NOM & APPELLATION ◈ Absalon. Il est né comme ça, sans autre appellation déroutante qui aurait pu le différencier des autres gueux. Sans fioriture d'aucune sorte. Blackheart n'est que le surnom qu'il se donne depuis peu et tout en lui semble le ramener à ce coeur noir sous lequel il se place ; ses cheveux, ses yeux, ses manies. Sa soeur jumelle se place sous la même appellation, par esprit familial sans doute, il n'en a cure. AGE ET DATE DE NAISSANCE ◈ né en 1046, Absalon est âgé de vingt-cinq ans. LIEU DE NAISSANCE ◈ le royaume dans lequel ce dernier est né. RACE ◈ humain lambda ; il n'est rien de plus qu'une gueux parmi tant d'autres, il n'a rien qui puisse attirer le regard ou la compassion. Qu'il meure, qu'il vive, personne ne sera là pour s'attendrir sur son sort. Il n'y a pas de mélodrame dans cette amère constatation, à moins que tous les pauvres hères ne soient tous de grands comédiens dans l'âme. ROYAUME ◈ vagabond, aucun royaume n'est susceptible de le garder plus d'un mois en son sein, même s'il passe la plupart de son temps entre Neverland et Slumberland. Il va là où le vent le pousse. ALLÉGEANCE ◈ envers qui va votre allégeance dans cette guerre (le groupe choisi). PROFESSION ◈ il travaillait autrefois en tant que domestique dans la demeure des Rotherfield à Slumberland. Puis, une chose en entraînant une autre, il a entamé une liaison avec l'héritière de cette famille ; ils ont fui jusqu'à Neverland où il est devenu l'apprenti d'un forgeron durant trois longues années. Dès que sa lady l'a fui au profit d'un autre, Absalon s'est dépêché de rendre son tablier, volant une épée qu'il avait lui-même forgée. Vagabond, il est désormais ce que l'on appelle bien volontiers un brigand et ce, même s'il ne se considère pas spécialement comme un mauvais bougre. STATUT SOCIAL ◈ célibataire. Il a aimé une fois mais cette femme s'est détournée de lui dès qu'une opportunité grandiose - à base de mariage miraculeux - s'est présentée à elle. Elle est partie sans mot dire, sans même se retourner. CONTE ◈ personnage inventé. FAMILLE ◈ décrire en quelques lignes la famille et les relations du personnages.

◈ Que pensez-vous du conflit entre le roi Charming et l'empereur Phillip ? Répondre ici de manière la plus détaillée possible, n'hésitez surtout pas à vous étaler. Répondre ici de manière la plus détaillée possible, n'hésitez surtout pas à vous étaler.

◈ Qu'est-ce que représente pour vous la magie ? En avez-vous peur ? L'utilisez-vous ? Répondre ici de manière la plus détaillée possible, n'hésitez surtout pas à vous étaler. Répondre ici de manière la plus détaillée possible, n'hésitez surtout pas à vous étaler.

PSEUDO & PRENOM ◈ penthésilée, Ophélia. AGE & RÉGION ◈ 21 ans, France (pour le moment *winkwink*). FRÉQUENCE DE CONNEXION ◈ régulière (5/7j). COMMENT AVEZ-VOUS CONNU SUR LE FORUM ◈ en farfouillant sur Bazzart, ofc. VOTRE AVIS ◈ il est vraiment sublime et foutrement bien construit, je ne suis absolument pas déçue par le résultat. Pour faire plus simple, disons que je fais des enfants à ce forum tous les soirs.   AVATAR ◈ Kit Harington, mon bb keur. CREDITS ◈ all @tumblr. UN DERNIER MOT ◈ - C’est une bonne situation ça scribe ? - Vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bonne ou de mauvaise situation. Moi, si je devais résumer ma vie aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres. Des gens qui m’ont tendu la main, peut-être à un moment où je ne pouvais pas, où j’étais seul chez moi. Et c’est assez curieux de se dire que les hasards, les rencontres forgent une destinée... Parce que quand on a le goût de la chose, quand on a le goût de la chose bien faite, le beau geste, parfois on ne trouve pas l’interlocuteur en face je dirais, le miroir qui vous aide à avancer. Alors ça n’est pas mon cas, comme je disais là, puisque moi au contraire, j’ai pu : et je dis merci à la vie, je lui dis merci, je chante la vie, je danse la vie... je ne suis qu’amour ! Et finalement, quand beaucoup de gens aujourd’hui me disent « Mais comment fais-tu pour avoir cette humanité ? », et bien je leur réponds très simplement, je leur dis que c’est ce goût de l’amour ce goût donc qui m’a poussé aujourd’hui à entreprendre une construction mécanique, mais demain qui sait ? Peut-être simplement à me mettre au service de la communauté, à faire le don, le don de soi...

« elle est morte » Absalon sentit ses genoux trembler, fléchir sous son poids. Il s'appuya contre le mur, toisant sa sœur jumelle de ses grands yeux sombres. Le visage d'Asteria n'exprimait rien d'autre qu'une profonde colère qu'elle peinait à refouler. Les mâchoires serrées, elle s'essuyait frénétiquement les mains sur le tissu sale, gris tirant sur le marron, qui lui servait d'habillement. Sa respiration était saccadée, à l'instar du souffle rauque d'un animal pris au piège par un quelconque maléfice. La jeune femme virevolta, ses boucles brunes dansant autour de ses traits meurtris, tournant le dos à son frère. Elle posa ses doigts crispés sur la seule table de la chaumière, baissant machinalement la tête vers ses pieds. Lorsqu'elle releva enfin le bout de son nez, Asteria toisa son frère avec mépris « mais ça ne te fait rien évidemment – maintenant que tu essuies la merde de ces pauv' salauds truffés d'pierres précieuses, on peut bien cre- » « ça suffit, c'était ma mère aussi » remarqua froidement Absalon. Mais il n'avait rien de plus à dire à ce sujet ; Asteria s'était occupée de leur génitrice depuis qu'elle était tombée malade, avec la détermination qui lui était propre. Absalon avait toujours envié cette force de conviction dont sa jumelle faisait preuve même si son comportement frôlait parfois l'hystérie pure. Lèvres pincées, Asteria ravala son venin. Son silence était un signe d'acquiescement auquel son frère préférait ne pas se soustraire, rares étaient les fois où ils s'accordaient avec brio sur un sujet. Peu importait lequel. « tu peux aller la voir s'tu le souhaites, au point où on en est » Absalon hocha la tête et se dirigea vers la couche de sa mère, dans l'ombre de la chaumière – de là où il se dressait, il pouvait seulement apercevoir sa silhouette. Il aurait pu penser qu'elle dormait, mais la vérité était plus affreuse encore que cette simple supposition à laquelle il aurait pourtant voulu se raccrocher. Alors qu'il s'enfonçait dans les ombres, avec ce cadavre pour seule compagnie, il fit volte-face et toisa sa sœur. « et maintenant ? Tu vas faire quoi ? » Asteria se redressa et ses lèvres s'étirèrent en un sourire triste. « partir sans doute, y a plus rien qui m'retient ici tu sais » Absalon secoua vivement la tête, quittant l'ombre pour revenir à la lumière – il n'ignorait pas qu'il reculait pour mieux sauter mais qu'importait, au fond, il s'agissait de sa jumelle. Pour la première fois depuis des mois, il remarqua les cernes bleutés qui soulignaient ses yeux, ses boucles brunes échevelées, et elle avait minci même si il aurait incapable de dire si elle était encore ou non en bonne santé. Avait-il été absorbé par son travail au service des Rotherfield qu'il en avait oublié de regarder ce qui était le plus important ? Asteria était farouchement accrochée à la simple notion de famille et la rancune, tenace, se lisait dans ses prunelles ternes. Il remarquait maintenant plus que jamais les différences qui régnaient entre lui et sa sœur ; que ce soit au niveau du langage, de la démarcher, jusqu'à la seule manière de voir les choses. Elle s'enlisait progressivement dans une haine – pure et insatiable – alors qu'Absalon avait fini par accepter son état. Sans se battre, sans brandir le drapeau de la rébellion. La vie était faite ainsi et il avait décidé de l'accepter. Pour son bien, avant tout. « je dois y aller, Aste » l'interpellée grinça des dents, mais ne souffla mot. Le silence ne lui était jamais particulièrement profitable. De nouveau, Absalon se détourna simplement de ce cadavre qu'il avait été incapable de regarder et de cette sœur qu'il ne reverrait que bien des années plus tard. Elle était partie. Elle le lui avait dit.

Jadis, fut un temps où chacun régnait selon ses propres envies, ses propres besoins. Jadis, fut un temps où rois, reines, princes et princesses, tous portaient une couronne plus rouge que le vin découlant de leurs lèvres. Car Jadis, fut le sang. Chaque trône se voulait plus grand, plus imposant. Jusqu'au jour où le tueur de dragons, Phillip proposa la Grande Alliance. Une découpe des terres fut achevée, et tous les royaumes régissaient sous une même loi : la paix. Une paix appelé Paix de l'Empeureur, en qui tous, trouvèrent le Prince Phillip, tueur de dragons, le sage roi. Tous les conflits se réglaient dans la plus grande sagesse, sous sa main bienveillante. Mais le Destin reprit ses droits, l'amour lui apporta une couronne d'épines et en mariant la belle Aurore, il épousa sa malédiction. Thornvall sombra dans un sommeil profond...ses terres se mourraient peu à peu, et les famines s'approchaient à grands pas. L'esprit des seigneurs trembla, avec l'annonce de cette semi-mort : le continent était perdu. Et la folie des hommes enchanta leur cœur. Chacun se proclama roi de ceci, roi de cela, appliquant leurs propres lois et, évidemment, des conflits renaquirent. Tous se voulaient rois, tous se voulaient l'unique empereur de ces terres si riches. Mais seules les guerres faisaient rage. La malédiction se leva, et à leur réveil, le couple royal découvrit un continent déchiré. Ils avaient dormi trop longtemps pour réparer les blessures...les gouffres étaient trop profonds et si aucune guerre ne résonne aujourd'hui, les conflits restent présents. Et tous brandissent des dagues dans l'ombre des plus lumineux dans un seul et unique but : avoir le pouvoir. Cependant, alors que chacun recherche le pouvoir, personne n'entend la mort sortant du gosier du Grand Nord, où la Reine des Neiges lève une armée, et du Sud où les ténèbres rampent sur le sable, ne craignant plus la lueur du majestueux Soleil.