades dans le village des bruits familiers, elle combat avec une épée en bois des monstres chimériques ; des éclats de sa voix dans les brouillards nébuleux de l’insouciance elle penche la tête petite fille face à l’homme enraciné dans le chemin. La rouge s’avance prudemment, inconsciente d’une peur qu’elle ignore, ce sentiment longuement entendu, avertissement de la mère, conseil du père, effroi des aïeules, mais de ces tristes vermeilles elle n’entend guère. « Tu es qui ? » dit-elle malicieusement, le rire charmant dans sa gorge de lait enflammée par les promesses divines, la main ose toucher la barbe du combattant, les agates s’invitent à l’âme du mécréant souvent elle navigue dans les flots mystérieux de l’esprit du voisin. Un sourire enjolivé de ses dents de juvénile chérubin, l’une est brisée par les décombres de ses jeux barbares, aventures tourbillonnantes dans les voiles caractérielles de ses caprices d’oiselle. « Tu es blessé ? Tu as une égratignure. Tu as fait quoi cette nuit ? On dirait que tu as pourchassé un ogre, un orque ! C’était comment ? T’es pas mort, c’est lui qui est mort ? »Les mers se déchaînent, sur ses lèvres amusées du conte de fée, elle énonce les psaumes rapides d’un intérêt soudain ; cet homme dont elle ne possède aucune information qui subjugue et fascine l’herboriste qui arrache les tiges de ces verdoyants joyaux, dans un panier qu’elle manipule aisément elle remplit de brindille et de magie. « Tu viens chez moi ? J’ai de quoi te soigner là-bas. Promis je suis pas un bandit ! » Chuchote-t-elle les derniers mots dans une feinte complice d’une tendre proposition, mais d’une silhouette robuste, forte, dure elle n’arrive pas à l’emmener sur ses maigres épaules. « En fait je pense que je vais plutôt te soigner ici. J’ai pas de poussière de fée. » Elle galope dans les sous-bois, prairies radieuses de lumières féérique ; quelques minutes à patienter pour un loup maltraité qu’elle habille de draps soyeux tandis qu’elle pétrie dans ses mains de princesse paysanne le mortier d’une crème jalouse de parfum d’automne qu’elle applique précieusement sur les stigmates du guerrier assoupi. D’un baiser sur la joue de braise, elle murmure à son oreille le délice éprouvé dans les limbes son esprit enfantin.

« Tu as détruit ma maison ! » Les flammes pourlèchent l’aurore ambrée de tons joyeux, des touches d’or au soleil finement réveillé percent les torsades sinueuses des arbres gourmands, des oiseaux chanteurs dans le firmament de la renaissance d’une journée. L’enfant vêtue d’une chemise opalescente serre son corps endolori de la veille narquoise, des boucles de bronze sur son front aride, des doigts qui se posent sur les lèvres rosées. L’accusatrice frappe le torse du bourreau ami, d’un cri dans le ravage de la forêt sublime, elle s’étend dans les herbes humides où perlent des gouttes célestes. Sur sa joue elle se barbouille des larmes que la nature s’égaye à dessiner chaque morceau de ses tristesse sur ses enfants verdoyant, chatoyant l’atmosphère éclairée d’une simplicité aimée. « J’ai plus de maison ! C’était tout ce que je possédais ! » La voix se déchire sous les assauts colériques, Prioska l’adorée séraphin qui maquille la détresse sous des parcelles de blagues anesthésiées à présent, les pluies sur son visage ont les saveurs antiques d’un sacrifice illusoire. Tend la main de l’homme qu’elle déniche dynamique, des phalanges qui se lient, s’emmêlent comme la sécurité, l’espoir d’une vie retrouvée.

Petit être fragile c'est très poétique, presque ensorcelant. Belle écriture !

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