NOM & APPELLATION ◈ Wolfram. Le tintement, le grognement à leurs tympans. Il avance le sournois, fait claquer la mâchoire et se pourlèche les babines. Monsieur le Loup qu’on le surnomme. Wald. Pour l’habitation. Les bois qu’il garde jalousement, les terres où s’échouent les carcasses piétinées.  AGE ET DATE DE NAISSANCE ◈ 47 corps éparpillés, 47 années sauvages. La naissance au froid, la nuit assassine d'une date oubliée. LIEU DE NAISSANCE ◈ Slumberland. RACE ◈ Loup-garou. La morsure à l’épaule, la chair décharnée. Les vingt-deux ans ancrés à la mémoire d’une nuit cannibale. Un loup à la gueule vorace. ROYAUME ◈ Slumberland. Terre de naissance, les fers à ses pattes. ALLÉGEANCE ◈ SOVEREIGN FLAME. Ses paluches et sa carne avant le reste du monde. Qu’ils gueulent et crament, qu’ils rampent. PROFESSION ◈ Prince décapité. Les terres souillées. A genoux l’enfant. A la boue. Autre vie. Le galop qu’il dresse. Les braves qu’il éduque pour un seigneur. Les bêtes robustes qu’il abandonne pour une poignée de pièces. Eleveur de chevaux. STATUT SOCIAL ◈ Chrysanthèmes de ses amours. Les magnifiques sont à ses paluches assassines, les serres à leur corps immobiles. A la solitude. Le carmin s’éclate à ses billes gourmandes. Un garçon qui appelle, petit chevalier appétissant. CONTE ◈ Le Loup (Pierre et le Loup) FAMILLE ◈ Le passé enterré, d’une famille à sa machoire. Une épouse quelques temps, la vie heureuse, l’espoir d’une petite fille qui l’appelle. Papa. Papa. Et la douleur, l’infernale à ses tripes. Enfant perdue, épouse qui le rejette. Loup solitaire.

◈ Que pensez-vous du conflit entre le roi Charming et l'empereur Phillip ? Que les chiens continuent de mordre le cou de l'autre, qu'ils s'acharnent, gladiateurs à l'armure fêlée. Une guerre qui ne le regarde pas, leurs royaumes qui ne sont pas le sien. Que tombent les corps, à l'attente d'une anarchie. Sauvagerie.

◈ Qu'est-ce que représente pour vous la magie ? En avez-vous peur ? L'utilisez-vous ? Epoux d'une sorcière, d'une terrifiante qui offrait immortalité et autres charmes, il a connu la magie, l'a cotoyé de près, assez pour en saisir les dangers et les possibilités. La magie qu'il sait capricieuse. Lui qui se considère comme le résultat d'une malédiction. La magie qu'il craint, au rejet de ce qu'il ne maitrise pas.

PSEUDO & PRENOM ◈ prasin. AGE & RÉGION ◈ 24 ans/Les pingouins. FRÉQUENCE DE CONNEXION ◈ H24. COMMENT AVEZ-VOUS CONNU SUR LE FORUM ◈ bazzart. VOTRE AVIS ◈ je l'ai attendu votre bijou, il a intérêt de vivre longtemps . AVATAR ◈ mads mikkelsen. CREDITS ◈ tumblr. UN DERNIER MOT ◈ .

L’enfance encochée à la mémoire, les souvenirs jamais évoqués, quelques crevasses dans lesquelles il ne s’enfonce pas. Des échos de paroles et surtout les cris, les volées de carmin. Ils sont tous à l’intérieur, ils sont tous là, prêts pour le festin d’un autre. Lui qui ne répond plus, lui qui s’est défait de son enveloppe humaine. Une bête qui surgit et dévore. Ne reste rien, personne. Couinements qu’il déchire d’un coup de crocs. Morts. Des années à saisir ce qu’il est, à comprendre que les mutilés dans la foret sont les siens, ses repas, sa maladie. Homme animal. Le Loup.

Une autre année, plus tard. Le temps est une aiguille sournoise qu’il ne voit plus. La lune tombe pour des rayons capricieux, les feuillages qui laissent apercevoir le jour et la carcasse remue le museau, pattes redevenues jambes. Corps douloureux. Bain marécage des tripes allègrement avalées. La tête est un étau. S’enfuir. Ne pas rester à attendre les chasseurs. D’une maison qu’il voit au loin, de la sienne qu’il pense rejoindre. Wolfram s’échoue chez l’inconnue. Animal blessé. Les guerres d’une nuit terrible. « Un bout d’cuisse fera l’affaire » Qu’il murmure avant de perdre connaissance, à l’odeur alléchante qui l’a conduit dans l’antre d’une plus terrifiante que lui. Sorcière vorace. La maison de laquelle il ne repart pas. Sentiments furies pour le double du miroir. Elle. Les années à l’espoir, à la compréhension, la Bête domptée. Jusqu’à la terrible, nuit des sacrilèges, de sa petite fille aimée qui s’agite sous les crocs. La chair avalée. La sienne qui devient repas. Il baigne dans un massacre, le corps tremblant, l’animal redevenu humain. Il pleure à la compréhension de l’acte. Chien à abattre. En fuite.

Le pourpre à ses babines affamées. Les paluches qui plongent au cœur. La cage qu’il dénature, rogne des griffes et le museau est à l’organe battant. Son pêché. Le vice du cœur à ses crocs. De la chair qu’il avale cru. Et l’enfant se tait. Mué au silence. Le linceul forgé de sa naïveté. Trou béant à la poitrine. Le loup est à l’extase. Repu. Le corps qui chute, à la renverse. Il se confond avec les identités, lupus carnassier, les pattes devenues mains, les crocs disparus. Déception ! Affalé au lit feuillage, il se relève brutalement à une odeur qui gorge ses narines. L’odorat développé. Il boit l’odeur, se repait du divin qu’il imagine, du petit à savourer mais pas de cœur percé, c’est autre, c’est différent, c’est la déviance de l’homme, aux éros qu’il aime, d’eux qu’il conduit à ses draps pour des jeux, des idées plus chaotiques. Le mal qu’il ancre. « Au loup… au loup » Hurle l’imbécile dont il se rapproche, cavale à la poursuite du bien aimé idiot qui crie pour ce qu’il n’a pas aperçu. Détourner le chemin, arriver au croisement. Des vêtements qu’il observe, pas de rouge, non. Tout est bien. Le visage qu’il plonge à la rivière pour défaire le comportement cannibale. « Où vas-tu ? » Interpellation d’un vagabond. « Je me suis perdu, je cherche le chemin. Vous n’auriez pas vu un loup ? » Le sourire s’allonge aux lippes gourmandes. La langue qu’il passe à la déclinaison d’une envie. « Tu veux jouer avec moi ? » Les adultes refusent, comprennent la diablerie derrière les sous-entendus. Pas eux, pas les petits qui suivent ogres et sorcières pour la promesse de friandises. « Si je trouve ce loup terrifiant avant toi, j’ai le droit… de te manger » Festin présenté à une table, garniture et fourchette ? C’est une autre définition de son péché. Corps écartelé. « Si tu gagnes… tu peux me manger » La finalité qui ne diffère pas. Le même présent qu’il offre. Un agneau pour ses envies. « Face je prends ce chemin, pile, je prends l’autre » La pièce vole et retombe toujours au visage grimacier. « A plus tard » Le baiser qu’il claque à la joue, la promesse pour les divines, pour le froissé des draps.

Il grogne d’une blessure, saloperie de flèches engluées dans son dos, les chasses nocturnes qu’il n’a pas évité, la cavale dans les bois mais le corps est échoué, la respiration faible. C’est l’habitude des blessures après les nuits pleines. Les sens toujours aussi éveillés, des petits pas qui s’approchent. Enfant de la foret qui se penche vers lui. Une égarée. « J’ai besoin… d’aide » Les mots difficiles, la bouche dégueule de grenat. Une figure qui soigne les plaies, du visage qu’il confond. Skadi qu’il appelle. La petite fille, la sienne, l’enfant dévorée. Esprit malade.

ce personnage sombre, fou et perdu J'adore ta plume, très jolie ** puis le conte et l'avatar...tout est parfait ! C'est avec plaisir que je te valide, et, s'il-te-plait, ne mange pas trop d'enfants je vais être au chômage moi après  

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