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 Ce qui ne te tue pas, te rends plus forte (uc)

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MessageSujet: Ce qui ne te tue pas, te rends plus forte (uc)   Ce qui ne te tue pas, te rends plus forte (uc) EmptySam 20 Juin - 16:06





Rapunzel of Strongbell


qui vivra, verra.
NOM & APPELLATION ◈ Rapunzel, depuis peu, Rapunzel de Strongbell. Les habitants la connaisse également sous le nom de "L'épouse de la Mort", "l'enfant maudit" et autres qualificatifs dans ce genre là. AGE ET DATE DE NAISSANCE ◈ Elle a 24 ans, née un 14 février 1041, par une froide nuit d'hiver LIEU DE NAISSANCE ◈ elle naquit dans une piètre grange, ne la protégeant même pas de la pluie battante, à Strongbell d'un cadavre féminin. RACE ◈ Banshee perdue dans un corps d'humaine ROYAUME ◈elle appartient à Mistyland, vivant à présent en tant qu'épouse du seigneur sous l'Arbre Père. ALLÉGEANCE ◈ elle suit les choix de son mari, de ce fait elle a juré allégeance à Charming mais dans ses oreilles chante Cinderella depuis peu. PROFESSION ◈ Femme de seigneur, d'un ennui à mourir. Heureusement la Mort lui tient compagnie. Elle s'occupe comme elle peu et se cultive, semant sur son passage la Mort, sans le vouloir. STATUT SOCIAL ◈ Marié à une bête sauvage qu'elle tente d'appâter. Fils du seigneur de Strongbell, son sauveur et sa porte de secours. Puisse le sort lui être favorable et lui permettre de sortir de sa folie. CONTE ◈  Rapunzel FAMILLE ◈ Sa mère adoptive en la personne de Gothel, mais personne d'autre n'a révélé avoir un lien de parenté avec la blonde. Sa mère est morte en couche et son père doit être décédé depuis bien longtemps. Chose qui ne l'a dérange absolument pas.
Inside your mind

◈ Que pensez-vous du conflit entre le roi Charming et l'empereur Phillip ? Charming l'a protégé et l'a aidé quand elle en avait besoin, quand son époux et elle en avaient besoin. Son coeur est avec lui, quoi qu'il se passe. Néanmoins, ils sont du même sang, de la même famille. Bien qu'elle n'ai jamais eu de famille et qu'elle ne sache pas ce que ça signifie réellement, elle estime qu'il serait plus juste qu'ils s'entendent et s'apprécient avant de voir la mort frapper l'un des deux et que les remords prennent le pas. La vie est trop courte et les royaumes sont suffisamment nombreux pour qu'une entente entre deux têtes couronnées soit faisable sans se dévorer les entrailles. Naïve ? Peut être, mais elle préfère penser que l'amour sera ici, plus fort que la haine. Elle a suffisamment souffert pour ne pas avoir envie, en plus, de vivre la guerre.

◈ Qu'est-ce que représente pour vous la magie ? En avez-vous peur ? L'utilisez-vous ? La magie n'est pas à sa portée et pourtant l'a terrifie. Quelque chose lui a permis de sentir la mort et de prédire son arrivée, sans qu'elle n'est jamais rien demandée. Chose ingrate et injuste qui la prive d'une vie "normale". Elle ne sait se servir de la magie, n'en a jamais vu la couleur, mais qu'importe ce que c'est et à quoi cela peut servir, la seule chose qu'elle désire c'est qu'elle sorte de sa vie. Elle donnerait n'importe quoi pour qu'on lui ôte son fardeau.


Behind the Screen

PSEUDO & PRENOM ◈ ODAYA OCHAVEN. mais réellement Floriane  fire  AGE & RÉGION ◈ 20 ans & originaire de Franche Comté (oui nous avons un accent de paysan  wiiiii ) FRÉQUENCE DE CONNEXION ◈ Pour l'instant je suis en vacances donc ce sera régulier, on en reparle à la rentrée  boude . COMMENT AVEZ-VOUS CONNU SUR LE FORUM ◈ Il semblerait que j'ai suivi le projet depuis sa naissance sur Bazzart. VOTRE AVIS ◈ Je n'ai pas de mot pour décrire mon ravissement. petit coeur  gaah  loove  AVATAR ◈ Claire Holt  Ce qui ne te tue pas, te rends plus forte (uc) 3011849114 . CREDITS ◈ tumblr. UN DERNIER MOT ◈  Ce qui ne te tue pas, te rends plus forte (uc) 2060712830  Ce qui ne te tue pas, te rends plus forte (uc) 2060712830


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MessageSujet: Re: Ce qui ne te tue pas, te rends plus forte (uc)   Ce qui ne te tue pas, te rends plus forte (uc) EmptySam 20 Juin - 16:06



J'étais l'espoir dans une nuit sans étoile


nul ne connaît le manque
Avant la naissance

Sa mère était lavandière, son père, meunier. Une ville simple, de labeur, au rythme des saisons. Une vie de paysan  à laquelle elle aurait dû être dédiée, si tout s’était passé normalement, si ses parents avaient pu avoir – par le fruit de la nature – un enfant. Pourtant rien ne s’est passé comme prévu. Sa mère ou son père avait un souci de fécondité, quoi qu’ils essaient, la grossesse n’arrivait pas.
Ils tentèrent pendant des années, en vain. Jusqu’au fameux jour où la mère vit son cycle se décaler, pour finalement ne pas arriver. La semaine bannie du mois n’arriva pas, la grossesse elle, prenait place dans leurs esprits. Se pourrait-il qu’enfin la femme ait un petit être qui grandisse en elle ?
L’espoir les remplit de joie et de bonheur. Pendant un temps. Vivant dans une grande tour, dont le mur si haut empêchait les visiteurs, la femme aimait se placer à la fenêtre et observer en bas le jardin de la voisine. Voisine douée de magie, car sorcière. Dans ce jardin, des raiponces poussaient par dizaines, alléchantes et terriblement lointaines. L’envie d’en faire une salade s’installa mentalement chez la future mère. Envie grandissante et enivrante mais insatisfaite. Ne pouvant céder à la tentation, la mère commença à déprimer, à maigrir et petit à petit, à dépérir. Son époux, inquiet, chercha un moyen de la soulager avant de finalement lui demander ce qu’il pouvait bien se passer. Chagrinée par son envie, elle fit part à son aimé du conflit qui l’habitait. Ce dernier accepta de tout faire pour lui redonner son sourire qu’il aimait tant, quitte à descendre dans un jardin maudit.
Au premier crépuscule qui suivit leur discussion, il sauta dans le jardin, attrapa un bouquet de raiponce et déguerpit aux lueurs des étoiles. Rentré chez lui, il cuisina pour sa petite femme, une assiette de salade des plus alléchantes. Si alléchante qu’elle n’en fit qu’une bouchée et n’en laissa rien au gentil chevalier à la raiponce. « L’appétit de femme enceinte » d’après sa bien-aimée, expliqua cette assiette vide. Le sourire qui illumina le visage de cette dernière, permis à son époux de lui pardonner d’en avoir rien laissé. Alors qu’il pensait son mal être passé, enterré, l’envie de raiponce revint de force quelques heures plus tard. Triplée. Ni une, ni deux, voilà que le mari saute de nouveau dans le jardin d’à côté. C’était sans compter sur la présence de la voisine. Une sorcière aigrie, seule et détestée par le voisinage, du fait de sa méchanceté et de son caractère colérique. Tremblant de peur, il réussit à s’enfuir, attrapant sur le passage le plus de raiponces possible et se jurant de ne jamais remettre les pieds dans ce jardin maudit.

Elle est née une froide nuit d’hiver, à la lueur des étoiles. Sa mère était faible, tremblante, mourante. Peut-être à cause du fait que la sorcière les avait visité dans la journée ou parce qu’elle ne mangeait guère depuis quelques jours. Le sang coulait à flots, beaucoup trop pour une grossesse normale. Mais aucune femme n’avait accepté de l’épauler, de s’occuper de sa belle épouse. Et maintenant, elle était en train de se vider du peu de vie qu’il lui restait, tentant de mettre au monde le seul enfant qu’ils avaient réussi à concevoir. Le cœur déchiré, les sanglots haletants, il tentait de se maîtriser, sachant que sa femme aurait voulu qu’il soit fort, qu’il puisse s’occuper de la petite. Ils l’aimaient tellement. Enfin elle poussa son premier cri, l’attrapant et la berçant, il contempla son visage pendant quelques secondes, infiniment heureux, avant de la tourner vers sa femme, le visage ruisselant de larmes et un sourire hagard collé sur sa face de paysan. C’est à ce moment-là que sa femme poussa son dernier soupir, un léger sourire sur le visage, les yeux bercés d’étoiles, posés sur sa magnifique fille qui n’avait pas poussé un cri depuis son arrivée au monde. L’homme posa l’enfant au sol et se précipita sur sa femme, muet de stupeur. Lentement les cris arrivèrent, il hurla de peur, secoua sa femme, cria de toute ses forces, serrant sa bien-aimée contre elle, avant de doucement, sombrer dans une douleur sans nom. Il resta assis là plusieurs jour, serrant sa femme contre lui, son enfant à quelques pas de là. La sorcière vint un jour pour nettoyer l’enfant et l’embaumer dans un drap, sans que son mari ne se rende compte de rien. C’est encore elle qui tira le lait d’une vache et le transforma en lait humain pour nourrir l’enfant, pendant que son égoïste de père pleurait sa femme. C’est toujours elle qui prit la femme des bras de l’homme et alla finalement l’enterrer, quelques pas à côté de la maison. Et c’est elle, encore, qui secoua le père et lui laissa sa fille, ôtant au passage de sa mémoire les souvenirs qu’il avait de la sorcière. Gentillesse ou plan calculé à la perfection ? La question se pose encore aujourd’hui, des années plus tard.

Baptême funeste

Elle ne fut pas baptisée pendant les trois premières années de sa vie. Son père ne savait pas quel nom lui donné, ni ce que sa femme aurait aimé comme prénom, surtout qu’il ne cessait de la voir dans le visage de la petite. Plus les jours passaient, plus elle grandissait, plus elle lui rappelait sa défunte épouse. Au fil des jours, des semaines puis des années, une rancœur tenace pris sa place dans son cœur, effaçant petit à petit le peu d’amour paternel qu’il avait pût avoir pour elle. Sa fille, si telle était sa nature, avait pris la vie de sa bien-aimée. La seule et unique femme qu’il avait aimé, avec qui il avait passé plus d’une nuit. Chaque fois que ses yeux croisaient ceux de la petite, ses mâchoires se serraient l’une contre l’autre, ses poings se contractaient quand elle osait poser ses mains potelés sur son corps. Il commença à la repousser. Puis la brusquerie prit place dans ses muscles. Son corps exprimait pour lui des pensées qu’il se refusait d’assumer.
Elle avait quatre ans la première fois qu’il leva la main sur elle. Elle l’avait appelé « papa », tout en courant, des raiponces dans la main. La claque était parti sans même qu’il ne puisse réfléchir. Acte manqué, inconscient, qui le libéra d’une haine vorace, destructrice. La culpabilité fit un petit tour dans sa poitrine, avant d’être réduite à néant quelques jours plus tard, quand la violence refit surface. Ce fut son exutoire. Quand les coups pleuvaient il n’entendait plus rien, ni même cette voix dans sa tête, ressemblant étrangement à celle de sa femme, qui lui intimait d’arrêter. La petite pleura une ou deux fois, avant de comprendre qu’elle ne pouvait rien changer. C’était facile au début : elle faisait tomber de la farine, deux coups de martinets ; elle renversait son diner, quatre coups, elle ne dormait pas la nuit, quelques coups de poings. Il avait une excuse pour tout, chaque acte, chaque faute. Jusqu’au jour où elle commença à arrêter de faire des fautes. Evitant son père, se levant avant lui, se couchant après lui. A peine âgée de cinq ans et pourtant elle était déjà plus mature que bien des enfants, plus responsable que la majorité des gamins de son âge et de certains adultes. Un soir, étoilé, comme sa naissance, elle rentra à la maison avec moins d’argent que prévu.  Ce fut le jour de trop. Ce soir-là, dans une rage sans nom, il la baptisa « rapunzel », l’ancien nom de la fleur raiponce, prétextant qu’elle méritait de porter à vie son fardeau : le meurtre de sa mère. Cette nuit-là, il l’a frappa tellement fort qu’elle tomba dans les pommes.
A son réveil, elle se trouvait dans une forêt lugubre, portant sur elle le peu de vêtements qu’elle avait quelques heures plus tôt, aucun vivres, ni sac de bagages. Blessée, fatiguée, elle erra quelques heures sans destination. Ne sachant ni où aller, ni qui prévenir. La seule personne qui faisait partie de sa vie était son égoïste de père. Aujourd’hui, elle était seule et un mauvais pressentiment l’accompagnait. Elle sentait quelque chose arriver. Quelque chose de sombre et d’inexplicable, quelque chose qui allait frapper sous peu. Elle n’arrivait pas à expliquer cette sensation, ni pourquoi elle le ressentait, elle était trop jeune pour arriver à poser des mots sur son ressenti. La sensation de danger était importante, étouffante. Elle se mit à courir. Ne respirant que par à coûts, elle courut plus vite que son ombre, criant à qui voulait l’entendre qu’un danger arrivait. Sans même le savoir, elle déboula dans une petite ferme. Toujours hurlante de peur. Mais les villageois qui l’accueillirent n’était pas réjouis, ni même inquiets. Une sombre mine avait pris place sur chaque village. La petite, essoufflée, les prévint qu’un danger imminent arrivait, essayant d’expliquer tant bien que mal ce qu’elle ressentait. Le fermier en face d’elle lui expliqua que son fils venait de mourir, que ce n’était pas le moment. En fait, il lui expliqua qu’à son arrivée dans la ferme, l’enfant avait rendu son dernier soupir. Sans même sans rendre compte, la petite étrangère à peine arrivée venait d’être accusée de meurtre. Alors qu’elle n’en était, en rien, responsable. Sans réfléchir, elle reparti d’où elle venait, se rendant compte que les bois étaient – pour le moment – le seul endroit où elle serait en sécurité.

Enfance agitée, innocence éventrée

La première nuit dans la forêt, seule, sans nourriture, fut sans aucun doute la pire de toutes. Elle avait peur, froid, faim et ne savait ni où aller, ni à qui demander de l’aide. Qui aurait voulu d’une gamine de son âge ? D’une bouche en plus à nourrir ? Les environs étaient remplis de paysans, de meunier, de travailleurs, peut d’entre eux pouvaient se permettre d’avoir un enfant en plus. Elle le savait pertinemment et pourtant, au creux de son petit cœur juvénile, l’espoir de trouver une famille qui voudrait d’elle ne voulait s’estomper.
Courant, marchant, elle trouva au creux d’un arbre suffisamment de mousse pour s’en faire un lit. S’y installant, le sommeil vint la chercher sans qu’elle ne s’en rende compte, d’un coup et d’un seul elle se rendit au pays de Morphée. Première nuit dans la forêt, première nuit que les cauchemars la hantèrent. Elle revoyait son père, la violence de ses gestes, les visages des fermiers qui cherchaient désespérément un coupable, elle entendait une voix féminine lui demandant de s’accrocher, sa mère peut être ? Le sang, la douleur et la violence de son rêve la poursuivirent toute la nuit ainsi que toutes celles qui suivirent. Elle errait dans les bois, mangeant les baies qu’elle trouvait, jamais celle à hauteur de pied, évitant les urines de renard ou d’autres animaux. L’eau était parfois trouvable, dans une petite rivière, ou un petit lac, elle essayait de trouver de l’eau claire, pas verte. Cette dernière lui rappelait trop les mauvais mois où elle n’avait rien à manger, un repas qu’elle n’aimait pas vraiment donc forcément, cette eau ne devait pas être très bonne.  Le soleil, la pluie, le vent, furent ses seuls compagnons pendant si longtemps qu’elle perdit le compte des journées. Le soleil et les étoiles se succédaient à un rythme qu’elle ne parvenait pas à comprendre, ni à compter. Les jours se succédaient, ses souvenirs commençaient à se mélanger à ses rêves. L’homme qu’elle voyait derrière les arbres, la fée qui voletait à côté de sa tête étaient des songes ou des réalités ? La faim lui dévorait les entrailles et pourtant une force la poussait à marcher, encore et encore. Instinct de survie ? Sans doute. Elle était perdue et même son nom semblait étranger à ses oreilles. « Rapunzel ». Qui diable pouvait vouloir donner un tel nom à son enfant ? Avait-elle bien tué sa mère ? Son père en semblait persuadé. Les doutes, les remords, effaçaient les souvenirs. Parfois une joie innocente venait prendre place dans son cœur, quand elle croisait les ailes d’un papillon, le reflet des rayons du soleil dans les toiles d’araignées aux premières lueurs du jour ou le vol des oiseaux en pleine journée. Quand elle arrivait dans une clairière parsemée de fleurs, elle ne pouvait s’empêcher d’en cueillir, de courir après les papillons et les abeilles, avant de s’écrouler de fatigue quelques pas plus loin. Quel jour était-ce ? Depuis combien de temps était-elle perdue ici-bas ? Elle n’en savait rien et la peur accompagnait chacun de ses pas. Allait-elle trouver quelqu’un ? Est-ce que quelqu’un pouvait l’aider ?
Le matin du deuxième mois, elle tomba sur un petit village. Méfiante cette fois-ci, elle ne se débarbouilla pas et se fit passé pour un enfant errant, comme il y en avait tant dans les villes et villages. Restant à l’ombre des maisons, empruntant les ruelles sombres de la rue, elle essaya de se faufiler discrètement dans le village. Sans succès, cet étrange sentiment, qu’elle n’avait plus senti depuis la première fois, vient la hanter à nouveau. Elle passa devant une auberge et le sentiment devint extrêmement violent, la poussant à vomir le peu de choses qu’elle avait dans l’estomac. Ses jambes tremblèrent si fort qu’elles ne la soutinrent plus. Elle grelottait, pleurait et avait tellement peur. Une femme s’arrêta à ses côtés, se demandant ce qu’elle avait. Elle la serra dans ses bras mais la petite, tremblait toujours autant, elle avait peur, elle avait froid et elle ne voulait pas rester là. Une fois encore, elle essaya d’expliquer ce qui se passait, qu’un danger arrivait. Que quelque chose ou quelqu’un allait souffrir. Elle avait peur, elle voulait qu’on lui explique ce qui se passait dans son petit corps. Elle ne comprenait pas. Chose que la petite Rapunzel ne savait pas, c’est que les villageois ont – généralement – peur des choses qu’ils ne comprennent pas. La magie en fait partie, sous toutes ses formes. La femme prit alors peur et relâcha la gamine. Elle lui intima de partir, de se taire et de ne jamais remettre les pieds ici. La gamine ne comprit pas. Pourquoi disait-elle ça ? Pourquoi l’avoir prise dans ses bras pour la rejeter ? Encore. Elle ne comprenait pas. La femme la poussa, violemment, histoire de lui faire comprendre de l’urgence de la situation. Rapunzel ne comprenait pas, elle avait mal, peur, froid et faim. Cette femme devenait violente sans raison apparente. Trop de choses, trop de sentiments, trop d’éléments à assimiler pour une si jeune enfant. La violence de la femme revint à nouveau, plus fortement cette fois-ci. La gamine ne chercha pas à comprendre, elle prit ses pieds à son coup et vola sur une étale une miche de pain et quelques pas plus loin un morceau de viande, détalant comme la voleuse qu’elle devenait. Les larmes ravageaient son visage boueux, ni parents, ni famille, ni soutient, la vie était une chose bien étrange qu’elle n’arrivait – décidément pas – à appréhender.


Quelques mois passèrent ainsi, jusqu’à ce qu’elle perde contact avec la réalité. Elle errait dans un monde froid et hostile, où les gens la bousculaient, la montraient du doigt. Quand elle venait à trembler et à pleurer, elle savait que la Mort allait frapper. Son jeune âge l’empêchait de comprendre réellement la signification de ces mots qu’elle entendait sur son passage, à travers villes et villages, mais elle se doutait que ce n’était pas une bonne chose. Que les gens normaux ne sentaient pas ce genre de choses et surtout, qu’elle ne pourrait pas s’en défaire. Elle avait pourtant essayé de repousser ces sentiments, mais ils étaient trop forts, ils inhibaient tout le reste, éventraient sa faim, dilapidaient sa conscience, elle était témoin de la puissance du sentiment qui arrivait, dévastant son être sur son passage et repartait, aussi vite qu’il était venu. Elle veillait constamment sur son corps, cherchant des signes avant-coureurs, annonciateurs du malheur. Elle vivait désormais au rythme de ses crises, qui se faisaient plus importantes à chaque fois que la civilisation prenait le pas. Plus il y avait de gens autour d’elle et plus ce sentiment malsain empirait dans son corps. « Enfant de malheur », « mauvais présage », « sorcière » et autres injures la désignait, partout où elle allait. Elle avait beau se salir autant que possible, s’arracher les cheveux, se tenir courbée ou cachée au fond d’une ruelle, tous savait qui elle était, tous.
Le cœur abattu, la mine désespérée, elle quitta une nouvelle fois la route de la civilisation et s’enfonça, encore dans les bois. Ceux-ci était plus sombres, plus fermés, plus étendus que les précédents. Quelque chose habitait cette forêt, quelque chose qui pourrait peut être l’aider ? L’espoir s’envola aussi vite qu’il était arrivé. Qui voudrait d’un enfant de malheur, signe d’un mauvais présage ? Personne, personne, personne. Ces mots résonnaient en boucle dans sa tête, comme une litanie mortuaire qui vrillait ses tympans. Elle basculait dans la folie, parlant seule, se secouant le visage et hurlant la mort à chacune de ses crises. Sans s’en rendre compte, son don, sa malédiction, prenait le pas sur sa vie et ôtait en elle, tout ce qu’elle avait, le peu qu’elle savait d’elle : son identité. La seule chose qui restait était ce nom, étrange chose n’est-ce pas ? Une malédiction et un nom vengeur d’un meurtre comme seules définitions de son identité. Peut-être que son père avait raison au fond, peut-être qu’elle avait bien tué sa mère. Peut-être même que les villageois avaient raison, qu’elle n’était qu’un malheur destiné à mourir dans la douleur. Elle avait passé le cap des six ans et demi, dans toute cette histoire. Chose étrange que la vie habite encore son corps, dans de telles conditions de vie. Ce soir-là, ruminant de sombres pensées, elle s’écroula sur le chemin d’une chaumière. La tête dans la boue la première. Elle ne chercha pas à éviter la chute, ni à se relever. Pour quoi faire ? Personne ne la retenait encore ici-bas. C’était sans compter sur une vieille amie de la famille, qui veillait depuis toujours sur elle, sans jamais se faire remarquer, attendant que la petite trouve le chemin qui menait à sa maison. Ce qu’elle avait fait, en s’écroulant à quelques pas de sa chaumière. La fameuse sorcière de son enfance, qui avait pris soin d’elle quand son père n’en avait pas été capable et qui avait pris soin d’effacer tous souvenirs de ces actes, habitait dans la petite chaumière, loin du lieu de naissance de la petite. Elle attendait, patiemment, que les graines semées sur son chemin finissent par lui donner l’enfant qu’elle voulait, l’enfant qu’elle avait désespérément voulu, l’enfant pour qui elle avait été coupé de sa magie.
Elle la recueillie, lui redonna vie et espoir et construisit une nouvelle vie à la petite, une vie qu’elle attendait depuis bien longtemps. Une vie qu’elle pensait mériter, une vie à laquelle elle aspirait depuis bien des années, une vie qui allait plaire à la petite, perdue et sans famille. Elle en était certaine, mais elle ne se doutait pas encore des difficultés qui allaient semer leur parcours.

Gothel installa la jeune Rapunzel dans une tour hantée d’après les villages alentours. Elle prit soin d’elle, lui offrit des livres, une chambre comme elle en rêvait, de la nourriture, un toit, pris soin d’elle comme si c’était sa fille, jusqu’à ce qu’elle le devienne. La jeune femme oublia peu à peu le visage de son géniteur et « mama » devient le surnom de Gothel, la fée déchue qui l’avait recueilli. La jeune femme avait enfin trouvé un foyer, une personne qui voulait d’elle, qui l’aimait. Les jours passèrent et les années avec, un amour mère-fille prit place entre elles. La jeune Rapunzel avait trouvé sa place, sa famille. Mais la chaumière de sa mère ne lui suffisait pas. Elle rêvait de grandes aventures, de dragons, de princesses, de princes, de bals et autres genres d’activités. Ainsi la jeune femme, âgée de sept ans, s’enfuit pour la première fois de la chaumière de sa mère, criant qu’elle voulait voir le monde, un sac sur le dos et des sabots au pied, deux tresses sur la tête. La jeune femme voulait voir le monde, trouver un prince charmant, fonder une famille, diriger un royaume. Les yeux remplis d’étoiles et d’espoirs, elle pensait que ses mauvaises rencontres avant Gothel n’étaient que de la malchance. Elle ne se doutait pas une seule seconde que toute sa vie serait rythmée par sa malédiction. Sa première sortie fut fructuante : elle vit le pire côté des hommes, encore. « Enfant de malheur ! » criait-on sur son passage. Elle ne comprit pas quand des hommes l’empoignèrent et la passèrent à tabacs dans l’auberge du coin, ni pourquoi elle se réveilla chez elle, sa mère pansant ses blessures. Elle ne comprit pas pourquoi elle ne devait pas parler aux inconnus, pourquoi elle devait rester chez elle. Rapunzel ne comprenait pas, alors elle recommença. Une fois, deux fois, trois fois. La quatrième fois elle finit dans une tour de garde, avec deux soldats puants l’alcool. L’un la tenait fermement au sol, le deuxième lui caressait les cheveux, lui susurrant des mots abjects et violant son innocence. Sa fleur douce éclata ce jour-là et femme, elle devint, contre sa volonté. Violée, battue, griffée, elle eut beau se débattre, ils étaient deux, ivres et plus forts qu’elle. Sa mère la retrouva et la sauva, une nouvelle fois. Rapunzel ne pleura pas arrivée chez elle, ne voulant pas décevoir sa mère. Elle la laissa panser ses blessures, recoudre ses plaies, poser de la glace sur ses bleus et protégea son sommeil. La jeune femme avait peur de la vie, peur de sortir de chez elle. Elle ne recommença pas. Enfin, pas avant un moment. Il fallut deux ans pour que la jeune femme accepte de sortir de nouveau de la chaumière maternelle, deux longues années entrecoupées de violentes crises dues à son don. Sa mère refusait de lui expliquer, elle comprenait parfaitement ce qu’elle vivait, lui donnant des conseils, des boissons pour faire passer ses tremblements, prenant soin d’elle. Elle se remit de sa mauvaises aventures et ferma les yeux sur ses crises de peur, son enfermement dans ses pensées, ses nerfs qui sautaient pour rien, elle décida d’oublier les signes avant-coureurs de sa maladie mentale. Oubliant qu’elle était en train de se détruire à petit feu.
Elle sortit à nouveau de la chaumière, prenant le soin de cacher ces cheveux cette fois-ci sous un châle. Elle prit de nombreux vivres, prévoyant de partir loin, loin de ces êtres horribles. A la tombée de la nuit, elle prit la route, contourna les villages où elle avait déjà mis les pieds, marcha pendant cinq longues journées, dévorant presque tous ses vivres et arriva dans un nouveau village. Ravie, elle entreprit de démarrer une nouvelle vie, se donna un nouveau nom et cru, pendant un instant que tout se passerait bien cette fois-ci : aucune crise en vue, pas d’insultes sur son passage, rien. Tout allait à merveille. Jusqu’au moment où un homme reconnu son regard. Et la pointa du doigt. Tout changea du tout au tout, les hommes se jetèrent sur elles, la traînèrent sur la place publique et la ligotèrent sur un poteau de bois. Un cercle se forma rapidement, les gens l’insultaient, lui criaient dessus. Petit à petit, certains prirent des légumes et des fruits pourris, des excréments qui lui jetèrent dessus, tout en criant que le diable habitait son corps. Mais ce n’était pas suffisant, elle ne souffrait pas assez. Comprenez, ils avaient perdus des enfants, des femmes, des époux, des maris et tellement de proches, qu’elle ne pouvait pas vivre. Les pierres prirent place dans de nombreuses mains et petit à petit, vinrent s’échouer contre son corps. Des bleus prirent place sur son visage, ses bras, son corps, ses membres, puis des plaies, le sang se mit à couler, les étoiles vinrent danser au-dessus de ses yeux puis elle perdit connaissance. Se réveilla plusieurs fois, pour reprendre des pierres sur le visage et sur le corps, encore et encore. Seule la douleur restait, dévorant son corps, enflammant son esprit et détruisant le peu de santé mentale qui lui restait encore. Sa mère déboula quelques heures plus tard, une expression de haine sur le visage. La dernière image qu’elle vit en tête c’était celle de sa mère, imposante et la libérant, les villageois reculant sur son passage.

La jeune femme se réveilla dans une chambre de princesse, où les murs hauts de plusieurs mètres étaient recouverts de livres. Se trouvait une commode avec des parfums, des bijoux et un miroir. Tout était parfait, jusqu’à sa mère à ses côtés, brossant ses cheveux en chantant une magnifique berceuse. Tout allait à merveille, le soleil était haut dans le ciel et sur la petite fenêtre de sa chambre, chantait un rossignol. Un joli sourire fleurit sur le visage de la blonde, elle se rendormit.
En se réveillant à nouveau, ses cheveux avaient pris des centimètres. Sa mère lui expliqua que la brosse était magique et qu’elle permettrait à ses cheveux de s’allonger, dès qu’elle chanterait en même temps qu’elle les brosserait. La jeune femme passa son adolescence enfermée dans cette tour, brossant ses cheveux, découvrant son nouveau corps et ses nouvelles formes. Elle devenait femme, ses cheveux vinrent à dépasser les deux mètres et tout semblait parfait. Sa mère partait travailler, descendant de la tour par les cheveux de la jeune femme et rentrant tard le soir, en remontant de la même manière. Une routine parfaite mais qui devint ennuyeuse avec le temps. Se coiffer, relire les livres qu’elle connaissait par cœur, se recoiffer, jouer à la princesse, parler aux oiseaux, tout était d’un ennui mortel. Elle passait des heures, accoudée à la fenêtre, à chanter encore et encore. Rien d’autre n’avait d’intérêt. Parfois, elle avait la chance de charmer les oiseaux et de les entendre lui rendre son chant.

Vient l'adolescence, toujours aussi désespérante

Gothel installa la jeune Rapunzel dans une tour hantée d’après les villages alentours. Elle prit soin d’elle, lui offrit des livres, une chambre comme elle en rêvait, de la nourriture, un toit, pris soin d’elle comme si c’était sa fille, jusqu’à ce qu’elle le devienne. La jeune femme oublia peu à peu le visage de son géniteur et « mama » devient le surnom de Gothel, la déchue qui l’avait recueilli. La jeune femme avait enfin trouvé un foyer, une personne qui voulait d’elle, qui l’aimait. Les jours passèrent et les années avec, un amour mère-fille prit place entre elles. La jeune Rapunzel avait trouvé sa place, sa famille. Mais la chaumière de sa mère ne lui suffisait pas. Elle rêvait de grandes aventures, de dragons, de princesses, de princes, de bals et autres genres d’activités. Ainsi la jeune femme, âgée de sept ans, s’enfuit pour la première fois de la chaumière de sa mère, criant qu’elle voulait voir le monde, un sac sur le dos et des sabots au pied, deux tresses sur la tête. La jeune femme voulait voir le monde, trouver un prince charmant, fonder une famille, diriger un royaume. Les yeux remplis d’étoiles et d’espoirs, elle pensait que ses mauvaises rencontres avant Gothel n’étaient que de la malchance. Elle ne se doutait pas une seule seconde que toute sa vie serait rythmée par sa malédiction. Sa première sortie fut fructuante : elle vit le pire côté des hommes, encore. « Enfant de malheur ! » criait-on sur son passage. Elle ne comprit pas quand des hommes l’empoignèrent et la passèrent à tabacs dans l’auberge du coin, ni pourquoi elle se réveilla chez elle, sa mère pansant ses blessures. Elle ne comprit pas pourquoi elle ne devait pas parler aux inconnus, pourquoi elle devait rester chez elle. Rapunzel ne comprenait pas, alors elle recommença. Une fois, deux fois, trois fois. La quatrième fois elle finit dans une tour de garde, avec deux soldats puants l’alcool. L’un la tenait fermement au sol, le deuxième lui caressait les cheveux, lui susurrant des mots abjects et violant son innocence. Sa fleur douce éclata ce jour-là et femme, elle devint, contre sa volonté. Violée, battue, griffée, elle eut beau se débattre, ils étaient deux, ivres et plus forts qu’elle. Sa mère la retrouva et la sauva, une nouvelle fois. Rapunzel ne pleura pas arrivée chez elle, ne voulant pas décevoir sa mère. Elle la laissa panser ses blessures, recoudre ses plaies, poser de la glace sur ses bleus et protégea son sommeil. La jeune femme avait peur de la vie, peur de sortir de chez elle. Elle ne recommença pas. Enfin, pas avant un moment. Il fallut deux ans pour que la jeune femme accepte de sortir de nouveau de la chaumière maternelle, deux longues années entrecoupées de violentes crises dues à son don. Sa mère refusait de lui expliquer, elle comprenait parfaitement ce qu’elle vivait, lui donnant des conseils, des boissons pour faire passer ses tremblements, prenant soin d’elle. Elle se remit de sa mauvaises aventures et ferma les yeux sur ses crises de peur, son enfermement dans ses pensées, ses nerfs qui sautaient pour rien, elle décida d’oublier les signes avant-coureurs de sa maladie mentale. Oubliant qu’elle était en train de se détruire à petit feu.
Elle sortit à nouveau de la chaumière, prenant le soin de cacher ces cheveux cette fois-ci sous un châle. Elle prit de nombreux vivres, prévoyant de partir loin, loin de ces êtres horribles. A la tombée de la nuit, elle prit la route, contourna les villages où elle avait déjà mis les pieds, marcha pendant cinq longues journées, dévorant presque tous ses vivres et arriva dans un nouveau village. Ravie, elle entreprit de démarrer une nouvelle vie, se donna un nouveau nom et cru, pendant un instant que tout se passerait bien cette fois-ci : aucune crise en vue, pas d’insultes sur son passage, rien. Tout allait à merveille. Jusqu’au moment où un homme reconnu son regard. Et la pointa du doigt. Tout changea du tout au tout, les hommes se jetèrent sur elles, la traînèrent sur la place publique et la ligotèrent sur un poteau de bois. Un cercle se forma rapidement, les gens l’insultaient, lui criaient dessus. Petit à petit, certains prirent des légumes et des fruits pourris, des excréments qui lui jetèrent dessus, tout en criant que le diable habitait son corps. Mais ce n’était pas suffisant, elle ne souffrait pas assez. Comprenez, ils avaient perdus des enfants, des femmes, des époux, des maris et tellement de proches, qu’elle ne pouvait pas vivre. Les pierres prirent place dans de nombreuses mains et petit à petit, vinrent s’échouer contre son corps. Des bleus prirent place sur son visage, ses bras, son corps, ses membres, puis des plaies, le sang se mit à couler, les étoiles vinrent danser au-dessus de ses yeux puis elle perdit connaissance. Se réveilla plusieurs fois, pour reprendre des pierres sur le visage et sur le corps, encore et encore. Seule la douleur restait, dévorant son corps, enflammant son esprit et détruisant le peu de santé mentale qui lui restait encore. Sa mère déboula quelques heures plus tard, une expression de haine sur le visage. La dernière image qu’elle vit en tête c’était celle de sa mère, imposante et la libérant, les villageois reculant sur son passage.

La jeune femme se réveilla dans une chambre de princesse, où les murs hauts de plusieurs mètres étaient recouverts de livres. Se trouvait une commode avec des parfums, des bijoux et un miroir. Tout était parfait, jusqu’à sa mère à ses côtés, brossant ses cheveux en chantant une magnifique berceuse. Tout allait à merveille, le soleil était haut dans le ciel et sur la petite fenêtre de sa chambre, chantait un rossignol. Un joli sourire fleurit sur le visage de la blonde, elle se rendormit.
En se réveillant à nouveau, ses cheveux avaient pris des centimètres. Sa mère lui expliqua que la brosse était magique et qu’elle permettrait à ses cheveux de s’allonger, dès qu’elle chanterait en même temps qu’elle les brosserait. La jeune femme passa son adolescence enfermée dans cette tour, brossant ses cheveux, découvrant son nouveau corps et ses nouvelles formes. Elle devenait femme, ses cheveux vinrent à dépasser les deux mètres et tout semblait parfait. Sa mère partait travailler, descendant de la tour par les cheveux de la jeune femme et rentrant tard le soir, en remontant de la même manière. Une routine parfaite mais qui devint ennuyeuse avec le temps. Se coiffer, relire les livres qu’elle connaissait par cœur, se recoiffer, jouer à la princesse, parler aux oiseaux, tout était d’un ennui mortel. Elle passait des heures, accoudée à la fenêtre, à chanter encore et encore. Rien d’autre n’avait d’intérêt. Parfois, elle avait la chance de charmer les oiseaux et de les entendre lui rendre son chant.
La Mort sait attendre

Bien que tout semblait paisible, la jeune Rapunzel ne l’était pas. Son esprit, torturé par son passé et par ses crises, semblait prêt à dévier à tout instant. Un jour pouvait être heureux, le lendemain pouvait être pire qu’un cauchemar. Entre haine et bonheur, son cœur balançait. Jamais un jour ne s’écoulait sans qu’elle se perde dans ses pensées, se renferme sur elle ou implose de rage devant sa mère, devenant même violent certaines fois. Seule sa brosse et les mélopées magiques de la sorcière lors du coiffage lui permettaient de garder son calme et sa raison. Ses souvenirs se superposaient à la réalité, lui faisant perdre la tête. Cauchemars et rêves, nuits et jours, tout se chevauchait et rien ne semblait s’arrêter. Tout était hors de contrôle, rythmé par la venue de ses pressentiments et des reviviscences de ses souvenirs. Son monde était noire comme son cœur et pourtant, une flamme de vie semblait animé le cœur de la belle, qui devenait peu à peu, froid comme la glace.

C’était lors d'un jour chatoyant et heureux qu’elle rencontra le jeune fils du seigneur du domaine. Entendant des bruits au pied de la tour, elle lança comme à son habitude sa blonde chevelure, à ce qu’elle croyait être sa mère. Aidant cette dernière à remonter dans la tour, qu’elle ne fut pas sa surprise quand elle tomba nez à nez avec un charmant jeune homme et une flèche entre ses deux yeux. Franche et honnête, cette dernière planta son regard dans celui de l’homme qui lui faisait face. « En vertu de mon statut, moi, Aegon de Strongbell, vous déclare coupable de sorcellerie ». Le silence lui répondit. « Vous allez me suivre et un procès sera ouvert pour juger vos actes. » Un nouveau silence prit place. Les yeux de la belle n’avaient pas quitté ceux du malotru qui venait l’insulter. Dans sa demeure. « Bien, la sortie se trouve derrière vous, je ne vous raccompagne pas. » Ce dernier, les cheveux prit dans sa chevelure marqua un temps d’arrêt. Etait-elle bête ? Il était une personne de haut rang et la voilà qui le traite comme un pouilleux de premier. Elle lui tourna le dos, une seule seconde. Suffisamment de temps pour qu’elle tire sur ses mètres de cheveux et face perdre l’équilibre à ce dernier. Elle essaya de le ligoter mais il était rusé, entraîné et savait parfaitement défaire un adversaire. Il abandonna son arc et entreprit de lui couper les cheveux. Elle se mit alors à chanter. Oui, face à un couteau elle chanta. Attrapa sa brosse, s’installa et se mit à se brosser, ne quittant pas du regard l’intrépide qui avait osé couper sa blonde chevelure. Et sous les yeux ébahis de ce dernier, la longueur qu’il venait de couper, repoussa. Elle finit sa chanson, sous l’ébahissement de ce dernier. Mais il contracta sa mâchoire et l’insulte de sorcière revint. « De vous à moi, le plus malpoli c'est vous. » Elle marqua une pause. « Vous entrez dans ma demeure, sans permission, sans même un décret de votre père pour prouver vos accusations. Vous ne connaissez ni mon nom, ni mon histoire et vous osez prétendre que je suis coupable de sorcellerie. » Il allait ouvrir la bouche. « Vous n’êtes personne, je ne vous connais pas. Et vous savez quoi, je ne veux pas vous connaitre. » Avec toute l’élégance dont elle était capable, elle se leva, croisa ses fines mains devant son ventre. « Je vous demande de partir de ma demeure, par le même chemin qui vous y a amené. Votre procès n’est qu’une bêtise qui conduira à ma mort. Revenez quand vous aurez des charges solides contre moi, en attendant, allez-vous en ! » S’étant rapprochée, toujours son regard dans le sien, elle le poussa par la fenêtre, juste derrière lui. Idiote, elle ne vit pas qu’il l’entraina dans sa chute et seuls ses cheveux lui permirent de rester dans sa tour. Cheveux auxquels le jeune homme se retint. Un long silence s’ensuivit. Lui pendu dans le vide, elle à cheval sur la fenêtre, tentant désespérément de rester chez elle. « Je vous retrouverai et je vous ferai brûler. » Elle sourit, de ce sourire qui charme le plus glacial des cœurs. « Essaye toujours. » Et d’un coup de poignet elle coupa les cheveux qui retenaient le fils du seigneur à sa tête. Ce dernier descendit le long de la tour et à son pied, il jeta un dernier regard à la blonde qu’il connaissait à peine, avant de déguerpir. Ce fut leur première rencontre, la première des nombreuses qui suivirent.
Les suivantes furent difficiles (du fait qu'il était venu tenir sa promesse) mais ils s’apprivoisèrent et peu à peu, Aegon comprit qu’il ne faisait pas face à une sorcière mais à une prisonnière. Il le comprit quand il l’a vit, perdue dans ses souvenirs, les larmes roulant sur ses joues, la peur nouant son visage et dévorant ses traits, quand il vit le chagrin, la peur et le cauchemar ravager son corps, son esprit et qu’elle cria jusqu’à en perdre le souffle. Le pire, fut la crise de rage qui suivit son malheur, à peine l’avait-il effleuré. Elle était une tigresse, brisée et perdue dans un corps chétif. Une personne en danger, qu’il avait le devoir de protéger. Un amour naissant ? Non, mais ils tentent de s’apprivoiser, coûte que coûte. Chaque geste vers l’un, donne une cicatrice à l’autre, une blessure à l’âme, qui panse une autre blessure déjà présente depuis bien longtemps.

Toute histoire qui débute bien, finit forcément mal. Un soir, perdue dans ses pensées, la jeune Rapunzel fit part à sa mère de ses doutes. Mais elle avait complètement oublié que cette dernière lui avait strictement interdit de parler avec un inconnu, pire de se fier à un inconnu. La mère de la jeune femme traqua le jeune inconnu, vit qu’il venait chez sa fille et pire, qu’il osait presque s’enticher de cette dernière. Tout s’imbriquait dans son esprit, elle comprenait que sa petite fille, celle pour qui elle avait tout sacrifié allait s’envoler, loin d’elle et avec un autre. Elle suivit l’homme pendant des jours et des nuits, jusqu’à cette nuit où la gamine qu’elle avait élevée n’était plus dans la tour. L’infâme adolescente s’était enfuie. Elle la retrouva sur la route avec ce malotru qui tentait de sauver le peu de vie qui restait dans la banshee, entre sa folie naissante. Elle creva les yeux de son sauveur et ramena la jeune femme chez elle où la rage prit place dans son corps. Ses bras, ses mains et ses ongles devinrent des armes qui meurtrirent le corps de la jeune femme, la dévorant de coups, déchirant ses vêtements et sa peau, marquant cette dernière de bleus et de plaies, brisant le peu de confiance qu’elle avait pour sa mère. Sa bouche et sa langue devinrent des injures, épées sanglantes qui détruisaient l’intégrité de son mental, brisant son être, un peu plus, fractionnant sa confiance, sa conscience. La jeune femme ne devint qu’un puzzle, brisé, détruit en mille morceaux. Celle en qui elle avait placé son cœur et sa confiance, dévorait en un instant des années de bonheur. Certes elle était emprisonnée, mais sa mère avait toujours soutenu que c’était pour sa protection, pour son bien. Mais aujourd’hui, Rapunzel semblait croire que c’était surtout pour celui de sa mère, pour la protection de sa nature de sorcière. Elle n’en avait rien à faire de sa fille et de son bonheur, elle était comme son géniteur, un être infâme et égoïste. Sans cœur, sans pitié. Sa mère était venue l’arracher à son bien-aimé, sous prétexte qu’elle voulait détruire tout ce qu’elle avait fait pour elle, à l’époque ce n’était pas le cas, mais maintenant si, ça l’était. Sous la violence des coups et la douleur sourde qui vrillait son corps, Rapunzel se débattit, se défendit, rendit les coups qui lui détruisaient l’âme quand soudain un feu embrasa les jupons de sa mère, répandu par l’aveugle qu’elle avait osé créer et qui fit fuir cette sorcière avec une affreuse douleur au cœur. Rapunzel lui donna le coup final, coupa ses cheveux et sauta par la fenêtre, atterrissant tant bien que mal dans les ronces qui entouraient la demeure familiale.
Elle hurla à perdre haleine, cherchant Aegon, les larmes ruisselant sur son visage. Mais très vite ses jambes arrêtèrent de la porter. Elle était trop faible, trop blessée. Lui, aveugle, se fiait à la voix et aux bruits qu’il entendait, chutant et se relevant, encore et encore. Ils se retrouvèrent, elle le prit dans ses bras, pleurant le peu de larmes qui lui restait en elle. Ses yeux, versèrent des perles de sel, magiques. Elles guérirent le jeune homme de sa cécité et enfin il put contempler le véritable visage de la jeune femme, qui resplendissait de joie à la vue de son aimé.

Depuis ce jour, un lien loyal et fort unis les deux jeunes gens, les conduisant au mariage. « L’épouse de la Mort » à sut séduire « le Voyant de la Mort », don qui lui a été attribué le jour où sa femme lui a rendu la vue. Depuis lors, les morts se trouvant dans les parages lui sont révélés bien qu’il ne puisse communiquer avec eux. Ce lien, ténu entre la vie et la mort, rythme maintenant leur vie et fonde leur relation. Secrets, murmures et confidences sont la base d’une relation de confiance, solide. L’amour viendra, quand il viendra. L’un comme l’autre ne semblent pas pressés par son arrivée, essayant d’abord d’appâter l’autre et de lui faire oublier ses vieux démons.

L’eau a coulé sous les ponts et bien que Rapunzel n’oublie pas sa mère, elle est aujourd’hui de Strongbell, elle se doit donc de se tenir. Des heures et des heures d’apprentissage lui ont été nécessaires pour qu’enfin, elle apprenne à éviter les crises, à les retarder.  La patience et le travail lui ont permis de comprendre sa malédiction : elle sent la mort approchée. Elle ne peut prédire qui elle frappera, mais quand le voile noire de la Mère vint à poser le pied dans le monde des vivants, la jeune femme en est informée. Des anciens grimoires racontent qu’on donne le nom de « banshee » à ses femmes capables d’entendre l’arrivée de la Mort. Elle n’est donc pas humaine, ou pas complètement. Bien qu’elle ne comprenne pas encore tous les tenants et les aboutissants de ces faits, Aegon la soutient au quotidien. Son caractère intrépide, du devoir et sa loyauté, lui permettent d’avoir confiance en l’avenir, en lui et peu à peu, la jeune blonde au cœur brisée se reconstruit et accepte ses démons. Il lui faudra sans doute des années pour arriver à enfin sourire, à éviter de passer de la joie à la haine, peut-être même qu’un jour elle saura de nouveau pleurer. En attendant, la folie la guette, ses souvenirs la hantent et ses cauchemars peuplent sa vie de couple. Bipolaire ? Folle ? Ou juste extrêmement lunatique ? Certains vous diront que c’est simplement une femme, mais un connaisseur y verra le visage d’une personne qui a trop vécu, trop souffert. A l’âge magnifique de vingt-quatre ans, l’épouse de la Mort semble côtoyer la violence des hommes depuis des siècles déjà. Ses marques sont indélébiles, ses cicatrices révélatrices d’un passé loin des cours des gentilshommes. Derrière ce masque glacial se cache une âme chatoyante et chaleureuse, mais Aegon saura-t-il raviver la flamme de la vie ?

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Talya Blackraven

Talya Blackraven

Admin Shippeuse
Premier Voyage : 02/09/2014
Missives : 446
Pseudo : riddermark (florence)
Occupation : capitaine de l'Oriel's Jewel, tueuse, voleuse et pilleuse, croqueuse d'hommes, traitresse...
Localisation : sur toutes les eaux de Vanàrillion.

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MessageSujet: Re: Ce qui ne te tue pas, te rends plus forte (uc)   Ce qui ne te tue pas, te rends plus forte (uc) EmptySam 20 Juin - 16:09

Bienvenue sur AIT I love you
Si tu as la moindre question n'hésite pas à contacter un membre du staff Smile
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MessageSujet: Re: Ce qui ne te tue pas, te rends plus forte (uc)   Ce qui ne te tue pas, te rends plus forte (uc) EmptySam 20 Juin - 16:22

Merci bien, je n'hésiterai pas une seule seconde I love you
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Crieur de Rues

Crieur de Rues

maître du Destin
Premier Voyage : 04/08/2014
Missives : 142
Pseudo : Crieur de Rues

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MessageSujet: Re: Ce qui ne te tue pas, te rends plus forte (uc)   Ce qui ne te tue pas, te rends plus forte (uc) EmptySam 20 Juin - 16:35

ON A UNE RAPUNZEL !!!! gaah gaah moi qui au départ avait du mal avec Claire Holt, l'imaginer dans ce rôle m'a totalement fait changer d'avis et j'ai vraiment hâte de la voir jouée ! loove
Du coup je ne peux qu'approuver ce choix, bon courage pour la suite I love you
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MessageSujet: Re: Ce qui ne te tue pas, te rends plus forte (uc)   Ce qui ne te tue pas, te rends plus forte (uc) EmptySam 20 Juin - 17:15

LA DAME DE LA MORT fangirl fangirl fangirl fangirl le PV juste fantastique et mystique cute

Bienvenue ma belle et bonne chance pour cette fichette (ton avatar est sublime) ! et n'hésites pas à nous mporner si besoin héhé Ce qui ne te tue pas, te rends plus forte (uc) 3287757587

et n'oublies pas, anyone can be killed. (mais ce n'est pas à toi que je vais l'apprendre)
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MessageSujet: Re: Ce qui ne te tue pas, te rends plus forte (uc)   Ce qui ne te tue pas, te rends plus forte (uc) EmptySam 20 Juin - 17:36

Merci à vous deux I love you I love you
J'avais prévu de faire un petit personnage d'Agrabah mais j'ai eu un coup de coeur pour ce magnifique pv fall
J'espère que je serais à la hauteur !

Sajia, je suis totalement d'accord, Claire colle parfaitement au personnage loove

Tinkerbell, je n'hésiterai pas une seule seconde et t'en fais pas, je ne l'oublie pas hin
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MessageSujet: Re: Ce qui ne te tue pas, te rends plus forte (uc)   Ce qui ne te tue pas, te rends plus forte (uc) EmptySam 20 Juin - 17:41

ne te stresse pas trop ^^ prends ton temps <3
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Wilhem Wolfdregil

Wilhem Wolfdregil

my own savior
Premier Voyage : 02/05/2015
Missives : 305
Pseudo : ☾ windsouth. (alizée)
Occupation : ☾être le chien-chien à une demoiselle qui porte souvent un chaperon rouge, wouf.
Localisation : ☾silverdims à mistyland, là où les loups dominent, wouf.

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MessageSujet: Re: Ce qui ne te tue pas, te rends plus forte (uc)   Ce qui ne te tue pas, te rends plus forte (uc) EmptySam 20 Juin - 20:48

RAPUNZEEEL! J'ADORE CE CONTE! fangirl
Bienvenue parmi nous, jolie demoiselle. petit coeur
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MessageSujet: Re: Ce qui ne te tue pas, te rends plus forte (uc)   Ce qui ne te tue pas, te rends plus forte (uc) EmptySam 20 Juin - 20:51

Aaaah dommage pour Yasamine gah mais bon Rapunzy est tellement chouette que je te pardonne pervers
Bienvenue sur le fo, j'espère que tu t'y sentiras bien le mexicain le début de la fiche est top fall
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MessageSujet: Re: Ce qui ne te tue pas, te rends plus forte (uc)   Ce qui ne te tue pas, te rends plus forte (uc) EmptySam 20 Juin - 21:26

Pas de soucis Tinkerbell, j'y vais à la cool alors twerk it twerk it twerk it

WILHEM ! J'ADORE TON BOUUULE fire fire héhé héhé me gusta
Merci en tout cas, j'ai hâte de vous rejoindre en rp superman

ROBIN ME PARDONNE, ROBIN ME PARDONNE wiiiii wiiiii gaah leche
Merci, merci Ce qui ne te tue pas, te rends plus forte (uc) 3011849114 Ravie de voir que le début te plaît ! J'espère que le reste sera à la hauteur Ce qui ne te tue pas, te rends plus forte (uc) 131392525
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Scylla Blackwater

Scylla Blackwater

Admin Cauchemardesque
Premier Voyage : 02/05/2015
Missives : 346
Pseudo : fauve. (charlotte)
Occupation : prostituée, mendiante, mangeuse d'âmes
Localisation : là où le vent l'emporte, laissant une traînée de cadavres après son passage

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MessageSujet: Re: Ce qui ne te tue pas, te rends plus forte (uc)   Ce qui ne te tue pas, te rends plus forte (uc) EmptySam 20 Juin - 22:22

Ce PV est juste divin. cara
Bienvenue parmi nous et bonne continuation pour la suite de ta fiche. pleur
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MessageSujet: Re: Ce qui ne te tue pas, te rends plus forte (uc)   Ce qui ne te tue pas, te rends plus forte (uc) EmptyDim 21 Juin - 2:08

ce pv bave la banshee héhé What a Face j'adore rapunzel I love you
bienvenue I love you
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MessageSujet: Re: Ce qui ne te tue pas, te rends plus forte (uc)   Ce qui ne te tue pas, te rends plus forte (uc) EmptyDim 21 Juin - 15:42

Ce pv est vraiment badass je confirme fire
Merci en tout cas, j'adore ton personnage au passage bave bave loove
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MessageSujet: Re: Ce qui ne te tue pas, te rends plus forte (uc)   Ce qui ne te tue pas, te rends plus forte (uc) EmptyDim 21 Juin - 19:06



félicitations, tu es validé(e)

Je trouve que tu as su totalement retranscrire le caractère de Rapunzel c'est vraiment bien. Ce qui ne te tue pas, te rends plus forte (uc) 1123703897 Par contre, attention Gothel n'est pas une sorcière mais une fée déchue I love you Sinon, la rencontre Aegon/Rapunzy est trop cute.
C'est avec plaisir que je te valide wiiiii wiiiii





Tu peux donc désormais te promener librement sur le forum, tel un voyageur en quête d'aventures toujours plus palpitantes les unes que les autres ! Dans un premier temps, nous te demandons d'aller recencer ton avatar, afin d'éviter tout problème de doublon ou autre ! Si tu as soif de RP et de nouvelles rencontres, nous te conseillons d'ouvrir ta fiche de liens, histoire de pouvoir papoter lien avec les autre membres validés du forum.. Il t'est également possible de créer ton carnet de bord, autrement dit un sujet totalement libre où tu pourras poster absolument tout ce que tu souhaites sur ton personnage (graphismes, journal intime, chronologie, etc..) si le cœur t'en dit !
Enfin, nous t'encourageons à venir flooder dans la partie faite pour (ici on aime bien les gens bavards ) et également à participer à la vie de la CB (il y aura toujours quelqu'un pour t'accueillir dignement ).


Bon jeu et bonne aventure sur AIT !


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MessageSujet: Re: Ce qui ne te tue pas, te rends plus forte (uc)   Ce qui ne te tue pas, te rends plus forte (uc) EmptyDim 21 Juin - 19:33

Oh trop bieeeen twerk it twerk it twerk it
Merci ! Je vais modifier ça de suite fangirl superman petit coeur petit coeur
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MessageSujet: Re: Ce qui ne te tue pas, te rends plus forte (uc)   Ce qui ne te tue pas, te rends plus forte (uc) Empty

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